Partie une: le commencement.

Il n’avait jamais aimé les grandes villes. Il préférait surtout le charme des petites communautés où on se sentait à l’aise, sans le stress du monde. Pourtant, Caïn fut mit au monde dans une de ces villes qu’il désapprouve à présent: Cornouailles, ville de lumières et d’agitations. Ses parents étaient tous les deux tombés amoureux de cette ville dans leur jeunesse: jeune étudiante en médecine, sa mère aimait l’agitation, mais surtout la proximité culturelle mondiale qu’on retrouvait dans chacune de ses rues. Son père, lui, était émerveillé par la beauté de l’architecture, mais aussi la représentation du système de justice moldu qui était réellement très différent de celui du monde sorcier qu’il connaissait tant. Car oui, Caïn fut élevé ainsi que sa petite sœur, dans une véritable famille sorcier, de sang-mêlés en vérité. Alozya, sa mère, était issue d’une grande famille de sang-mêlés européenne. Et comme toute bonne française, elle aimait les arts et les lettres. Toute l’aristocratie française lui reconnaissait ce don et ce charme: une beauté à l’intellect percutant. Bien que très strict sur les traditions familiales, la famille La Tour Dubois était aussi connue pour être une des familles les plus militantes pour le droit des nés-moldus dans la société sorcière, ainsi que le respect des moldus et aussi pour sa richesse. Des idéaux qui firent que la belle Alozya était elle aussi très marquée par cet idéal, et depuis petite déjà, elle s’est jurée de défendre ses idées. Durant ses études supérieurs, elle déménagea aux Royaumes-Unis, et c’est sur le nouveau continent qu’elle rencontra son futur mari: Connor. Le père de Caïn et de Pandora avait tout de suite été charmé par l’innocence et le franc-parler d’Alozya. Lui aussi élevé dans une famille de sang-mêlés, on lui avait donné une éducation très fermé sur la vision des moldus, éducation contre laquelle il n’a jamais été pour. Quand il parla pour la première fois avec la belle française, se fut comme une bouffée d’air frais. Une liberté d’esprit, un rire de cristal: il était tombé amoureux d’elle dès le premier instant où il avait perçut sa voix. Leur histoire commença ainsi, un amour fusionnel dans le manoir familiale de celui-ci, où il vivait d’amour, d’études et de magie. Mais, par un heureux destin, on leur fit un cadeau qui changea leur vie: la venue d’un petit garçon. Caïn Ignace Strauss. Un an après, le destin leur fit un deuxième cadeau: une petite fille, Pandora Astor Strauss.

On connaissait déjà cette famille par l’alliance qu’elle représentait de deux grandes familles de sang-purs, mais surtout par la joie de vivre qu’elle dégageait à chaque instant. Déjà petit, Caïn ressentait cette amour familiale intarissable autour de lui. Le visage de ses parents était chaque jour éclairé d’un sourire, et il était bien rare les moments de crises, où des vases explosaient au sol. Car ses parents s’aimaient chaque jour un peu plus. Leur vie était chaque jour animé de magie: son père s’amusait souvent à faire voler les jouets du petit garçon à travers la maison pour qu’il puisse admirer le rire de l’enfant, un rire qui ressemblait comme par magie à celui de sa mère. Connor Strauss était surement le plus heureux des hommes à cet instant précis. Malgré son travail difficile d’Auror, il était heureux de voir sa magnifique femme au soir, leur enfant dans les bras, l’accueillant souvent encore vêtu de sa blouse d’infirmière. L’argent n’était pas un problème, il n’avait à se soucier de rien, excepté le fait de rendre sa famille heureuse. Et, même aujourd’hui Caïn peut en témoigner: Connor était un excellent mari et un merveilleux père. Chaque soir, il s’asseyait à côté de son adorable petit garçon, qui ressemblait chaque jour un peu plus à sa femme, et lui racontait une histoire devant ses yeux brillants. Étrangement, il adorait que son père lui raconte l’histoire de sorciers, ces courageux sorciers qui avaient bravés tant d’épreuves pour sauver le monde des sorciers. Et à chaque fois, le petit Caïn demandait la même chose: « Dis Papa, est-ce qu’un jour, je vais pouvoir les rencontrer ? » et comme à chaque fois son père lui répondait qu’il n’aurait cette chance que si il travaille bien à l’école. Comment lui dire que tous ses héros sont à présent mort, pour rééquilibrer la balance de la vie ?

La relation entre Caïn et Pandora fut toujours dès plus douce. D’un an son ainé, Caïn avait prit l’habitude de protéger sa sœur de tout. Il représentait à ses yeux un protecteur imbattable. Et pour Caîn, Pandora était la prunelle de ses yeux.

Onze ans, sa lettre pour Poudlard arriva. Il se souvient encore des cris de joie de sa famille, et de ses mains tremblantes, serrant l’enveloppe contre lui. Caïn avait attendu ce moment avec impatience: c’était pour lu le moment de commencer à faire ses preuves et de suivre la même voie que son père: devenir Auror au Ministère. Dans le train le menant à son école, elle lâcha un petit sourire en pensant au dernier signe de main de ses parents sur le quai et du regard plein de larmes de sa soeur, qui devait attendre encore un an pour le retrouver. Mon dieu, ils allaient lui manquer terriblement. Contre toute attente, le collège se passa merveilleusement bien. Surtout grâce à un garçon: Eothain, celui qui deviendrait son meilleur ami et son plus grand confident. Une amitié fut aussi solide qu’un roc. Inséparable, il était rare d’en voir l’un sans l’autre. Pendant les cours, ils ne pouvaient s’empêcher de rire ensemble. Les disputes ne duraient jamais longtemps entre eux deux, bien trop proche pour s’ignorer plus de deux heures. Malgré son envie incessant de rire, Caïn se révéla être un élève extrêmement talentueux et surtout très travailleur. Il n’oubliait son objectif principale, et était poussé par une vraie volonté de feu. Ses camarades à Poudlard l’appréciait beaucoup pour son caractère direct, et son intelligence. Il y avait même quelques bruits de couloirs qui s’émerveillaient sur sa beauté. Mais il n’y prêtait guère attention -enfin c'est ce qu'il prétextait-. Grâce à Eothain, il avait eu l’honneur de rencontrer quelque personnes comme Isÿe, Lucrétzia et Astoria dont ces deux dernière lui arrachent le cœur, en effet, le garçon devient peu à peu diviser en deux.

En sixième année, il ne se posa même pas de question sur son avenir: le Droit mais il ne sait pas encore quelles options exactement -enfin si il y a accès-. A Poudlard, on connait surtout Caïn pour être un jeune homme qui n’a pas sa langue dans sa poche: il déteste voir des élèves être des souffres douleurs de sang-pur sans cerveau, même si il faut bien l'avouer, malgré son sang-mêlé, il se mêle toujours avec les sangs-purs et ceux-ci oublient qu'il est un sans-mêlé. Borné, il n’hésite pas à tenir tête devant d'autres élèves imbu d’eux même, arborant fièrement son blason de Serpentard. Beaucoup d’élèves n’hésitent pas à dire qu’il représente à merveille la flamme des serpentards. Futé, espiègle, courageux et téméraire: il fonce tête baissée vers le danger quand un de ses amis à besoin de lui. Mais bien qu’il fut très nette sur sa vision des sags-purs hautains à Poudlard, il y en a qui n’ont toujours pas saisi cette idée.


Partie deux: la vie à Poudlard.
(Vue extérieure).

La pluie martelait les lunettes de Caïn qui ne voyait pratiquement rien. Comment réussir son premier match dans ces conditions ? Il était en quatrième année et venait de fêter ses quinze ans quand on lui avait annoncé qu'il pouvait participer au match, qu'il était prit comme attrapeur dans l'équipe de sa maison. Une chance ! Il pensait avoir raté ses sélections et finalement, non. On lui avait trouvé un certain talent et on voulait lui laisser faire ses preuves. Caïn appréciait énormément ce sport depuis sa plus tendre enfance. Son oncle, Thobias, l'emmenait souvent voir des matchs. Il avait en effet, des places gratuites puisqu'il travaillait dans ce milieu et c'était lui qui lui avait donné cette passion, cette flamme qui étincelait en lui. Caïn ignorait encore qu'il ferait du Quidditch, sa vie. A l'heure actuelle, il ne pensait qu'à une chose, permettre à sa maison de gagner contre l'équipe adversaire, les Serdaigle. Ils étaient vifs et dominaient le match de seulement dix points de différence. Tout pouvait basculer encore, mais la fin était proche et la mauvaise condition climatique empêchait les poursuiveurs de se mettre dans la trajectoire du Vif. En effet, des flots d'eau s'écoulaient sur le terrain et le vent soufflait des bourrasques impressionnantes. De quoi déstabiliser tous les joueurs. Le match était serré et déjà, plusieurs joueurs des deux équipes s'étaient blessés en perdant le contrôle de leur balai. Caïn serrait le manche de sa Flèche d'Argent. Attrapeur remplaçant, suite à la chute de Connor McArthur qui s'était littéralement écrasé au sol en se brisant le bras, on l'avait appelé à le remplacer, mais que faire ? Connor était un joueur expérimenté et lui, il se retrouvait tout simplement propulsé dans la fausse aux lions, ou dans le nid des aigles, plus clairement. Une forte bourrasque balaya plusieurs joueurs et un cogniard se dirigea rapidement sur Caïn qui ouvrit les yeux et se baissa pour l'esquiver. Par chance, il n'eut rien. Mais comment faire ? Il tourna la tête vivement pour voir les deux attrapeurs restant de son équipe se faire des passes pour le Souafle en se dirigeant vers les cages ennemies, mais les attrapeurs adverses fonçaient sur eux. Il fallait agir. Caïn se dirigea rapidement vers ses deux coéquipiers en piquant et se mit à hurler « LA PASSE ! » « RETOURNE JOUER PLUS HAUT, STRAUSS ! » répliqua Hugo Osborn, l'un des deux attrapeurs en envoyant la balle à l'autre personne. Malheureusement, le vent le dévia de sa trajectoire et c'est un adversaire qui s'en empara. Non ! Décidément, Hugo était un crétin fini pensa Caïn, mais il haussa un sourcil en voyant un cogniard s'écraser avec une violence inouïe sur le derrière du balai qui se brisa et le joueur s'écroula sur le sol humide, inconscient. Ce match était vraiment dangereux. C'était Agatha Pimsberk, l'unique batteuse féminine des quatre maisons qui avait empêché à Serdaigle de marquer. C'était l'occasion rêver pour faire la différence et gagner alors qu'il ne restait que très peu de temps « HUGO, RECUPERE LE SOUAFLE MAINTENANT, ON FILE MARQUER ! » s'époumona l'autre attrapeur. Non ! Hugo était assez personnel et il se trouvait trop loin pour parvenir. Sans écouter personne, Caïn fonça tête baissé vers le sol et serra de sa main gauche, le manche du balai avant de se pencher et de s'emparer du Souafle sous l'étonnement de nombreuses personnes. Il remonta droit en l'air en gardant la balle contre lui. A bonne hauteur, il remarqua un cogniard qui se dirigea vers lui et l'esquiver en tournant sur lui-même autour du manche. Cette petite prouesse, il l'avait apprit grâce à son oncle. Sa Flèche décolla à vive allure vers les cages ennemies. Le vent soufflait de plus en plus fort et un autre cogniard s'approcha, mais se prit un cogniard et le choc stoppa la route des deux balles magiques. Agatha hocha la tête au loin. Elle venait de lui sauver la vie et le match aussi. « FONCE CAÏN ! » Oui. Fonce ! Caïn fit une percée dans la défense arrière. La visibilité était mauvaise et il devait en profiter. Surtout que la pluie tombait face à lui et il n'était en rien gêné. Tout l'inverse des défenseurs qu'il arriva à esquiver avec une grande aisance qui en surprit plus d'un. Plus que quelques minutes avant la fin du match, il devait marquer dans le cercle qui apportait le plus de points, c'est-à-dire, celui du milieu. Mais le vent déviait tous les tires de plusieurs degrés sur la droite. Il fallait prendre ceci en compte et le temps de réfléchir, Caïn ne put esquiver un poursuiveur qui lui rentra presque dedans et s'empara du Souafle. Non ! Tout espoir était perdu ? Visiblement pas, puisque Hugo arriva et sauta pour attraper le Souafle quand le poursuiveur des Serdaigle essaya de faire une passe. Il s'approcha des buts et le gardien se fixa sur lui, oubliant Caïn qui remarqua un signe. Le numéro 4 qu'il faisait avec ses doigts. Son chiffre, le numéro de son maillot. Bien sûr ! Ceci était un code dans son équipe. Un code pour savoir que l'on va passer en toute discrétion. Ils l'avaient mis en place pour cette année-là. Caïn comprit le message en espérant avoir bien vu et se mit plus à droite. Hugo se prépara à tirer, jeta le Souafle en l'air et avec le train arrière de son balai, le frappa... Vers Caïn ! Le gardien resta surprit et le temps de réagir, Caïn s'empara de la balle et visa rapidement. Le vent dévia la balle, mais comme le joueur l'avait prévu, elle s'engouffra dans le cercle voulu et offrit vingt points ! Le gong de fin retentit une fraction de seconde plus tard. « OUI ! » se mit à hurler Caïn. Ce n'était pas une final, mais c'était son match. Il avait donné la victoire et Hugo, ainsi que le reste de l'équipe s'approcha pour le saluer et le remercier. Le soir, dans les vestiaires, tout le monde connaissait son nom. Il était le futur Connor, le futur grand joueur de l'école et plus un simple remplaçant. C'est à ce moment là, en cherchant le sommeil le soir-même, qu'il savait qu'il voulait vivre, connaître tout ça, jusqu'à la fin de ses jours. Jusque la fin de ses jours, oui et il est bien parti car à présent, Caïn est le capitaine de son équipe et en est fier.