Il était une fois, c'est toujours ainsi que commence les contes de fée. Dans un magnifique royaume au milieu de la forêt, dans un palais grandiose, la reine était en train de mettre au monde son second enfant. La pluie tombait dehors, le roi qui était auprès de sa femme pour l'aider du mieux qu'il le pouvait, ne pouvait s'empêcher d'écouter le bruit des gouttes s'écrasant contre les vitres de leur demeure. Il attendait impatiemment de découvrir le visage de son futur enfant, de la petite princesse qu'il voulait depuis que son coeur avait été conquis par le visage de son fils. Mais il fallait patienter, une naissance ne se faisait pas en quelques minutes et ce n'est qu'au bout de près de dix heures qu'il fut récompensé en entendant les petits cris strident dans la chambre. « C'est une merveilleuse petite fille. » Les parents étaient aux anges, leur bonheur était maintenant complet si l'on omettait le désespoir qui pesait sur leur royaume depuis maintenant plusieurs mois... Depuis l'annonce de la nouvelle grossesse de la Reine. Le peuple avait été heureux de cette nouvelle, mais depuis les récoltes étaient plus que mauvaise et les troupeaux semblaient tomber comme des mouches. Pourtant, aucune maladie ne faisait rage ou quoi que ce soit d'autre, il n'y avait aucune explication plausible. Mais peu importait pour le moment que cette petite fille aux légers cheveux blonds. C'était elle qui était le centre du monde maintenant, de leur univers. Le temps s'écoula et la petite fille devint rapidement une jolie princesse qui attirait les regards de tous les hommes du royaume. Toutefois, aucun ne trouvait grâce aux yeux du père de la jeune fille qui docile, écoutait à chaque fois l'avis de ses parents. Mais voilà qu'un beau jour, exactement dix-sept ans après la naissance de la princesse, cette dernière tomba gravement malade et rappela de douloureux souvenirs à chaque membre du royaume. Aucun remède ne fonctionnait et alors qu'elle était à l'agonie, une sorcière apparu au palais en disant que c'était elle qui était responsable de tous les malheurs que pouvait vivre le peuple, ou eux-mêmes, les souverains. « Vous n'avez pas écouté ce que je vous ai dit il y a de cela pratiquement vingt ans... Maintenant vous allez pouvoir le regretter... » Le bruit de la porte fit sursauter la petite fille qui était assisse sur une chaise, un crayon à la main en train d'écrire une énième histoire qu'elle destinait à cacher dans un coin de sa chambre. Il était de retour et elle devait vite ranger tout cela avant qu'il n'arrive dans le salon, faire ce genre de choses lui était tout bonnement interdit, elle se faisait déjà assez remarquer à cause de ses choses étranges qu'elle savait faire. Alors, précipitamment elle commença à attraper ses feuilles afin de les cacher le plus vite possible sous le canapé, mais la chance n'était pas avec elle. « Qu'est-ce que tu fiches par terre, sale peste ? » Blair n'eut pas le temps de réagir que la gifle brûla ça joue et les larmes coulèrent sans qu'elle ne s'en rende compte. Son père avait les traits tirés par la colère, comme souvent quand il s'agissait d'elle et elle retint avec difficulté le sanglot qui voulait passer ses lèvres, cela le mettrait encore plus hors de lui. « Jette ça dans la cheminée et va dans ta chambre, tu seras privée de repas. »

Winnifred, elle n'était maintenant plus que cette personne, Blair faisait partie du passé et elle ne pouvait plus rien y faire. Quand elle avait été enlevée à sa famille, en pleine nuit sans que personne ne fasse rien pour empêcher cela, c'est dans une sorte de camp qu'elle avait été amenée afin qu'on la dresse. Là-bas, c'était le cauchemar, elle croyait ne jamais connaître rien de pire que la maison dans laquelle elle avait grandi, mais on lui avait prouvé le contraire. Dans cet endroit, un bon nombre d'enfants étaient maltraités et parfois les cris étaient tellement durs à entendre qu'il fallait se boucher les oreilles afin de ne pas avoir envie de hurler à son tour. Mais avec les mois, elle avait pris l'habitude de vivre de cette manière et avait appris tout simplement à occulter, à ne plus montrer de signe de faiblesse. On lui demandait de faire cela, elle le faisait même si c'était hors de ses capacités, les corrections étaient beaucoup trop douloureuses pour faire la fine bouche. Elle avait donc appris à obéir, puis étant de nature à baisser facilement les bras, c'était ce qu'elle avait fait. Puis aujourd'hui, on lui avait demandé de prendre un bain et de se rendre le plus présentable possible. Il était question de ce genre de chose quand d'imminentes personnes venaient pour leur rendre visite et très souvent, un enfant ou deux partaient avec eux, on ne les revoyait jamais après cela. Quand son anniversaire était passé, elle avait vite compris que son tour viendrait et que la possibilité de partir devenait de plus en plus certaine. La peur la tenaillait depuis ce maudit jour de son onzième anniversaire, elle ne savait pas ce qui était arrivé aux autres et cela la terrifiait de savoir que ça allait être son tour. Une fois installer dans un coin, l'homme qu'elle appelait « Jack » parce qu'il lui faisait trop penser à son père, lui releva le visage en posant ses doigts sous son menton. « Ne bouge pas, ne parle pas et tout se passera très bien. Si tu essayes de faire ton intéressante ou que tu te croies supérieure à la personne qui va venir, je te le ferais regretter jusqu'à la fin de ton existence. » Pour toute réponse, elle avait abaissé les yeux, attendant d'entendre la porte se refermer pour jeter un coup d'oeil à la pièce dans laquelle elle était. C'était la première fois qu'elle se retrouvait ici et son cœur se serra douloureusement, mais aucun geste n'émanant d'elle ne le montrait et elle garda ce calme presque olympien jusqu'à ce que la porte s'ouvre à nouveau. « Jack » n'était plus seul, un homme et un jeune garçon l'accompagnaient et comme on le lui avait appris, elle baissa la tête afin de ne pas croiser leurs regards, son espèce étant inférieure, elle devait le respect. Le bruit de la discussion parvint à ses oreilles, mais elle n'en comprit pas un trait mot et sursauta en sentant un coup assez fort sur son épaule. « Réveille-toi, ce Monsieur t'a adressé la parole, dit-lui ton âge. » Avalant sa salive pour s'humidifier la bouche, Blair parla d'une voix assez forte pour qu'on puisse l'entendre. « J'ai eu onze ans il y a huit jours, Monsieur. » Le reste se passa comme dans le brouillard et sans le comprendre elle se retrouva avec une petite valise dans les mains et les recommandations qu'on lui avait données dans la tête, les mémorisant le plus rapidement possible. Il était maintenant clair qu'elle quittait le camp et cela lui serra douloureusement les entrailles, elle quittait l'endroit qui était pour elle comme une maison depuis maintenant deux ans, de plus elle quittait ceux qui étaient comme sa famille. Retenant ses larmes, elle suivit les deux hommes sans oser lever les yeux, mais en sentant qu'il s'était arrêté, elle en fit de même. Docile. « Tu t'appelais Blair, mais tu dois l'oublier maintenant je t'ai donné une nouvelle identité, tu es Winnifred dorénavant, est-ce compris ? » Secouant positivement la tête, elle sentit quelque chose se briser définitivement en elle, la confiance en l'avenir.

La robe remontée sur les hanches, Winnifred fermait les yeux afin de penser à autre chose que ce dont elle était en train de subir, c'était la meilleure manière d'occulter. La première fois cela avait tout bonnement horrible, elle en avait pleuré pendant des jours et cette douleur cuisante en elle en avait été le pire des rappels. C'était il y avait maintenant trois ans, l'habitude avait pris le dessus et quand un homme s'approchait, elle attendait toujours qu'il lui demande ce genre de chose et elle savait que refuser serait l'ouverture à une correction en bonne et dû formé. Cela avait été monnaie courante lorsqu'elle avait fait ses débuts dans la famille en tant qu'esclave, à cause d'une assiette cassée, du repas qui arrivait tiède sur la table ou plein de petit détail insignifiant. Avec le temps, elle avait appris à faire ce qu'il fallait pour se plier aux attentes de ses maîtres qui même s'ils ne lui montraient pas la moindre once de respect, ne cachaient pas leur chance d'avoir une jeune femme comme elle a leur service. C'était la moindre des choses, mais cela montrait dans un sens à Winnifred qu'elle n'était pas là pour rien, que malgré sa condition elle servait tout de même à quelque chose. Parce qu'il lui avait fallu un moment pour enfin comprendre pourquoi on lui en voulait, pourquoi alors qu'elle n'avait jamais rien fait de mal, elle subissait cet enfer. C'était tout simplement parce qu'elle avait de la magie en elle, mais que cela n'aurait pas dû être le cas, elle était une erreur de la nature comme beaucoup d'autres personnes dans la même situation. Elle l'acceptait, après tout si sa vie devait n'être ainsi, rien ni personne ne pouvait rien faire pour l'y soustraire, même si elle avait souvent entendu parler de la résistance. Mais cela lui semblait bien utopique, aucun être humain ne pouvait vouloir risquer sa vie pour des gens de son espèce. C'était du moins son avis. Tellement perdue dans ses pensées, elle n'avait même pas remarqué que l'homme en avait fini avec elle, se redressant pour replacer sa tenue, la caresse de la main de ce dernier sur son visage lui donna envie de littéralement vomir. « Tu ne serais pas un monstre, tu ferais une parfaite épouse ma belle. » Elle détestait quand on lui disait cela, mais elle ne se retint pas de parler et garda la tête baisser jusqu'à ce que ce dernier ne quitte la pièce pour la laisser reprendre ses activités, c'est-à-dire faire l'argenterie. Quittant le sofa dans la pièce, elle s'installa sur la chaise où il lui avait faite quitter pour reprendre la magnifique pelle à tarte à moitié nettoyée. Mécaniquement, elle reprit ses gestes tout en ne jetant aucun regard sur ce qui l'entourait, elle connaissait cette pièce par cœur depuis les années et plus rien n'attirait ses yeux. Elle avait pratiquement fini quand la porte s'ouvrit doucement, se levant rapidement, elle fit une légère révérence avant d'attendre que la personne ne prenne la parole. C'était une des choses qu'attendaient ses maîtres de sa part et c'était aussi une chose qu'on lui avait apprise au camp. « Maintenant j'en suis sûr, en plus d'être une abomination de la nature, tu es aussi une traînée... Qu'est-ce que ma mère penserait du fait que tu couches avec des hommes dans son salon privé ? » Son corps se raidit immédiatement quand elle reconnue la voix de la personne, c'était lui et elle ne put s'empêcher de redresser légèrement la tête afin de pouvoir l'observer rapidement. Toutefois il remarqua son geste et s'approcha d'elle afin de la coller contre le mur le plus proche, sa main serrant un peu sa gorge. « T'ai-je autorisé à me regarder ? » Secouant la tête, elle baissa immédiatement les yeux qui se posèrent sur son torse et un frisson parcouru son corps. Elle n'avait jamais compris pourquoi son être réagissait ainsi quand il était près d'elle, pourquoi sa peau se réchauffait et que ses membres ne lui répondaient plus. Il était clair que la folie devait être de la partie, parce qu'elle cherchait toujours à le sentir près d'elle, allant parfois jusqu'à faire une erreur idiote afin qu'il la corrige, une gifle, un sort lancer... Chaque geste venant de lui était quelque de particulier à ses yeux. À sa grande surprise, sa poigne se radoucit pour devenir presque une caresse sur son cou et elle du retenir le léger gémissement qui voulut passer ses lèvres. Il avait beaucoup changé en quelques années, devenant aussi beau que son père, cet homme qui terrifiait depuis son arrivée la jeune femme. Pendant sa scolarité, elle n'avait pas pu s'empêcher d'attendre avec impatience son retour afin d'observer ses changements physiques, s'étonnant à chaque fois de cette beauté presque irréelle qui était la sienne. Il était parfait. Revenant à la réalité, elle sentit son souffle contre sa joue avant d'entendre sa voix résonner doucement à son oreille. « Dois-je parler à ma mère de ce dont je suis au courant ? » Prenant peur, Winnifred eut l'audace de poser sa main sur la sienne afin de le repousser, mais il bloqua habilement son geste avant de coller son corps au plus près du sien. Il était clair qu'il attendait une réponse de sa part et pas n'importe laquelle. Prenant conscience de ce qu'il voulait, elle eut un petit soupir avant de s'autoriser à parler. « Je ferais n'importe quoi, dite et je m'exécuterais. » Le petit rire qui traversa son corps résonna dans le sien et elle ferma les yeux afin de profiter du moment. Il avait l'air satisfait de sa réponse et recula doucement avant de lever son visage vers le sien afin de planter son regard dans ses yeux. Jamais elle n'avait rien vu d'aussi beau et son souffle se coupa quand il reprit la parole. « Bien... Mais sait que je n'aime pas le partage, je serais le seul et si jamais un autre te touche, je le serais. Fait donc attention à toi, je pourrais devenir méchant si tu ne m'obéis pas. »

La douleur était cuisante, mais elle ne pouvait rien y faire et surtout ne pas trouver le courage de se révolter, cela serait encore pire et il lui ferait payer au centuple. Résistant aux larmes qui menaçaient de couler, elle mordit sa lèvre inférieure au sang avant de se rendre compte qu'il avait fini de s'en prendre à elle. Elle s'était refusé à lui, comme le lui avait demandé le fils de ses maîtres et comme à chaque fois il n'avait pas apprécié, mais il n'était pas le plus important à ses yeux. Au début ça n'avait été qu'une gifle, par-ci, par-là, mais aujourd'hui il y avait été de main forte et chaque respiration était une véritable souffrance. Bien entendu, il ne s'en était pas pris à son visage afin de ne pas montrer qu'il s'en était pris à elle. Ce serait une honte de montrer à ses chers amis qu'il s'était mis dans une rage pas possible simplement parce que leur esclave s'était refusé à lui. Une fois sa colère passablement calmée, il remit en place sa veste avant de prendre la parole. « Tu as de la chance que je n'ai pas été de mauvaise humeur. » Sans un dernier regard, il quitta la pièce qui servait de chambre à la jeune femme sans aucun mot, la laissant souffrir le martyre sur le sol. Winnifred avait bien compris qu'en acceptant de ne se donner qu'à un seul homme, il y avait un risque de ne pas s'en sortir indemne. Au bout de dix minutes, une fois légèrement remise des coups qu'on lui avait fait subir, elle se redressa en position assise tout en grimaçant de douleur. Il lui fallut presque le double de temps afin de se remettre sur ses pieds pour jeter un œil à son visage dans la glace qui suspendait grâce à un bout de ficelle au-dessus de son lit. L'autorisation lui avait été donner de la garder seulement pour qu'elle puisse être présentable dès le matin et ne pas paraître dépareillée aux yeux des invités de ses maîtres. Après l'épreuve, elle entreprit d'enlever sa robe afin de jeter un regard à l'étendue des dégâts et une horrible nausée traversa son être, la pliant en deux. Elle se sentait différente depuis quelques jours et avait bien remarqué un changement, d'habitude à cette période ses menstruations, comme les appelaient sa maîtresse devait être arrivée, mais ce n'était pas encore le cas et elle ne comprenait pas pourquoi. N'ayant jamais eu sa mère près d'elle, elle n'avait pas réellement compris grand-chose aux changements qui s'opéraient en elle et on ne lui avait expliqué que le nécessaire. Reprenant son souffle, elle posa une main sur son abdomen tout en évaluant rapidement son état, ce n'était pas joli à voir, mais elle avait déjà connu pire. Il lui faudrait bien entendu un peu de temps pour s'en remettre et elle espérait que d'ici là, il ne viendrait pas lui rendre visite et ne remarquerait pas son état. Sa colère serait terrible, elle le savait, mais comme toujours elle le lui pardonnerait et pas seulement à cause de son statut dans la maison. Son cœur battait toujours plus vite quand elle le voyait ou quand quelqu'un prononçait son prénom, celui qu'elle se refusait elle-même à prononcer et cela à voix basse. Malgré ce qu'il lui avait fait subir, elle serait capable du pire pour lui. C'était tout de même étrange, Winnifred le savait, mais elle ne pouvait rien y faire. Se posant sur son lit, elle caressa doucement la trace rouge sur sa cuisse qui allait se transformer en un énorme bleu, tout comme toutes les autres sur son corps, elle allait devoir encore supporter la douleur. Peut-être arriverait-elle à voler une de ces fioles qu'utilisait sa maîtresse pour les maux qu'il lui tenaillait souvent la tête. Mais si quelqu'un le découvrait, cela risquait très bien de retomber une nouvelle fois sur elle ou encore sur l'autre esclave de la maison. Entendant un bruit, elle se redressa le plus rapidement possible avant d'attraper sa robe pour la repasser, mais elle n'avait même pas eu le temps de passer ses bras dans les emmanchures que la porte s'ouvrit. Sans même le voir, elle savait qui se trouvait devant elle. « J'ai vu Cardwell quitter le manoir précipitamment, qu'est-ce que tu lui as fait ? » Se recroquevillant, elle s'accola contre le mur tout en gardant la tête baissée, son dos devait être dépourvu de trace de coups parce que sinon elle était certaine qu'il aurait déjà sautée sur elle. « Je me suis refusé à lui, comme vous me l'avez demandé... Pour garder mon secret. » La porte se referma doucement et elle sentit sa présence près d'elle, rassurante et tellement effrayante en même temps. Elle osa se retourner doucement et sans le vouloir sa robe glissa doucement et en voyant sa main se lever, elle comprit qu'il avait vu ce qu'elle essayait de cacher. « C'est lui qui a fait cela ? » Impossible de dire la vérité, elle secoua la tête tout en gardant la tête baisser, mais c'était sans compter sur la ténacité du jeune homme qui lui releva brutalement le menton, faisant cogner sa tête contre le mur. « Ne me mens pas, tu sais que je déteste ça. » Une larme coula sur sa joue, la première qu'elle se permettait de montrer à quelqu'un depuis pratiquement neuf ans, pourtant elle retint les suivantes pour ne pas lui prouver qu'elle était faible. Elle l'était, mais seulement en privé. « Oui c'est lui, parce que j'ai refusé ce qu'il voulait... Il a dit que je lui appartenais... Cela fait pratiquement un an que je lui refuse ce que je n'ai jamais eu le courage de lui refuser auparavant, il se pose des questions... Il... Il a dit que je ne pouvais être que le putain de monsieur votre père si je réagissais ainsi. » Voyant sa rage dans son regard, elle s'écarta pour ne pas une nouvelle fois avoir à supporter la colère d'un homme. Mais il se calma légèrement avant de venir caresser son visage, plantant son regard dans le sien avant de quitter la chambre sans même lui dire un mot. Le doute l'accaparant complètement, Winnifred se laissa glisser au sol pour enfin laisser couler les larmes qui emplissaient ses yeux, exprimant sa peur, sa douleur et sa peine.