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 WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.

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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
SLYTHERIN because real friends help you incendio the bodies.

je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. Tumblr_m6za6cZROn1rze3l0o1_500

parchemins : 262
maître/esclave : isÿe, la belle.
coté coeur ? : well, fuck that shit.


→ a little touch of magic
MON CAMP MAGIQUE: Les Pro-sang purs.
ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: je gagnerai.
MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES:

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MessageSujet: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyDim 10 Juin - 13:50

Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x01


« En effet, Mr Lysaght ici présent m’a demandée d’interpréter pour sa fiancée ce soir une chanson qui exprime toute la force et la profondeur de ses sentiments à son égard. Je vous laisse en juger par vous-même ! » C'était étrange. Déroutant. Eothain n'aimait pas perdre le contrôle de ce qui se passait -- or, là, il perdait le contrôle. Mais soit. Il lui laisserait un peu de liberté aujourd'hui, à son esclave, Isÿe, elle, car aujourd'hui était un joli jour, empreint de poésie, synonyme de suprématie : c'était la rentrée. Un peu harassé par le trajet en train, le brun avait hâte que la soirée s'achève pour enfin retrouver ses appartements. Toutefois, il était aussi heureux d'être là, confortablement affalé dans son fauteuil, jetant un coup d'œil à Lucrèzia à côté de lui et lui adressant un petit sourire. Il lui a pris la main sous la table et l'a caressée, se penchant vers son oreille pour lui murmurer quelque chose. Elle a souri, rosi légèrement, flattée, avant de lui frapper gentiment l'épaule en lui disant d'écouter l'esclave, son messager apparemment. Eothain ne lui avait jamais communiqué de chanson, évidemment, mais il appréciait à sa juste valeur ce cadeau (car ça ne pouvait être qu'un cadeau) de rentrée. La paix, peut-être ? un drapeau blanc ? Il ne put retenir le petit sourire supérieur sur ses lèvres. Comme on dit, plus l'ego du nain est grand, plus longue sera la chute.

« Lucky, écoute… » Il essayait de la raisonner. Mais elle ne voulait rien entendre. C'était quelques deux heures plus tard, dans les appartements saccagés de la jeune femme. Lui s'arrachait les cheveux alors qu'elle, félin en cage, tournait sans cesse en rond en faisant exploser sa colère sur les meubles et bibelots hors de prix. Elle l'a directement coupé quand, enfin, il avait commencé à avancer par diplomatie : « Non, non-non-non-non, je n'écoute pas, Walder, je n'écoute pas ! Réagis, fais quelque chose ! Elle m'a humiliée, elle t'a humilié… et tu ne fais rien ? Franchement, Wald' ! Réagis ! Qui es-tu ? Je veux que tu la punisses, et pas plus tard que maintenant ! » Elle avait finit en hurlements, le regardant avec un air à la fois si perdu et à la fois si vindicatif. Lucrèzia dans toute sa splendeur. Il s'est mordu la lèvre légèrement et elle a serré les poings. « Tu ne comprends pas… » Elle a explosé, pour la seconde fois. « Quoi, je comprends pas ? C'est ton esclave. Tu es son maître ! Agis comme tel ! Mon dieu, mais que te fait-elle pour t'abrutir ainsi ? Nous allons passer pour… pour n'importe quoi ! Walder ! » Il a retenté de calmer de le jeu, elle paraissait plus sage, plus calme maintenant. Soufflée. Fatiguée. « Ecoute… » Mais non, une feinte, une énième, parfaite actrice qu'elle était. La voix, froide, impérieuse, s'est fait entendre ; le poing fermé a révélé plus de force qu'il ne semblait en s'abattant sur la table, distillant un silence de mort dans l'étroite pièce. La voix, enfin, blanche, a surgi : « C'est toi qui m'écoute, maintenant. Je m'en fiche de ce que tu puisses faire avec elle, Walder Lysaght, mais je me fiche un peu de ce que les autres peuvent savoir. Tu vas régler ce problème, lui apprendre qui est le maître et, je t'en prie, tu vas enlever cet air abruti de ton visage. Merci. » Et elle est partie dans un coup de vent.

Sa colère était innommable. Il avait l’air du dernier des imbéciles. Affalé dans un fauteuil de la salle commune des verts et argent à proximité du feu dans sa cheminée, il sentait les regards qui glissaient sur lui, les moqueries qui résonnaient à ses dépens dans son dos. La nouvelle avait fait le tour de l’école en un rien de temps, Everdeen devant certainement être derrière tout cela. Eothain Lysaght et Lucrèzia Borthwick étaient la risée de l’école de sorcellerie Poudlard, officieusement du moins – officiellement, ils seraient tous morts. Mais une seule personne était responsable, une seule personne devait trouver la mort en ce jour funeste. Isÿe. Son esclave. La sienne. Pas celle des autres. Finalement il s’est courbé, posant les coudes sur ses genoux, le front sur ses mains jointes, fermant intensément les yeux tandis que le reste de son corps tremblait. Tant de pression que les gens, dispatchés sur les fauteuils autour, s’en allèrent, conscient qu’il risquait d’exploser à tout instant. Et personne n’avait envie de se retrouver avec Eothain explosant, vexé et humilié de surcroît. Finalement, bondissant tel un ressort, il a sauté sur ses pieds et a dardé son regard bleu autour de lui, princier, vindicatif. Certains sangs-purs ayant rigolé au cours de la soirée se tassèrent, se recroquevillèrent dans le vain espoir qu’il ne les remarque pas. Il leur jeta un regard glacial et, aussi simplement que cela, ils surent. Ils surent qu’ils ne s’en sortiraient pas ainsi – et ils surent qu’ils avaient un peu de répit et que Lysaght avait d’autres chats à fouetter. Si on pouvait considérer Isÿe, née Belle Windsor, comme un chat.

Toujours avec cette allure princière, qui laissait entendre que tout lui appartenait et que chaque chose lui était acquise, Eothain sortit de la Salle Commune dans un tournoiement de cape et drapé dans son orgueil pouvant paraître surdimensionné. Il monta, non, avala des volées et des volées de marche pour finalement arriver devant la Grosse Dame, un tableau immonde qui lui cachait la Salle Commune des Gryffondors – et, accessoirement, les appartements d’Everdeen où Isÿe se cachait à coup sûr. Si elle pensait qu’il était aussi con qu’elle voulait le faire paraître, elle se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Il croisa les bras sur sa poitrine, leva le menton et jaugea d’un œil critique la Gardienne des Gryffondors, achevant son inspection d’un petit « hmpf » méprisant tandis que la peinture ne cessait de caqueter comme quoi il n’avait pas le droit d’être là. Il avait tous les droits. Et peut-être le comprit-elle car elle se tut, ses yeux de figure magiquement animée s’attardant sur la baguette coincée dans le poing du brun – baguette dont le bout rougeoyait, destructrice, preuve de l’esprit tourmenté et colérique de son maître.

Au final, et à son grand malheur, un première année eut la bonne idée de vouloir rentrer entre ces murs, sachant pertinemment que le couvre-feu allait bientôt l’y cloîtrer. Il pâlit de manière fantomatique quand Lysaght l’attrapa par le col subitement, enclenchant enfin la machine de la violence. En ayant d’être souillé par son sang impur, il colla le visage du morveux contre le tableau, se portant à sa hauteur pour lui marmonner : « Ouvre la porte. » L’enfant, paralysé de peur, ne sut d’abord que faire avant de marmonner le mot de passe, faisant pivoter à regret la Grosse Dame. Eothain s’engagea aussitôt à Gryffondor, poussant rudement le gamin qui manqua de tomber parterre. Heureusement pour le Serpentard, la plupart des lions d’or étaient partis se coucher ou partis finir leurs devoirs dans leurs lits – et les seuls qui restaient ne firent aucun mouvement devant la vipère. Dans ses yeux brûlait un feu plus ardent que l’Enfer et seul un fou aurait osé faire obstacle à sa route. Il récupéra le première année (qui n’en revenait pas de son malheur) et, encore une fois, l’attrapa par le col pour lui faire monter le visage. Certains diraient, par la suite et par le moyen Ô peu honorable des rumeurs, que Lysaght le soulevait carrément du sol ainsi – ce n’était pas vrai mais l’image pouvait y faire penser. « Les appartements des purs. » grogna-t-il à l’adresse du gamin qui, voulant à tout prix s’enfuir, lui indiqua un corridor doré et enjolivé de rouge. Le brun lâcha le garçonnet et le poussa vers son dortoir. « Tu n’as rien vu. » finit-il par dire en le poussant plus franchement, en le voyant hésiter. Finalement, il déguerpit en courant plus vite qu’il ne courrait jamais de toute sa vie. Un dernier regard noir aux retardataires et la Salle Commune était vide, avec seulement un Eothain foncièrement énervé au centre, baguette au poing.

Il savait Everdeen loin de la salle commune, loin de ses appartements. Et il savait aussi qu’Isÿe n’aurait pas trouvé un meilleur refuge qu’ici – et qu’il aurait été trop dangereux pour elle de traîner dans le château, avec un Eothain furieux qui rôdait. Elle pensait sincèrement pouvoir l’éviter toute l’année ainsi ? que l’esclave ne retournerait jamais au maître ? Contre toute attente, un sourire supérieur et légèrement méchant s’invita sur les lèvres du pur qui s’avança dans le couloir des appartements privés. Pauvre conne. Elle allait payer. Finalement, il arriva devant une porte ornée d’un cerf. Le symbole des Everdeen. Ses doutes furent entièrement dissipés quand, en lettres d’or, il aperçut le nom de son meilleur ennemi. Parfait. Il frappa à la porte trois fois et roula sur le côté, sur le mur. Elle fermerait la porte si elle l’apercevait. Finalement, au bout d’une dizaine de secondes où il se demandait où elle avait bien pu passer, la porte s’ouvrit. Un effluve de parfum lui parvint aux narines et le doute ne fut plus permis : il pivota aussitôt et l’attira contre lui, plaquant méthodiquement une paume sur sa bouche et fermant la porte d’un coup de pied, une fois entré dans la chambre. « Tu n’es pas contente de me revoir ? » lui murmura-t-il à l’oreille. Il la sentait se débattre contre lui, insoumise, comme toujours. Il n’y fit pas attention, pointant sa baguette devant lui et faisant le tour des appartements de Bralleth Everdeen. Personne. Comme il s’y attendait. Parfait. Il la lâcha et elle se décolla de lui, véloce et sauvage. Il agita sa baguette et la porte, derrière lui, se verrouilla. Même un Alohomora ne saurait l’ouvrir – initié très jeune à la magie noire, il en savait un rayon sur les sortilèges plus puissants que la moyenne des sorciers. Isÿe s’était acculée d’elle-même contre le mur derrière elle. Prudente. Surprise. Eothain sourit légèrement et s’avança d’un pas, écartant les bras d’un air plus hostile qu’autre chose. « Tu croyais vraiment pouvoir m’échapper ? Sérieusement ? Tu pensais que tu pouvais me ridiculiser de la sorte et prendre la poudre d’escampette avec Everdeen ? Tu ne me sous-estimerais pas un petit peu, Isÿe ? » Il sourit et fit deux autres pas. « Tu as fait une terrible erreur, esclave. Et cette fois, il n’y a ni Jasper ni Samaël pour te protéger du contrecoup de tes péchés. »

Spoiler:


Dernière édition par W. Eothain Lysaght le Mer 20 Juin - 15:43, édité 2 fois
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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
MUDBLOOD next time, make it hurt bitch.

BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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parchemins : 1120
maître/esclave : eothain, le crétin.
coté coeur ? : joker.


→ a little touch of magic
MON CAMP MAGIQUE: Les Rebelles
ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: Je me battrais pour la liberté.
MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES:

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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyDim 10 Juin - 16:30

eothain&isÿe
“True love burns the brightest, but the brightest flames leave the deepest scars”





« Tu es légendaire Belle, tu le sais ça ? » « Trinquons à Lysaght et à sa catin de bas étage ! » Bralleth a côté d’elle explosa de rire alors qu’ils entrechoquaient leurs bouteilles de Whisky Pur Feu. Il y a une heure seulement, l’esclave venait de mettre à mal ses deux principaux tortionnaires et elle s’en sentait toute glorieuse, fière d’avoir osé ce que personne d’autre n’aurait pu faire. D’avoir fait l’affront dont tous rêvait mais qu’aucun ne pouvait se résoudre à commettre. Tous, sauf elle. Isÿe n’avait jamais été comme tous les autres esclaves sur de nombreux points. Premièrement, elle n’avait pas peur de son maître. Bon d’accord, bien sûr qu’elle craignait pour sa vie quand il pétait littéralement un câble et qu’il manquait de l’étouffer mais en dehors de ça, Eothain ne l’impressionnait pas. Que ça soit sa puissance, sa famille, sa richesse ou même son influence, tout ça la laissait complétement froide et indifférente. Elle savait qu’il voulait l’écraser de toute sa grandeur, elle savait qu’il voulait la mettre en cage et faire d’elle d’un un petit oiseau de compagnie, bien sage et docile mais c’était bien mal la connaître. Isÿe était comme le vent : libre, sauvage. Insaisissable. Et surtout, la propriété de personne. Et encore moins d’Eothain Lysaght. Et c’était ce qu’elle voulait qu’il comprenne ce soir et elle espérait bien que le message était passé. Mais elle n’était pas sotte, ni naïve loin de là. Elle savait qu’il y aurait de lourdes représailles. L’héritier n’était pas le genre de personne à laisser passer une éventuelle humiliation – même si cette dernière était bien méritée. Il allait falloir qu’elle reste sur ses gardes si elle ne voulait pas finir tout au fond d’un ravin. Mais qu’importe, pour l’heure, elle savourait sa victoire avec son meilleur ami. Malgré lui, Bralleth serait partie intégrante de sa vengeance. Elle savait ce qui allait se passer dès le lendemain matin : il allait raconter à tout le monde ce qui avait bien pu se passer. Tous sauraient que deux des plus puissants élèves de ce château avait été mis à mal par une simple esclave. De quoi ébranler pas mal d’esprits. Au final, peu importait la sentence qui pesait sur la tête de la belle jeune femme, peu importait ce que la salle folle de Borthwick ou son soi-disant maître – la bonne blague – pouvait lui faire. Il était trop tard. Le « mal » était déjà fait, les choses commenceraient à bouger. La machine était mise en marche. Elle sourit tout doucement au blond à côté d’elle. Elle savait que sous son amusement se cacher aussi un sentiment de fierté pour elle. Bralleth haïssait Eothain plus que tout au monde, pour ce qu’il était, pour ce que lui et les siens représentaient mais aussi, pour elle. Sa meilleure amie, sa sœur. Celle dont il devait supporter la vision enchainée à un homme cruel. Mais aujourd’hui, elle avait retourné le bâton contre celui qui l’avait opprimée. Aujourd’hui, elle était devenue le bourreau et Eothain la victime. Mais pas pour les raisons que l’Everdeen croyait.

Le baiser. Ce putain de baiser qui venait la hanter régulièrement. Si Isÿe devait remettre l’oscar du plus grand bipolaire de Poudlard, nul doute qu’elle le balancerait à la gueule d’Eothain. Un moment il l’étranglait et l’instant d’après, il l’embrassait. Pour finalement la blesser. Il avait un sérieux problème pour gérer ses émotions, ce n’était pas un scoop, mais une barrière avait été franchie. Elle n’était pas dupe, contrairement au jeune homme qui pensait peut être que cela ne changeait rien à leur relation. Mais pas elle. Elle savait que c’était une nouvelle étape qu’ils venaient de franchir, la seule chose qu’elle ignorait était ce vers quoi ça les entrainerait. Qu’est-ce que cela pourrait bien être la prochaine fois ? L’exploration de son cou et de sa gorge non pas par les doigts mais par les lèvres du jeune homme ? Sa main qui, sous la table, se glisse doucement sur sa cuisse ? Son corsage délacé par ses bons soins ? Eothain prévoyait-il de faire d’elle sa catin personnelle ? Sa petite trainée de Lucrezia ne lui suffisait-elle pas ? A côté d’elle, Bralleth qui dormait comme un loir ronfla légèrement en laissant tomber un bras lourd sur elle et elle se retourna un instant pour le contempler. Elle n’avait pas parlé du baiser à Bralleth, ni même de ses doutes concernant son avenir. Elle ne voulait pas l’inquiéter plus que de mesure et puis, elle savait comment tout cela se terminerait. Par une bagarre entre les deux garçons et elle ne voulait pas que cela arrive. Elle ne se le pardonnerait jamais si le Gryffondor se retrouvait au milieu d’une quelconque bataille par sa faute. Elle ne voulait pas que quelqu’un paye le prix de sa faiblesse une nouvelle fois. Plus jamais.

« Je ne serai pas long, d’accord ? » « T’en fais pas pour moi, il peut rien m’arriver ici d’accord ? » « Oui mais et si… » « Pas de si, zou ! Que je ne te mette pas moi-même à la porte, Samaël Bralleth Everdeen ! » Il lui sourit doucement alors qu’il déposait un léger baiser sur la tête, lui affirmant que son amie Maggie passerait surement dans la soirée pour récupérer un livre qu’elle lui avait prêté et elle lui affirma que ce n’était pas un problème et qu’elle serait là pour l’accueillir. Ce n’était pas comme si elle allait bouger d’ici, loin de là ! Elle ne prendrait pas le risque de mettre le nez dehors avant encore plusieurs jours. Cela faisait déjà près d’une semaine depuis la soirée des sang-purs mais elle était prête à parier que le dragon fulminait toujours. Et qu’il était prêt à ne faire qu’une bouchée d’elle et de sa petite personne. Autant ne pas l’affronter tout de suite. Pour l’heure, vu qu’elle allait rester seule un petit moment, elle décida de s’occuper du mieux qu’elle le pouvait. Elle commença tout d’abord à jouer un peu de violon, Bralleth en ayant amené un spécialement pour elle. Pendant plus d’une heure, elle joua, enchantant tous les lionceaux des lieux de sa musique angélique alors qu’elle chantonnait en même temps. S’il y avait ben un don que l’esclave possédait, c’était celui de la musique. L’instrument le plus banal devenait dans ses mains dignes de la harpe d’Orphée, le moindre son qui sortait de ses lèvres rouges résonnait comme le plus doux des carillons. Elle tenait cette particularité de sa mère et c’était pour cela qu’elle y était aussi attachée. C’était l’une des seules choses qui lui restait d’elle et donc forcément, cela comptait beaucoup à ses yeux. Mais comme toutes les bonnes choses avaient une fin, elle s’arrêta au bout d’un moment pour s’adonner à une autre activité toute aussi agréable à ses yeux : la lecture. Elle commença par les romans que le jeune homme commençait, pour finalement, bifurquer vers les albums photos, qu’elle étala sur le bureau pour pouvoir mieux les regarder. Elle aimait voir le visage souriant des amis de Bralleth et des siens – peu importe qu’ils soient esclaves ou bien libres – cela lui réchauffait toujours le cœur.

Abandonnant sa fouille dans ce passé poudlardien, elle partit finalement en direction de la salle de bain pour prendre une petite douche, étant plutôt fatiguée et ne voulant pas se coucher très tard ce soir-là. Elle voulait juste se vider la tête sous l’eau chaude, enfiler son pyjama et se blottir sous les draps. La douche lui fit le plus grand bien et elle en profita pour se laver les cheveux par la même occasion, parfumant son corps de cet effluve, de ce parfum si particulier et unique qui était le sien. Elle avait reposé son front contre le mur froid, laissant l’eau couler sur son corps nu, et elle sursauta quand elle entendit quelqu’un toquer à la porte. Elle avait complétement oublié que l’amie de Bralleth devait passer et elle poussa un petit juron alors qu’elle éteignait tout pour aller lui ouvrir la porte au plus vite. Sachant qu’elle avait affaire à une fille, elle ne prit pas le temps de s’habiller entièrement et elle n’enfila que son sous-vêtement du bas et sa robe de chambre, qu’elle attacha à l’arrache, alors qu’elle prenait la parole, en hélant la Gryffondor « J’arrive, J’arrive tout de suite ! » Elle ouvrit la porte alors sans se méfier et ce fut à cet instant précis que tout bascula. Rapidement, elle se sentit serrer contre un corps chaud et bien plus imposant qu’elle alors qu’une main se poser contre sa bouche. Elle se débâtit bien sûr, comme une véritable furie qu’elle était à cet instant précis, mais son sang se glaça quand une voix sournoise – et malheureusement trop bien connue – s’adressa à elle dans son oreille. Elle se dégagea rapidement de lui alors qu’il finissait par la relâcher – entrouvrant légèrement par la même occasion sa robe de chambre et laissant deviner par la même occasion son ventre pâle, le tissu de son dessous et le début de la rondeur de ses seins – alors qu’elle reculait pour être hors de sa portée. Mais elle savait mieux que quiconque qu’elle était piégée et que tant que Bralleth ne rentrait pas, elle était à la merci d’Eothain et de sa folie furieuse. Non seulement, il avait sa baguette magique, mais en plus de cela, il se trouvait entre la porte et elle.

« Oh bien sûr que non. Je savais que tu finirais par me retrouver. T’es un peu comme la peste bubonique en fait. Aussi désagréable, aussi mauvais, et plus on essaye de te fuir, plus tu nous colles au train ! » Elle lui offrit un sourire mauvais et moqueur, sachant pertinemment que cela le mettrait encore plus hors de lui. Elle savait que c’était une très mauvaise idée, encore plus quand il était dans cet état là, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle. Elle ne voulait pas se montrer soumise face à lui, face à cet homme qui pourtant la dominait de toute sa taille alors qu’il se rapprochait d’elle, plus menaçant que jamais. Pourtant, elle ne laissa pas le moindre signe de peur la trahir alors qu’elle relevait plus fièrement que jamais la tête en reprenant la parole « Mais je dois admettre que ces quelques jours de vacances sans voir ta petite tête de fouine malveillante furent plus qu’agréables ! A refaire ! » Provocation. Elle allait réellement le pousser à bout et elle le savait. Mais c’était le frisson, le jeu permanent entre eux. Qui dominait et qui courbait l’échine ? Qui était le maître et qui était l’esclave ? Caïn lui avait avoué une fois qu’elle était la seule qui aurait pu être l’esclave d’Eothain car elle était la seule à pouvoir lui survivre et lui tenir tête. Car elle était la seule à ne pas courber l’échine face à lui. Parce qu’elle était probablement la seule qui pouvait rester digne et fière, à demi-nue -incitation malgré elle au vice et à la luxure -, face à ce dernier sans en être diminuée. Elle eut d’ailleurs un rire, léger, libre, aussi insaisissable qu’elle, alors qu’elle l’écoutait une nouvelle fois prendre la parole « Je n’ai pas besoin de prince charmant ou de chevalier en armure pour me protéger. Mais pour te répondre, puisqu’il le faut bien, la vengeance n’est pas un péché, très cher Eothain. Si tu ne te souviens pas de ce qu’est réellement un péché, je te conseille de relire la Bible moldue, et alors peut-être que tu prendras le temps de considérer tes propres péchés avant de t’occuper des miens qui sont, je pense, bien moins nombreux ! » Pauvre Bralleth qui ignorait à cet instant précis ce qui se passait dans sa propre chambre. Nul doute que si quelqu’un l’avait informé, il aurait couru jusqu’ici pour donner la raclée de sa vie au Lysaght mais Belle devait désormais se débrouiller toute seule face à son bourreau. Elle décida donc de se décoller du mur et elle amorça un geste pour avancer en direction de la salle de bain, et ne plus être sur la trajectoire du Serpentard. Il y avait peu de chances que cela arrive mais peut-être qu’elle pourrait s’y enfermer jusqu’à ce que son ami ne rentre. Elle ne savait pas vraiment si elle pourrait le faire, mais ça valait le coup d’essayer et c’est pour cela qu’elle amorça ce geste, rapide et sans la moindre équivoque, n’ayant pas envie de passer un instant de plus avec le dragon prêt à cracher son feu et son venir face à elle.
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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
SLYTHERIN because real friends help you incendio the bodies.

je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyDim 10 Juin - 17:26

Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x02


Il n’avait pas vu sa tenue. Maintenant, si. Et elle n’eut besoin d’aucun dessin pour le comprendre. Alors qu’il souriait – quoiqu’un peu cyniquement – la seconde suivante, maintenant, il n’était qu’obscurité. Une terrible obscurité qui lui collait à la peau. Elle était dans la plus petit appareil, certainement en sous-vêtements voire nue sous cette robe de chambre aux couleurs Everdeen – un cerf était brodé là où aurait dû se trouver une poche pectorale. Et la robe de chambre était entr’ouverte. Comme si elle attendait quelqu’un, un homme, Bralleth peut-être. Oui, voilà. Elle faisait sa petite pute avec Bralleth Everdeen et pensait certainement qu’Eothain ne l’apprendrait jamais. La prise du brun sur sa baguette d’ébène se raffermit, ses phalanges blanchissant à vue d’œil. Tout en lui exprimait l’insanité, le malsain poussé à l’indécence, la violence. Le dragon. Il avait baissé les bras. Trêve de plaisanteries. Il avait les bras collés au corps et le visage tourné vers le sol. Et si elle montait le menton pour montrer sa prétendue supériorité, son mépris qui n’avait pas lieu d’être lui ne faisait que baisser la face, menaçant, terriblement dangereux. « Oh bien sûr que non. Je savais que tu finirais par me retrouver. T’es un peu comme la peste bubonique en fait. Aussi désagréable, aussi mauvais, et plus on essaye de te fuir, plus tu nous colles au train ! » Les insultes lui glissaient sur la peau et il continuait d’avancer, vindicatif, aussi dur et indifférent que la justice. Toutefois, la pression, la rage augmentait, faisait trembler ses membres. Elle allait tellement payer. Tellement le regretter. Elle allait le supplier à genoux de lui pardonner, elle allait pleurer, elle allait regretter le calme et l’assurance de Lysaght Manor. Il lui ferait tout payer. Tout. « Mais je dois admettre que ces quelques jours de vacances sans voir ta petite tête de fouine malveillante furent plus qu’agréables ! A refaire ! » Petite idiote. Vilaine petite idiote. Elle ne devrait pas dire ça. Elle n’aurait pas dû. Il allait lui faire chèrement payer. Il se fichait, cette fois, des conséquences, de Bralleth fou de rage, de son cœur brisé en mille morceaux. On ne pouvait empiéter sur l’ego d’Eothain Lysaght. Sous peine de mort. Qu’elle se taise. Si elle voulait survivre, qu’elle se taise – cela vaudrait mieux pour tout le monde et surtout pour elle. Il ne disait toujours rien, envoyant toute son énergie à lui résister, elle et son corps, elle et ses lèvres, elle et ses provocations. Rien ne pouvait interférer sur Eothain si ce n’est lui – il était le maître de son destin, le capitaine de son destin. Les vers se succédèrent dans son esprit. Parfait. Rien ne pouvait interférer. « Je n’ai pas besoin de prince charmant ou de chevalier en armure pour me protéger. Mais pour te répondre, puisqu’il le faut bien, la vengeance n’est pas un péché, très cher Eothain. Si tu ne te souviens pas de ce qu’est réellement un péché, je te conseille de relire la Bible moldue, et alors peut-être que tu prendras le temps de considérer tes propres péchés avant de t’occuper des miens qui sont, je pense, bien moins nombreux ! » Elle allait payer. Pour tous, pour elle, pour lui.

Elle amorça un geste vers une pièce adjacente. Des muscles qui bougent, qui tentent d’atteindre un objectif insaisissable. Mais il savait. Elle fuirait. Elle était comme Everdeen, rien qu’un cerf, un daim qui prenait peur. Devant lui, le dragon, ils étaient tous des daims, réduits à fuir pour échapper à ses colères, réduits à l’écouter pour tenter de l’amadouer – mais rien n’amadoue le dragon. Et ils ne pouvaient pas l’attaquer. Personne ne pouvait. Il était surpuissant, inatteignable. Et ce pauvre daim a été récupéré avant d’atteindre la salle de bains. Eothain s’est emparé, de son bras libre, de la taille de la jeune femme, l’attirant contre lui sans gêne. Il l’a serré et rien que cette emprise l’empêchait de se dérober. « Oh-oh-oh, où tu vas ma jolie ? » a-t-il réussi à articuler ce faisant, un sourire sur les lèvres. Il a pointé sa baguette sous le menton de la jeune femme et il l’a sentie lever le visage, excès d’orgueil ou vain espoir d’échapper à la baguette. Celle-ci s’est collée à la peau douce, y laissera certainement une rond rouge si ils restent dans cette position. Son autre bras l’immobilisait complètement, la serrait contre lui avec force. Il a baissé les lèvres vers son oreille, les lippes effleurant la peau tandis qu’il parlait : « tu vas le supplier, ton prince charmant, ton chevalier en armure. Tu vas gémir, tu vas supplier, tu vas le demander, tu vas pleurer pour lui… et il ne viendra pas. Tu vas regretter, Isÿe. Tu n’as pas idée. » Et il l’a repoussée, encore une fois, se trouvant sans doute clément. Il l’a poussée vers le canapé et elle s’y est affalée, la force d’Eothain l’y obligeant. Elle a dû sentir son regard brûlant sur elle. Elle a dû le sentir parce que même lui, il savait qu’il brûlait pour elle en cet instant précis, parce qu’il voyait cette robe de chambre qui ne cachait presque plus rien, ce piètre habit qu’il aurait préféré enlever. « Rhabille-toi. » a-t-il craché et le catin était éloquent. Droit, quoi qu’un peu raide de gêne, il s’est détourné par pure politesse, les oreilles toutes ouvertes. Il ne la laisserait pas partir. Quelqu’un a frappé à la porte. Quelqu’un a enclenché la poignée mais non – le sortilège qu’Eothain avait lancé plus tôt, extrêmement puissant, empêchait toute entrée. Il a tourné la tête vers la droite, au-dessus de son épaule, exposant son profil à Isÿe sans pour autant la regarder. « Tu attendais quelqu’un ? What a shame… » La baguette s’est de nouveau agitée et la pièce est devenue insonorisée. De plus, la lumière éclatante est devenue tamisée puis sombre. Des bougies se sont allumées aux quatre coins de la pièce, rendant l’atmosphère étouffante. Pauvre esclave. Le brun s’est approché de la table qui trônait au milieu de la pièce et a posé sa veste sur une chaise, avec mille soins. Il a retiré quelques affaires de ses poches de pantalon – cinq Gallions, une montre à gousset, une Chocogrenouille – et a rajouté le gilet de chemise par-dessus la veste. Il dénouait tranquillement sa cravate en regardant la pièce, gardant Isÿe dans un coin de son œil bleu. Et, finalement, il a relevé ses manches jusqu’à ses coudes. Le message était équivoque. Cette fois, la punition allait être sérieuse. Vraiment sérieuse. Toujours armé de sa baguette noire, il s’est à nouveau rapproché d’elle. « T’excuses-tu ? » a-t-il demandé, se doutant fortement de la réponse. Il allait y aller par les grands moyens.
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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
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BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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parchemins : 1120
maître/esclave : eothain, le crétin.
coté coeur ? : joker.


→ a little touch of magic
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyDim 10 Juin - 19:01

eothain&isÿe
“True love burns the brightest, but the brightest flames leave the deepest scars”





Contrairement à ce que l’on pouvait penser, les nées-moldues qui acceptaient de se prostituer – et ce, notamment à Pouldard – n’étaient pas si rares que cela. Tout d’abord, il y avait celles qui n’avaient pas vraiment le choix. Les esclaves personnelles de certains sang-purs devenaient par moment leurs maîtresses, même si même ce terme était trop élogieux pour définir ce qu’elles étaient réellement. Une maîtresse, on en prend soin, on la bichonne et on la couvre de cadeaux pour qu’elle accepte sa position – et surtout de se taire. Elles, elles n’étaient que bonnes à être à disposition des caprices de leurs acquéreurs qui disposaient comme bon leur semblait de leurs corps, avant de les frapper de nouveau puis de les abandonner. Terriblement charmant. Il y avait aussi, les esclaves du château qui, contre quelques faveurs ou par volonté d’attirer sur elles les bonnes grâces d’un puissant, n’hésitaient pas à se mettre en vente pour une nuit de délices et de plaisir. Mais Isÿe ne faisait partie d’aucune des deux catégories, loin de là. On pouvait lui reprocher énormément de choses – d’être tête brûlée, provocatrice voire trop grande gueule – sa pureté et son intégrité étaient restées intactes jusque-là. Du moins jusqu’à ce que les hormones de sieur Lysaght pètent leur durite. Il était celui qui lui devait en tout premier lieu des excuses et une explication, pas l’inverse. Et croire que la jeune allait le laisser s’en tirer comme cela sans réagir, c’était mal la connaître. Cependant, en parlant de s’en tirer, la jeune fille tenta un mouvement subtil en direction de la salle de bain mais comme on pouvait s’en douter, elle fut très rapidement rattrapée par la poigne d’Eothain qui la ramena par le bras et par sa hanche contre lui, à son plus grand mécontentement mais aussi, gêne. Autant avouer qu’être collée à l’héritier dans la tenue qui était la sienne – si on pouvait appeler ça une tenue – n’était pas franchement la chose la plus agréable au monde, notamment depuis qu’elle soupçonnait une certaine nature perfide et perverse chez l’adolescent. Cependant, alors qu’elle se débattait de nouveau en vain, il prit une première fois la parole, déchainant l’ouragan sarcastique Windsor qui lui offrit son sourire et son visage innocent les plus faux « Faire pipi. » Tous les deux savaient que c’était faux mais que cette réponse n’avait que pour but de continuer cette espèce de joute verbale, ce combat sanguinaire qu’ils avaient mis en court de route depuis l’intrusion du vert et argent dans la chambre rouge et or. Un jeu pour le moins dangereux face auquel elle risquait de perdre quelques plumes mais qu’elle continuait tout de même.

Elle releva fièrement, farouchement même la tête quand il la menaça de sa baguette, la pointe de cette dernière blessant sa peau pâle. Bien que la douleur fût présente, elle restait de marbre, insensible et sauvage, pour lui montrer qu’il ne l’atteignait pas comme il l’aurait souhaité. Cependant, elle se tendit en sentant les lèvres de ce dernier frôler son oreille : le contact avec Eothain la dégoutait autant qu’il l’électrisait, aussi infime soit-il et elle avait du mal à le supporter. Cependant, elle se concentra sur les mots de ce dernier et bizarrement, ce ne fut pas le moindre signe de peur ou de révolte qui prit place sur son visage mais une toute autre expression. Un mélange de tendresse et de tristesse. Elle tourna d’ailleurs légèrement son visage vers lui, pour pouvoir le regarder, leurs joues se frôlant alors qu’elle lui souriait doucement, comme à un enfant qui ne comprenait pas quelque chose, au grand dam de sa mère « Eothain… Je ne pleurais pas, je ne gémissais pas, je ne suppliais pas à onze ans… Crois-tu véritablement que c’est à presque dix-neuf ans que je vais le faire ? Crois-tu réellement qu’après ses huit années que nous avons passées ensemble, les choses vont subitement changer ? » Les mots étaient sortis sans la moindre trace d’animosité ou de provocation, juste avec cette douceur, cette affection caressante et cette peine sans véritable sens qui l’accompagnait, fidèle jusqu’au bout. Cependant, cette Isÿe plus compréhensible, plus résolue disparue à l’instant même où ses fesses entrèrent en collision avec le canapé de la chambre. Le jeu reprenait. La partie n’était pas terminée. Et elle ne comptait pas laisser la victoire aussi facilement au Serpentard. Alors certes, il finirait surement par la « punir » avec sa baguette mais elle voulait rendre le moment le moins appréciable possible pour lui.

Contrairement à ce qu’il pensait, elle n’avait pas perçu son regard empli de désir pour lui, loin de là. Isÿe avait toujours été incapable de déterminer si un homme était intéressé par elle. Elle se trouvait laide, mal faite et aussi désirable qu’un troll, il était donc normal qu’elle ne parvienne guère à ressentir l’envie qu’elle pouvait susciter, même vêtue comme elle l’était, spécialement chez le garçon juste devant elle. Cependant, elle perçut plus nettement le « catin » que ses mots sous-entendaient et elle fut presque amusée. Jusqu’à ce qu’elle remarque sa tenue débraillée. Rougissant légèrement, elle referma plus convenablement les pans de la robe de chambre que son meilleur ami lui avait donnée cependant, elle laissa un léger sourire provocateur venir arrondir la courbe de ses lèvres alors qu’elle croisait sa jambe sur l’autre, en faisant un vague signe des mains « Le problème vois-tu c’est que mes vêtements sont là où je les ai laissé avant que tu ne viennes ici, autrement dit, dans la salle de bain. De plus, même si je suppose que ça ne le dérangerait pas que je fouille dans ses placards, je doute que les vêtements de Bralleth me conviennent. Nous n’avons pas le même gabarit, si tu vois ce que je veux dire… » Pour montrer qu’elle ne mentait pas, elle leva un de ses doigts en direction de ses cheveux mouillés, signe qu’elle était bien sous la douche quand ce dernier était arrivé et que s’il voulait qu’elle se rhabille, il fallait qu’un des deux aille dans la salle de bain. Cependant, son attention fut un instant détourné par le bruit de porte et elle croisa les doigts pour que la jeune fille, voyant que personne ne répondait, s’empresserait de partir prévenir Bralleth pour qu’il vienne la tirer de ce merdier. Elle ne doutait pas qu’en bon partisan de la lumière qu’il était, il connaissait un contre-sort à la magie noire qu’Eothain avait bien pu employer « Ce n’est pas un problème, nous pourrons toujours nous retrouver plus tard. » Elle répondit sur le ton de la banalité, en regardant ses ongles. Elle ne savait pas vraiment ce que son vis-à-vis avait en tête mais elle ne tenait pas vraiment à lui révéler le nom de la personne qui allait peut être le contrarier en allant chercher son pire ennemi, le propriétaire des lieux.

Elle soupira en regardant le sorcier se dévêtir, comprenant parfaitement le message qu’il tentait de lui faire passer sans pour autant utiliser les mots. La séance de punitions allait bientôt commencer. Cependant, elle se refusait à accepter sa condition et à faire preuve de couardise. Bralleth lui disait souvent qu’elle avait tout d’une lionne et il était tant de montrer au serpent qu’il pouvait tenter de l’effrayer et de l’intimider, ce n’était pas ce qui allait l’empêcher de rugir. Il était là, à assombrir la lumière et à allumer les bougies, à retirer ses vêtements un par un, à vider ses poches, presque comme un époux rentrant chez lui et prêt à passer une soirée avec sa femme et c’est ce qu’elle ne manqua pas de lui faire remarquer, toujours aussi moqueuse et provocatrice « Oh, nous allons avoir un diner romantique en tête à tête toi et moi ? Tu aurais dû me prévenir voyons, j’aurais demandé à ce que les elfes nous envoient quelque chose à manger… » Après tout, si elle ne connaissait pas la suite des évènements ou si elle était une personne extérieure, elle aurait pu le croire : elle, dénudée, lui retirant ses effets personnels, les bougies, le peu de lumière… Tout laissait suggérer autre chose qu’une scène de tortures à venir. Et pourtant, c’était ce qui planait sur la tête de la jeune esclave. Elle fit d’ailleurs mine de réfléchir à la question d’Eothain, avant finalement de sourire avec un air arrogant, posant ses mains de chaque côté de son corps sur le canapé « Il me semble que c’est à la première personne qui a offensé l’autre de s’excuser… De plus, cela serait très hypocrite de ma part de m’excuser pour quelque chose que je ne regrette pas alors… je dirais que non, je ne vais pas le faire. Pas maintenant et pas après dix Endoloris mais bon, que je te dise ça ne changera rien… donc… Fais ce que tu as à faire, Eothain. » Elle leva les épaules et les bras signifiant clairement un ‘on ne peut rien y faire !’ alors qu’elle s’étalait avec les mains un peu plus sur le fauteuil, victime se livrant totalement à son bourreau. Mais ce n’était qu’un leurre et ils le savaient aussi bien l’un que l’autre. Cette fausse soumission n’était que la plus ultime des provocations : punie-moi, mais je reste indomptable. Punie moi mais je ne regretterai rien. Punie-moi mais je ne serai jamais tienne.
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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
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je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMar 19 Juin - 17:09

Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x03


Il était devenu comme sourd à ses paroles, éteintes et closes par la rage ou peut-être la placidité de son cœur qu'il suivait, comme à son habitude. La cavalcade terrible qui résonnait en lui le força mentalement à se traiter de faible – et faible, Eothain ne voulait pas l'être. Alors tout s'est fermé, la porte s'est close, chaque chose élevée au rang de douceur ou de tendresse a chu au rang d'indifférence pure. Jamais il ne la verrait pareil, son Isÿe, son esclave, petite fille trouvée sur un marché et achetée pour trois fois rien. Ils avaient bien grandi, tous les deux. De deux gosses désabusés, l'un tyrannique et l'autre forte tête, ils étaient devenus deux adolescents, deux adultes dévorés l'un par l'autre, consumés par leur haine, élevés par leur amour. Il était au-dessus d'elle, galvanisé par sa puissance, sa position de soumission – mais rien ne semblait troubler la belle et rebelle Isÿe qui, indifférente, portait sur lui un regard arrogant. Du bleu océan délicat, véritable océan d'indécision et de froideur, savant mélange de couardise et de supériorité, son regard est devenu bleu glacial. Et le bleu glacial, en ce fameux échange avec le doux chocolat ambré de l'esclave, était plus qu'explosif. Pour tout dire, l'ambiance était légèrement tendue – le genre de tension que l'on peut palper, que l'on aurait pu couper au couteau. La bouche du jeune homme, toujours close, fit lentement rentrer les lèvres à l'intérieur et il fut désormais impossible d'expliquer ce qu'il pouvait bien ressentir, sous cette façade pâle et vindicative qu'il portait. Son cœur, toujours, battait la chamade – mais ce n'était pas une chamade passionnée, fantastique, amoureuse, affectueuse. C'était une chamade excitée, un capharnaüm incompréhensible d'émotions complexes et paradoxales, un palpitant galvanisé par la prochaine punition, par toutes les visions d'horreur qui se pressaient dans son esprit. Chacun était plus terrible que la précédente, un véritable maelström de souffrance et de sang, parfois de blessure plus grave, de mort, de tout – bref, tout ce à quoi il pouvait penser quand Isÿe revêtait ce visage, cette insolence, cette arrogance. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui résiste. « Il me semble que c’est à la première personne qui a offensé l’autre de s’excuser… De plus, cela serait très hypocrite de ma part de m’excuser pour quelque chose que je ne regrette pas alors… je dirais que non, je ne vais pas le faire. Pas maintenant et pas après dix Endoloris mais bon, que je te dise ça ne changera rien… donc… Fais ce que tu as à faire, Eothain. » La claque a jailli d'un coup. Tais-toi. Juste tais-toi. Une violente gifle qui laissa l'empreinte rouge de ses doigts sur la douce joue de la jeune femme. Finalement; il eut un petit sourire, un petit sourire immonde qui semblait dire j'en sais plus que toi à ton tour et chacun savait combien ce sourire était détestable. Elle s'est détendue sur le canapé alors qu'elle aurait dû se pourvoir de tous ses réflexes. Elle a elle aussi revêtu ce petit sourire immonde et cette lueur insoumise dans ses yeux. Et il a su comment la faire frissonner. Comment la faire le détester. En somme, il savait comment la punir.

Ecrasée par sa masse, elle ne pouvait rien faire. Alors il s'est lentement penché et il l'a senti retenir sa respiration, ne plus bouger un iota. Les lèvres du jeune homme ont effleuré la mâchoire et il a senti son frisson de dégoût, son envie pressante de le repousser. Mais que faire ? Lui, homme dans la fleur de l'âge – elle, pauvre esclave réduite à frissonner face à ses fausses attentions. Il a souri lentement, faisant mine de s'approcher de sa joue, ses lèvres. Elle a détourné le visage, encore une fois – et il s'est approché, rieur, conscient qu'elle ne pourrait pas aller plus loin. « Ca te ne plaît pas, sweetheart ? » a-t-il demandé, faussement indigné et vexé. Et, finalement, il s'est détaché, toujours à califourchon sur elle, appuyé contre son bassin avec de nouveau son air vindicatif. Cette fois, aucune trace de son cœur qui menaçait de le lâcher à tout instant. Aucune trace de la gêne qu'il éprouvait, du désir qui commençait à prendre le dessus. Il l'a examinée, ignorant son évidente nudité sous le peignoir à peine fermé, la courbe de sa poitrine, le grain enivrant de sa peau, son ventre plat qui incitait aux baisers... il a ignoré tout ça et il a saisi son bras. Le bras, pâle, laissait entrevoir un réseau pulsant de veines bleues et, pour la première fois peut-être depuis sa naissance, il s'est demandé ce qui la différenciait de lui. Son sang étant rouge, comme le sien. Il lui était vital. Mais il était souillé. Moldu. De bourbe. Il n'avait pas le droit de penser qu'il était son égal. C'était complètement faux. Il a sorti sa baguette et en a posé le bout à l'intérieur du bras de la jeune femme, au niveau de son poignet. Sans qu'il n'ait dit un mot, la baguette s'illumina un bref instant – une lueur noire, malsaine, qui sembla passer dans les veines de la jeune femme et pulsa au rythme de son cœur. Jusqu'à remonter l'arbre de ses veines. Point de poison là-dedans. Au milieu de son avant-bras, la lueur noire recommença à pulser de plus en plus vite... jusqu'à ce que la première lettre s'inscrive sur la peau gracile et douce. Un E, comme déchiré sur l'épiderme, d'où suintait déjà un léger filet de sang – rouge, comme l'avait supputé Eothain. Il darda son regard, autrement fasciné par le sortilège, dans celui d'Isÿe. La douleur devait être terrible. Non seulement sa peau était déchirée mais non seulement le mal de tête – décrit dans le livre où il avait repêché le sortilège – devait être insupportable. Et cette lumière dans les veines... une horreur. Un châtiment moyenâgeux pour les né-moldus, bien avant que ceux-ci pensent à une révolte de pacotille. Eothain sourit. Et pendant toute la douleur de son esclave qui restait indiciblement muette, il ne quitta pas ses yeux. L'océan et le chocolat. Le bleu et l'ambre. La haine et la passion. L'amour est une passion – la haine aussi. Et jamais Eothain aurait pu plus l'éprouver qu'en cet instant.

Dix longues minutes de souffrance. Et le mot était là, encadré de sang, illisible à cause de toute cette hémoglobine. Il lâcha son emprise sur l'avant-bras de la jeune femme, détacha complètement sa baguette de sa peau – et la pulsation disparut. Il sourit légèrement en coin, fier du résultat. D'un pouce brusque, appuyant fortement contre les plaies à vif qui s'empressèrent de saigner de plus belle, il effaça le liquide vital en trop. Et les mots étaient clairs. Eothain's. Celle d'Eothain. La sienne, no matter what. Même quand elle avait cette lueur dans le regard. Cette indicible insoumission dans les veines. Même si elle pensait n'avoir rien – et surtout pas lui. Elle était à elle. Rien n'y changerait. Et rien, jamais, même le temps, n'effacerait cette marque. Il sourit plus largement, rangeant d'un mouvement assuré sa baguette. « Tu t'en souviendras, au moins. » finit-il par cracher en se détacher. Le châtiment était l'un des plus calmes qu'elle aurait pu éprouver – il avait su se montrer plus abominable par le passé. Elle ouvrit la bouche, il tendit l'index. « Dis un mot et c'est ton joli petit minois qui en pâtira, Isÿe. Tu te tais. Si aucune excuse ne s'échappe de tes lèvres, il en sera de même pour n’importe quel mot ou n'importe quelle insolence. »


Dernière édition par W. Eothain Lysaght le Mer 20 Juin - 16:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMar 19 Juin - 18:10

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“True love burns the brightest, but the brightest flames leave the deepest scars”





La famille d’Isÿe lui manquait souvent. La nuit venue, elle repensait souvent à cette dernière et elle se demandait si, malgré son état, tous les défunts étaient fiers d’elle, peu importe où ils se trouvaient. Si malgré son état d’esclavage, ils voyaient les efforts qu’elle fournissait pour ne pas se laisser abattre, pour rester forte et prendre soin des autres. Pour ne pas se laisser abattre même quand tout n’allait plus. Comme à cet instant. Elle n’aurait pas dû se montrer aussi négligente et ouvrir la porte sans vérifier qui se trouvait derrière cette dernière. Elle savait mieux que quiconque qu’Eothain pouvait se faufiler où il le désirait dans le château en raison de sa famille et surtout, qu’il était plus que borné. Que quand il désirait quelque chose, il était prêt à mettre en place n’importe quel stratagème pour arriver à ses fins. Et ses fins, dans l’occurrence, aujourd’hui c’était elle. Elle savait qu’elle pouvait le pousser à bout, elle l’avait compris dès le départ. Elle savait qu’elle était LA personne qui pouvait le pousser dans un état de rage sans pareille et pourtant, elle ne se retenait jamais de le provoquer, de l’amener jusqu’au point de non-retour. Ainsi était-elle faite, toute en résistance, tout en rébellion. On avait vu céder de farouches esclaves pour bien moins que ce qu’elle avait subi jusque-là et pourtant, elle restait inflexible, aussi insoumise que la plus terrible des tempêtes, toujours aussi déterminée à lui pourrir la vie presque autant qu’il le faisait avec la sienne. A lui montrer qu’il n’était rien de plus qu’un garçon de dix-neuf ans comme les autres et que si certains pourraient lui chanter des louanges et des grâces, elle serait toujours là pour le faire déchanter et le ramener à la réalité de sa situation. Aussi déplaisant celui puisse-t-il être pour son égo démesuré de petit prince de pacotilles.

La claque ne mit d’ailleurs pas longtemps à fuser mais ce ne fut pas de la douleur qui apparut sur le visage de l’esclave, bien que sa lèvre inférieure saignait et que sa joue rougissait, la marque de la main d’Eothain s’inscrivant sur cette dernière. Quel genre d’homme osait frapper une femme ? Un de la pire espèce lui aurait dit son père. Il n’avait jamais levé la main sur son épouse et encore moins sur ses enfants. Voilà le genre d’individus qui méritaient le respect, pas ce simulacre de tyran qui se trouvait devant elle. La soumission. L’obéissance. Le respect. Tant de choses qu’il n’obtiendrait jamais d’elle et encore moins, avec une telle attitude. Et la suite des évènements n’allait faire qu’empirer les choses entre eux, les enfoncer dans les abymes de ténèbres de la haine et de la répulsion. Répulsion qu’elle ressentit d’ailleurs quand il s’allongea sur elle. Ses pensées de la dernière fois où il s’était collé à elle revinrent et elle se demanda s’il allait se comporter comme le pire des salops avec elle. Elle retint son souffle, appréhendant la suite des évènements. Elle ne se laisserait pas faire bien évidemment mais elle n’était pas naïve pour autant. Il pesait bien plus lourd qu’elle, avait plus de force et surtout, une baguette magique. Elle tourna bien le visage sur le côté pour le rendre inaccessible, ne se doutant pas une seule seconde, que c’était après une autre partie de son corps que le brun en avait. Tout chez lui transpirait pourtant l’apparence de la luxure : son visage qu’il approchait du sien, ses lèvres qui effleuraient son menton et qui semblait en quête de plus, son bassin fortement appuyé contre le sien, la chaleur que son corps dégageait contre le sien, mais c’était son esprit malsain, torturé et tortionnaire qui l’animait et qui allait prendre son pied, au détriment de la blonde. Quand il s’empara de son bras, elle lui lança un regard farouche mais surtout, méfiant. Qu’allait-il faire ? L’attacher. Non, il ne se serait pas embêté à le faire manuellement mais avec s baguette. Baguette qu’il approcha d’ailleurs de sa peau, l’effleurant du bout de cette dernière. Et c’est en voyant la sombre lumière, en sentant la première vague de douleur, qu’elle comprit ce qu’il se passait, quelle folie s’était une nouvelle fois emparée du jeune homme.
La douleur était insupportable. Non seulement, elle avait l’impression qu’on lui gravait la chair avec un couteau si mal acéré qu’il devait s’y reprendre à plusieurs fois pour laisser sa marque mais en plus de cela, elle avait la sensation qu’un millier d’Eothain se trouvaient dans son crâne et qu’ils lançaient tous en cœur et dans la bonne humeur des doloris sur son pauvre cerveau. Elle allait devenir folle, elle en avait la sensation. Pourtant, à ce mal-être, à cette souffrance qui pouvait se lire dans son regard, se mêlaient toujours la force et l’insolence, alors qu’elle ne détournait pas le regard de son bureau. Elle ne lui donna pas la satisfaction de pleurer ou de détourner la tête, pas même quand il appuya sadiquement sur la plaie pour en effacer le surplus de sang et faire apparaître le terrible message. Eothain’s. Il était encore bien plus possessif qu’elle ne le pensait. Il ne lui en voulait pas pour l’irrespect, pour s’en être pris à sa fiancée ou même pour l’avoir ridiculisé. Non, il lui en voulait d’avoir prétendue devant tous ne pas être à lui mais elle à tous. Elle ne dit rien quand il parla et s’éloigna, se contentant de se relever, ne lui présentant que son dos alors qu’elle refermait mieux sa robe de chambre, restant immobile à fixer le mur devant elle. Finalement, Au bout d’un long moment qui aurait pu être assimilé à l’éternité, elle finit par entrouvrir les lèvres et par décliner un poème qu’elle avait écrit, il y a quelques années. Un poème sur lui. « This person I love so much is a person I can't stand... I hate his face, I hate his mind... But most of all I hate this time, This time I have to spend with him... I hate him, I hate him, I hate him with passion... I could never get over this hate. This hate builds and builds, Sooner or later i'll suffocate... This hate I have wil always stay, This hate I have will never go away... This hate I have will make him cry... This hate I have wiil make him die! But...only in my mind... »

Elle finit par se retourner lentement et calmement vers le jeune homme. Son regard était devenu froid et distant et elle le regardait comme elle ne l’avait jamais fait jusque-là. Comme un étranger, comme une personne que l’on voit sans réellement regarder. Elle finit par avancer elle s’arrêta pile devant lu, à quelques millimètres seulement, si bien que leurs corps, leurs mains, leurs lèvres se frôlaient. Une fois de plus, elle resta silencieuse, droite et fière alors qu’elle prenait la parole. « I used to think you were like me. You were attracted to the darkness. But, 'Thain, you are the darkness. » Elle pencha alors la tête sur le côté, la rapprochant de l’oreille du jeune homme alors qu’elle reprenait la parole, chuchotant cette fois-ci « Un jour, je ne pourrai plus le supporter Eothain. Je ne pourrai plus te supporter. Et je partirai. Simplement, comme ça. Comme si je n'avais jamais été dans ta vie. Comme si nous ne nous étions jamais rencontrés. Et tu te retrouveras seul. Complétement seul. Et tu n'auras que toi-même à blâmer. » Elle déposa un baiser tendre, doux et mélancolique sur le cou du jeune homme alors qu’elle se retirait, lui offrant un dernier regard vide de toute émotion alors qu’elle parait en direction de la salle de bain, en fermant la porte (mais pas à clef) derrière elle. Une fois dans la salle, elle laissa ses yeux se poser sur sa blessure puis sur la robe de servante qu’elle retrouva sur le sol et qu’elle se dépêcha de déchirer avec le tablier, laissant les lambeaux de vêtements tomber sur le sol alors qu’elle allumait le jet de la douche. Ne prenant pas le temps de retirer sa manche, elle s’assit directement sur le sol froid, alors qu’elle essayait de nettoyer sa plaie avec une éponge. Laissant son bras tomber mollement sur le sol, elle ferma les yeux, trempée jusqu’aux os, alors qu’elle essayait de faire disparaître la douleur dans sa tête et dans son bras mais surtout, tout au fond de son cœur.

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W. Eothain Lysaght
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SLYTHERIN because real friends help you incendio the bodies.

je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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parchemins : 262
maître/esclave : isÿe, la belle.
coté coeur ? : well, fuck that shit.


→ a little touch of magic
MON CAMP MAGIQUE: Les Pro-sang purs.
ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: je gagnerai.
MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES:

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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMer 20 Juin - 17:29

Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x04


Parfois, le silence était le meilleur de ses boucliers. Et la meilleure de ses armes. Quand il s'est détaché d'elle, il s'est efforcé d'ignorer son regard. Son putain de regard ambré, magnifique dans son insolence, terrible dans son arrogance. Il en avait marre, de ces putains d'yeux. Il avait envie de les lui arracher et de ne plus jamais les lui redonner, juste pour avoir le plaisir de la voir souffrir de la cécité, juste pour pouvoir les garder avec lui autant qu'il le voudrait. Il a reculé sans la lâcher des yeux mais elle ne lui présentait, désormais, plus que son dos mince. Il ignorait comment le prendre. D'un autre côté, son mauvais penchant lui murmurait que, enfin, il lui avait cloué le bec et qu'elle cesserait peut-être de l'embêter constamment. Avec un peu de chance. Mais son bon penchant, son esprit raisonnable, lui hurla au visage qu'il n'en était rien, que le félin se ramassait pour mieux bondir et tuer, que jamais elle ne se tairait. Il ne voulait pas qu'elle dise quoi que ce soit. Il voulait juste le silence, le plus complet silence pour entendre son coeur qui battait un tempo démesuré, son pauvre cœur qui s'enflammait d'excitation de la puissance, de la position de force qu'il avait adopté, quoi qu'elle en dise, quoi qu'elle en pense. Et la douce litanie s'est échappée des lèvres de la jeune femme. Une ritournelle terrible, qui restait dans la tête comme un air enivrant. C'était une poème, une poésie, une chanson, une ode à la vie et à leur relation. Pour lui, pour elle, pour eux. « This person I love so much is a person I can't stand... I hate his face, I hate his mind... But most of all I hate this time, This time I have to spend with him... I hate him, I hate him, I hate him with passion... I could never get over this hate. This hate builds and builds, Sooner or later i'll suffocate... This hate I have wil always stay, This hate I have will never go away... This hate I have will make him cry... This hate I have wiil make him die! But...only in my mind... » Il n'a rien dit, se contentant de la regarder se retourner. Il s'est demandé où elle avait bien pu lire cela mais n'a rien ajouté, littéralement, toujours plongé dans un silence et oubliant momentanément son interdiction de parler. De toutes manières, l'esclave n'était pas le genre de personne à qui l'on peut interdire quoi que ce soit. Leurs yeux se sont affrontés, comme à leur habitude, dans un combat effréné, coup de crochet, botte, coup bas, coup torve, coup tout court, coup au cœur. Elle s'est approchée, divine par ses cheveux ébouriffés, magnifique dans sa robe de chambre finalement fermée qui, pourtant, n'aurait su cacher la beauté qui irradiait d'elle. Oui, Isÿe était belle, intensément belle, une beauté atypique qui n'avait rien de commun à celle de Lucrèzia, par pur exemple. Lucrèzia était sophistiquée, très belle, attirante ; alors qu'Isÿe, elle, avait un véritable charme instinctif, bestial, qui ordinnait à la protection pour Everdeen, à la passion pour Eothain. Et il ne put que cligner des yeux en la regardant. You're supposed to love Lucky, dude. Stop this shit.

Et finalement, de millions de kilomètres, de mondes complètements différents, d’abîmes lancinants, la distance qui les séparait est devenue millimètres, intime proximité des cœurs séparés par les corps. Et quand elle a parlé, ses lèvres ont effleuré celles d'Eothain – et aucun n'a bougé. Lui n'osait pas briser le sortilège, la magie qui opérait – et elle, froide, blanche, silencieuse, ne voulait lui montrer que son arrogance, toujours. Mais qu'est-ce qu'elle était belle. Belle, oui, c'était le mot. Si Eothain avait eu connaissance de son vrai nom, il n'aurait pas hésité à l'appeler ainsi éternellement. Belle, belle, belle, comme une autre ritournelle, un énième poème. « I used to think you were like me. You were attracted to the darkness. But, 'Thain, » il y eut un léger silence théâtral, dérangeant. Ils se sont regardés mutuellement, animaux en cage, pauvres humains coincés sous la roue de la Vie, de l'Amour, de la Haine. Ses yeux. Le droit, le gauche. Le gauche, le droit. Ils étaient beaux à les lui arracher. « you are the darkness. » Douche froide. Une véritable douche froide qui lui tomba sur les épaules, les affaissa lui qui, naguère, se tenait toujours droit et fier, princier, comme on le lui avait appris. L'oeil droit, l'oeil gauche. Elle était belle. Belle à s'en faire mal. Morphologiquement, Eothain n'eut qu'une réaction. On pouvait voir, sur sa joue, ses muscles de mâchoires onduler sous sa peau diaphane, sans s'arrêter. Le self-control qu'il déployait, en cet instant précis, prenait des dimensions titanesques. Il ne dit rien. Il ne dit rien et ses lèvres se pincèrent légèrement, avides de l'insulter, de la frapper, de lui faire payer. Eternellement. Elle s'est penchée et l'odeur s'est faite plus forte. Son odeur lui agressa un instant les narines avant qu'il ne s'y habitue. Mais toujours ne bougeait-il pas. L'écoutait. Ses lèvres caressèrent doucement la peau de son oreille quand elle se mit à parler, lancinante, chuchotante : « Un jour, je ne pourrai plus le supporter Eothain. Je ne pourrai plus te supporter. Et je partirai. Simplement, comme ça. Comme si je n'avais jamais été dans ta vie. Comme si nous ne nous étions jamais rencontrés. Et tu te retrouveras seul. Complètement seul. Et tu n'auras que toi-même à blâmer. » Et elle a déposé ses douces lèvres, ses lèvres rouges, ses lèvres trop loin de celles d'Eothain dans le cou du jeune homme avant de s'envoler loin de son corps. Mais, toujours, elle aurait cette place singulière dans son cœur, dans ses os, dans tout ce qu'il le composait. Elle était en lui. Faisait partie de lui. Et, somme toute, il n'était rien sans elle. Plus rien ne le définissait. Eothain et Isÿe ou rien.

Elle a quitté la pièce et il s'est retourné, comme pour masquer ses faiblesses, sa honte. Ses mains sont montées sur son visage et, très vite, le bruit s'est fait entendre, ronronnement puis rugissement, torpille de feu et de rage, un grondement sourd et dur. Ses cordes vocales vibraient, se retenaient de lâcher le hurlement de fureur pure, se retenaient de cingler comme des fouets. Et quand la tension atteignit son paroxysme, les mains se sont glissées sur la table et, après s'y être prises à deux fois, l'ont renversée elle et son contenu parterre. Ignorant le bruit de verre cassé, ignorant le bordel indicible qu'il foutait dans la chambre de Bralleth Everdeen en cet instant précis, il dut faire appel à tout le maigre contrôle qu'il avait sur ses crises de colère pour ne pas faire du château un cataclysme, un retour de Tchernobyl, un cratère énorme. Il finit par s'asseoir sur le sofa qu'il venait de quitter, tendu comme un ressort, adoptant la position qu'il prenait très souvent ces temps-ci : prostré, coudes sur les genoux, doigts massant douloureusement les tempes. Ses yeux, fermés hermétiquement, ne semblaient laisser passer aucune lumière.

Après tout, il était l'obscurité.

C'est Isÿe qui l'a sorti de sa transe, en faisant grincer légèrement la porte de la salle de bains. Les yeux bleu froid sont redevenus bleu océan, comme à l'accoutumé, pailletés de ce léger vert enjolivant. Il l'a regardée et ses yeux ont glissé sur l'avant-bras désormais caché par une bandage idiot d'où suintait déjà du sang. Il a poussé un soupir. Même ainsi, elle restait belle. Quelle folie lui avait pris, de vouloir punir physiquement ce mannequin, cette ode à la beauté ? Sa propre folie lui faisait peur parfois. Il s'est levé lentement quand elle est complètement rentrée dans le salon et s'est rapproché d'elle de trois grands pas, attrapant à nouveau le bras et déchirant le bandage d'un mouvement. La blessure semblait déjà en train de s'infecter, saleté de magie noire de merde qui -- « faut désinfecter, idiote. » grogna le riche héritier en la tirant dans la salle de bains. Il ignora la feu robe de servante détruite dans un coin et tourna le robinet de la douche, tirant le bras de la jeune femme au-dessus de la baignoire. Très vite, l'eau se mit à couler et le transparent est devenu rose en se mélangeant au sang moldu de la jolie jeune fille. Il sortit sa baguette de la main gauche, la droite tenant fermement le coude de la jeune femme de peur qu'elle ne s'enfuie. « J’espère que tu seras égale à toi-même et que tu ne vas pas te plaindre. » l'avertit-il avant d'agiter la tige de bois et avant que l'eau, pure, ne se transforme en un alcool plus proche de la absolue vodka que de la simple bière. Après une minute de ce rinçage douloureux, il désactiva le sortilège et en jeta un autre – aussitôt trois larges bandages en gaze vinrent s'enrouler fermement autour du bras d'Isÿe, comprimant correctement la blessure. « Voilà. » fier de lui, il tapota le mot sans se soucier si cela lui faisait mal. Il la ramena dans le salon et la fit s'asseoir sur une chaise alors qu'il prenait place en face. Plutôt idiot vu qu'aucune table ne les séparait, celle-ci coulant des beaux jours sur le sol à leurs pieds. « Je suis prêt à passer l'éponge pour cette fois, Isÿe. On est quittes, d'accord ? » Les mots lui brûlaient la langue. « Maintenant, sois sympa avec Lucrèzia, ok ? Je ne te demande pas des excuses, juste d'être gentille un temps avec elle, le temps que les choses se tassent. Et tu dormiras désormais dans mes appartements. »Il jeta un regard dégoûté à la pièce qui les entourait. « Je t'aménagerai une couche ou une... pièce. Mais tu ne remets plus les pieds ici après dix heures du soir – ce qui te laisse quoi ? Quarante-cinq minutes après le couvre-feu. C'est tout. Vaque à tes occupations, n'embête pas inutilement les autres familles, soit serviable et gentille avec Lucky. Je crains devoir te dire que si tu ne fais pas ces efforts pour toi, je n'en ferai pas plus – et, malheureusement, Lucky m'a demandé de te punir plus franchement. Donc tu sais à quoi tu t'attends. » Il se pencha vers elle et lui saisit le bras. Son index se mit à appuyer sur le bandage et, très vite, le sang afflua et, même s'il s'étendait à n'en plus finir comme n'importe quel liquide, on pouvait bel et bien comprendre qu'il parlait du mot désormais gravé dans la chair de la jeune femme. « Tu es à moi. Pas à Bralleth. Ni à personne d'autre. » Et il la lâcha, se redressa sur sa chaise et croisa les jambes, cheville sur le genoux. Il ne repartirait que lorsqu'elle accepterait ces conditions ou, plutôt : ses conditions.
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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
MUDBLOOD next time, make it hurt bitch.

BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMer 20 Juin - 20:45

eothain&isÿe
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Belle n’avait jamais réellement compris pourquoi sa mère l’avait nommée ainsi. Pour elle, c’était le prénom le moins adapté à son apparence, à ce qu’elle était. Saige était belle. Sa mère était belle. Même la catin de Borthwick était belle. Elle, elle était laide. Moche comme un troll et elle en avait conscience depuis toujours. Elle ne serait jamais comme ces filles belles comme le jour, pour qui les hommes se damneraient. Mais dans un sens, ça ne la dérangeait pas. Elle n’avait pas besoin qu’un garçon soit à ses pieds et prêt à tout pour elle. Elle n’avait pas besoin d’être la compagne de qui que ce soit pour se sentir bien. Elle était indépendante et c’était très bien comme ça, ça n’était pas près de changer. Et cette hideuse trace sur son bras ne changerait rien. Eothain était sadique mais Eothain était naïf également : pensait-il réellement qu’il suffisait d’inscrire son nom sur le bras pour changer quoi que ce soit ? Elle pensa sincèrement à s’emparer d’un couteau pour compléter et terminer ce qu’il avait écrit. Eothain’s a jerk, ça sonnait bien, non ? Et la tête qu’il tirerait en voyant à quel point elle avait détruit son « œuvre ». Malgré elle, elle eut un petit rire moqueur alors qu’elle laissait couler l’eau sur son visage. Il serait probablement fou de rage. Oui, elle ferait ça. Mais plus tard. Pour l’heure, elle devait déjà s’occuper de son bras, si elle ne voulait pas le perdre à cause d’une infection. Elle ne comptait pas vraiment sur l'infirmière pour lui donner de quoi se soigner. Elle allait devoir improviser. Encore. Et elle reviendrait plus tard demander à Bralleth de s’occuper de ça. Ou pas finalement. Elle irait plutôt voir Caïn, le lion deviendrait fou de rage s’il voyait ce que le serpent lui avait fait. Et assez de sang avait coulé pour le jour. Elle se releva difficilement : sa tête tournait et elle avait déjà perdu beaucoup de sang. Pourtant, c’est droite et fière qu’elle retourna dans la chambre, pour voir le carnage qu’avait fait Eothain en son absence. Elle soupira de nouveau : il était intenable. Il aurait bien besoin d’une claque de temps à autres mais elle était trop fatiguée pour le moment pour s’occuper de le remettre à sa place. Elle n’eut pas le temps de prendre la parole qu’il se précipitait déjà vers elle, lui faisant hausser un sourcil alors qu’elle détournait son visage sur le côté. Typique du jeune homme : je te blesse et je m’en veux mais j’ai trop de fierté pour l’avouer. Elle ne prononça pas le moindre mot alors qu’il prenait soin d’elle, pas plus quand il lui fit affreusement mal avec l’alcool que quand il banda sa plaie. Elle garda également ses lèvres closes quand il la força à s’asseoir sur une chaise et quand il lui tint son petit discours. Elle était froide, distante et visiblement, complétement désintéressée par tout ce qu’il lui racontait, comme par sa menace sur son bras. Quand il eut fini, elle se releva et remit la table comme il le fallait en commençant à ramasser les affaires tomber sur le sol « Tu n’es pas dans ta chambre, Eothain, évite donc de casser les choses qui ne t’appartiennent pas, s’il te plait. » La voix avait été très calme, impassible. Mais aussi froide. Elle ne le regardait pas le moins du monde, comme s’il n’était pas là, comme s’il ne l’intéressait pas. Quand elle eut finit, elle se rassit en croisant sa jambe et elle sembla pensive un petit moment, comme si elle évaluait les propos et la proposition qu’il venait de lui faire. Finalement, au bout d’un moment, elle prit la parole, les coudes sur la table, le menton sur la main.

« Je ne pourrai pas être sympathique avec Borthwick, mais je peux l’éviter pour éviter tout autre… désagrément. » Le dégout avait été plus qu’évident quand elle avait prononcé le nom de son ennemie et cette dernière soupira en croisant les bras sur sa poitrine en fronçant les sourcils « Pour le reste… Je ne comprends pas vraiment. Qu’est-ce que ça change que je vois Bralleth à midi ou à minuit ? Si on a quelque chose à faire ensemble ou à se dire, l’heure n’y changera rien. Puis je ne comprends pas vraiment non plus pourquoi tu veux m’installer… attends tu as dit quoi… une couche dans ta chambre ? J’ai déjà un lit avec les autres esclaves et ça me va très bien. Pas besoin de s’embêter à m’en installer un autre ailleurs et encore moins dans ta chambre. » Elle fit un vague geste de la main en se relevant pour se rapprocher du lit, alors qu’elle s’appuyait contre le baldaquin de ce dernier, les yeux fermés, comme si elle se calmait mais finalement, ce fut un léger rire qui sortit de ses lèvres, léger et clairement amusé. Elle rouvrit les yeux et elle darda ses prunelles malicieuses sur son vis-à-vis alors qu’elle lui présentait finalement que son dos, alors qu’elle entreprenait de ranger des affaires à elle qui trainait sur le lit « Bralleth ne me considère pas comme sienne et il ne dirait jamais une telle chose à mon sujet, ni au sujet de qui que ce soit d’ailleurs. Il n’y a que toi pour croire que l’on peut posséder des gens, Eothain. » Elle sentit rapidement la présence du brun dans son dos mais cette fois-ci, ce fut elle qui réagit avant lui : en se retournant, elle lui fit un petit croche-pied alors qu’elle se poussait qui le fit tomber sur le dos sur le lit alors qu’elle finissait par grimper sur lui. Elle s’assit à califourchon à son tour sur son bassin alors qu’elle le bloquait totalement, l’empêchant de bouger. Ses jambes étaient enroulées autour des siennes et ses bras tenaient fermement ses poignets au-dessus de la tête du jeune homme alors qu’elle lui lançait un regard victorieux, un sourire moqueur arrondissant la courbe de ses lèvres. « Maintenant, à mon tour de poser les questions…. » Son visage redevint alors étonnamment sérieux alors qu’elle penchait son visage dans sa direction, ne s’arrêtant qu’à quelques centimètres de ce dernier « Pourquoi tu m’as embrassée cette nuit-là ? » La voix n’avait été qu’un souffle, un murmure mais elle savait qu’Eothain l’avait entendu. Elle le dardait du regard, cherchant au fond de ses prunelles la moindre once de vérité. La position dans laquelle les deux jeunes gens était plus qu’équivoque : elle sur lui, le chevauchant et le maintenant prisonnier, lui, allongé sous une fille presque nue donc la robe de chambre ne servait qu’à cacher moyennement une quasi-nudité. Si quelqu’un arrivait à cet instant, il pourrait penser interrompre une scène passionnelle et intensive. Mais il n’en était rien. Du moins, pas tout à fait.


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je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyDim 24 Juin - 21:13

Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x05


Il avait sans doute l'air idiot mais il ne se sentait pas idiot. Le seul mot qui lui venait à l'esprit, pour se décrire en cet instant donné, était : responsable. Une poigne de fer dans aucun gant de velours, non, bien sûr que non. The right thing to do. Eothain était un homme fait de règles, de principe, d'une dureté qui n'avait rien à envier au granit. Et il a affronté son regard avec froideur et placidité, son cœur se calmant enfin et le remplissait d'une certaine sérénité sévère. Il l'a regardée, de haut, s'accroupir pour ranger le désordre qu'il avait commis dans sa crise passagère de colère et de folie. Et il a grincé des dents à l'encontre de cette insolente jeune femme, répliquant volontiers mot pour mot à chaque insulte quand il lui demandait de lui apporter un verre d'eau et s'agenouillant aussitôt pour Bralleth Everdeen – dans les deux sens du terme, d'après la pensée de l'héritier Lysaght. « Tu n’es pas dans ta chambre, Eothain, évite donc de casser les choses qui ne t’appartiennent pas, s’il te plait. » Le pire était sans doute qu'elle tentait de lui faire la morale, de le faire regretter des gestes auxquels il ne pensait déjà plus. Il l'a toisée de haut, toujours, attendant silencieusement qu'elle veuille bien répondre à ses exigences pour lui permettre de rejoindre au plus vite Lucky à Serpentard – et pour lui permettre, surtout, de se réconcilier avec elle et de ne pas déclencher la Troisième Guerre Mondiale. Son pied cognait dans un rythme endiablé le parquet de la pièce et, une fois la table remise en place sans les affaires dessus, il posa aussitôt ses bras dessus avec un air sérieux. Véritable homme d'affaires sorcier, ce dragon (même si la comparaison ne lui aurait pas plu). « Je ne pourrai pas être sympathique avec Borthwick, mais je peux l’éviter pour éviter tout autre… désagrément. Pour le reste… Je ne comprends pas vraiment. Qu’est-ce que ça change que je vois Bralleth à midi ou à minuit ? Si on a quelque chose à faire ensemble ou à se dire, l’heure n’y changera rien. Puis je ne comprends pas vraiment non plus pourquoi tu veux m’installer… attends tu as dit quoi… une couche dans ta chambre ? J’ai déjà un lit avec les autres esclaves et ça me va très bien. Pas besoin de s’embêter à m’en installer un autre ailleurs et encore moins dans ta chambre. » Il l'écouta ainsi déblatérer. Il grinça des dents. « Ne me prends pas pour un sot, Isÿe. Mais soit. Sauf que maintenant, tu respectes le couvre-feu et tu dors dans ton lit. Ne me dis pas que tu le fais tous les soirs, je sais que non. » Et il le savait de source sûre. C'était fou, de voir tous les esclaves savamment endoctrinés par les camps – ceux dont la résistance et la puissance mentale étaient assez faibles pour céder au camps des purs. Des idiots.

Elle a bougé, est allée sur le lit et, comme une ombre, pour l'empêcher de s'enfuir, il l'a suivie du regard. « Bralleth ne me considère pas comme sienne et il ne dirait jamais une telle chose à mon sujet, ni au sujet de qui que ce soit d’ailleurs. Il n’y a que toi pour croire que l’on peut posséder des gens, Eothain. » Un léger sourire, suivi d'un long ricanement moqueur, déchira les lèvres du brun héritier. Il la regardait avec une réelle lueur d'amusement dans l'oeil, souriait sincèrement. « I bought you. » a-t-il juste dit et, dans sa tête, cela résolvait tout. Il l'avait achetée. Et du coup, elle était sienne. Comme quand on achetait une lampe, un chien, un chat, une babiole. « And you're mine. That's how it works. » Oui, le monde roulait ainsi, acide, terrible, horrible, suprématie suprême de chacun, infériorité inférieure d'autres. Ils s'achetaient entre eux et s'appartenaient. Et même s'il ne le dirait pas maintenant, Eothain savait qu'elle était sienne pour plein d'autres raisons. Ils étaient liés, non pas par les liens maître-esclave mais par le fil rouge ou blanc qui reliait les cœurs, les faisaient battre à l'unisson. Ce même fil qui sortait Eothain de ses gonds et qui forçait Isÿe à rester. Un fil si près de la paire de ciseaux... Il l'a rejoint sur le lit car il se demandait ce qu'elle mijotait depuis tout à l'air.. sans s'attendre à sa prise de catch ninja inopinée et le brusque revirement de situation. Il détestait cela. Elle le surplombait de toute sa suffisance, le bloquait avec une plus forte poigne qu'il n'aurait pu lui imaginer d'avoir. Il ne pouvait, tout simplement, pas bouger. Alors il la regardait, haineux, avec un regard annonciateur de plein de tortures, véritable promesse des souffrances à venir... même s'il ne pouvait toujours pas bouger. Elle se penchait vers lui et il eut peur, un instant, que ses lèvres de pestiférée ne le touchent. Ce qui aurait été complètement différent si, lui, l'embrassait. « Maintenant, à mon tour de poser les questions… pourquoi tu m’as embrassée cette nuit-là ? » Très vite, questions et réponses s'enchaînèrent. Le rythme était saccadé mais logique, chacun lançant sa phrase tantôt avec acidité tantôt avec suffisance. Ils ne se lâchaient pas du regard. « Are you a pervert ? » demanda-t-elle après son premier silence. « Non parce que tu devais vraiment être en manque, quand même. » « Ma fiancée me suffit. » « Si t'as Borthwick, pourquoi tu m'as embrassée moi et pas elle ? » « Tsss... » « C'était bon ? » « De quoi ? » « M'embrasser. » « Dégoûtant. Tu m'lâches, maintenant ? » « Je ne te crois pas. » « Tu devrais. » « Alors pourquoi tu m'as empêchée d'arrêter le baiser lorsque j'ai voulu le faire ? » « Dégage. » « Non. » « Isÿe... » « Prouve-le. » « Laisse moi tranquille, mince. » « Prouve-le moi, que tu as trouvé ça dégoûtant. » Elle n'en démordait donc pas. « Euuh... dégage ? Rien que ta tête me révulse, en cet instant précis. » « Soit, je vais donc aller voir certains dont ma tête ne les dérange pas... et peut-être mes lèvres non plus. » « Bon, Isÿe, tu m'lâches ? » Elle fit mine de partir tout en disant, à l'air passablement énervée : « Oui ! Bonne soirée avec je ne sais qui de moins dégoûtant que moi, moi je vais trouver quelqu'un qui me trouvera potable ! » Il l'en empêcha aussi, malheureux du malentendu – et trop fier pour l'avouer. « Pas question, j'ai pas dit que... » et voilà. Il l'imaginait dans les bras d'autres hommes. La colère, aussitôt, étreignit sa poigne de fer sur son cœur. Il grinça des dents sans rien ajouter.
Fuis moi je te suis.
Suis moi je te fuis.


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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
MUDBLOOD next time, make it hurt bitch.

BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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parchemins : 1120
maître/esclave : eothain, le crétin.
coté coeur ? : joker.


→ a little touch of magic
MON CAMP MAGIQUE: Les Rebelles
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyDim 24 Juin - 22:13

eothain&isÿe
“True love burns the brightest, but the brightest flames leave the deepest scars”





Eothain et Isÿe n’avaient rien à envier à la guerre froide qui avait opposé les Etats-Unis et la Russie. Entre eux, chaque mot, chaque geste reflétait bien plus que leur simple existence. Rien n’était dû au hasard entre les deux jeunes gens et le moindre petit accroc dans le mécanisme de leurs âmes entremêlées suffisait à enclencher une cascade de conséquences plus désastreuses les unes que les autres. Aucun répit entre les deux ennemis amoureux, juste la passion et la guerre, juste la haine et son enfer quotidien. Plus Eothain la malmenait, plus Isÿe était indomptable. Plus il la brimait, plus elle se montrait sauvage. Pourtant, la jeune fille n’était pas qu’un fauve en cage prête à mordre tous ceux qui avaient le malheur de l’approcher, loin de là. La lionne terrible pouvait se transformer en chatte adorable et câline, à l’écoute des moindres désirs de ses proches. C’était pour Bralleth qu’elle avait relevé la table et ramassé les affaires, histoire qu’il ne retrouve pas son chez lui dans un bordel monstrueux à son retour. Il serait déjà assez paniqué s’il ne la voyait pas présente, alors si son appartement était sans dessus dessous, inutile de dire qu’il allait piquer une véritable crise. Et elle ne voulait pas non plus avoir à gérer un Bralleth ivre de rage. Inutile de dire que ce cher Eothain perdrait quelques dents si jamais l’Everdeen en venait à passer toute sa colère sur lui. Bralleth avait beau être un homme doux, il ne fallait pas le chercher et surtout, s’en prendre à ses proches. Mais heureusement pour lui et pour ses nerfs, Isÿe était assez grande pour prendre soin d’elle-même. Grand bien lui fasse, elle en avait besoin avec un bourreau tel que le jeune homme qui se trouvait devant elle. Eothain était réellement un petit roi sans couronne. Il se comportait avec arrogance et parfois même cruauté, il pensait que tout lui était dû et acquis et il traitait mal ceux qui l’entouraient et qu’il ne jugeait pas digne de lui. Mais malheureusement pour son égo aussi grand que la Grande-Bretagne, Isÿe n’était pas du genre à caresser les gens dans le sens du poil quand elle trouvait qu’ils étaient en tort. Et Eothain avait véritablement besoin que quelqu’un lui sonne les cloches pour lui ouvrir les yeux. Pour qu’il se rende compte du monstre qu’il risquait de devenir s’il continuait dans cette voix. Elle eut un sourire arrogant alors qu’il reprenait la parole, son doigt jouant avec un des verres qu’elle avait ramassé, songeuse et paradoxalement, bien présente dans la discussion. « Je n’ai jamais caché le fait que j’aimais visiter d’autres lits que le mien. Je n’ai jamais aimée dormir seule. » En effet, il n’était pas rare qu’elle rejoigne Bralleth ou Saige dans leurs lits, et ce, depuis sa toute jeune enfance et elle ne voyait pas pourquoi elle allait changer pour les beaux yeux du Serpentard. Il se fourrait le doigt dans la gorge jusqu’à l’estomac s’il pensait sincèrement qu’elle allait l’écouter, pour une fois. Elle n’en ferait encore qu’à sa tête. Comme toujours.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la phrase d’Eothain la fit éclater d’un rire sincèrement amusée mais également moqueur alors qu’elle le provoquait du regard, allongée sur le lit de Bralleth. « Oh non. Ça ne marche pas comme ça. Et ça ne marchera jamais comme ça. » Une phrase à plusieurs sens, bien qu’ils ne soient pas tous aussi évidents les uns que les autres. Non, cela ne marcherait jamais entre eux s’il continuait à se comporter de la sorte avec elle. S’il la prenait comme acquise, s’il la traitait comme une chose et non comme une personne. « Personne ne peut m’acheter Eothain et si tu ne l’as pas compris au bout de huit ans, je trouve ça triste pour toi. Cela démontre que tu n’es pas aussi intelligent que tu le crois. » Elle eut un léger sourire goguenard alors qu’elle faisait un vague mouvement de la main, pour expliciter ses propos. « Je suis comme le vent. Tu peux me ressentir tout autour de toi, tu peux m’espérer, me haïr mais tu ne peux ni m’attraper ni m’enfermer. Tôt ou tard, je finirai toujours par m’échapper si c’est ce que je désire… » Oui, elle était le vent, et rien ni personne ne pouvait arrêter ce dernier, ni Belle Proserpine Windsor. Elle ne mit d’ailleurs pas longtemps à lui montrer qu’elle n’était pas une frêle demoiselle en détresse, une de ces poupées barbies seulement bonnes à se pouponner et à paraître belles au bras d’un homme. Elle l’immobilisa de toute sa force cachée sur le lit de son ami, le poussant à un interrogatoire dont les réponses ô combien désagréables firent naître une idée tordue mais bien délicieuse dans l’esprit échauffé de la jeune femme. Si Eothain se murait dans le mensonge et dans la fuite, il suffisait de le confronter à la même situation, mais cette fois-ci inversé, pour qu’il assume enfin ses actes. C’est pourquoi, alors qu’elle feintait de partir – sachant pertinemment qu’il l’en empêcherait – elle se retourna quand il le fit pour planter ses lèvres sur les siennes, les dévorant avec férocité et passion. Si Eothain trouvait cela dégoutant, il n’aurait aucun mal à la repousser, à assumer qu’il ne la désirait pas, comme il l’avait désirée dans sa chambre. Jouait-elle vraiment la comédie à cet instant ? Elle semblait si impliquée dans le baiser, si tentée et paradoxalement tentatrice qu’il était difficile de l’affirmer à coup sûr et l’on pouvait se demander si elle ne se laissait pas elle-même avoir par le revers de ses propres désirs. Le baiser que la jeune fille donna au jeune homme n’avait rien de ce baiser de contes de fée, timide et maladroit, loin de là. Il était aussi sauvage qu’elle, enfiévré à l’extrême, comme si l’enfer lui-même le dictait à l’esprit de l’esclave. Une de ses mains s’était nichée sur la nuque du brun et entre ses doigts agiles, des mèches noires de cheveux s’enroulaient alors que de son autre main glissée sous la chemise du brun, elle remontait le ventre pâle et musclé, traçant à même la peau des arabesques faites du feu de la passion. Elle lui dévorait les lèvres, les embrassant, les suçant, les mordillant. Elle se collait à lui, laissant ses courbes épouser celle du jeune homme, leurs corps s’étreindre et leurs souffles se mélanger. Elle n’était plus que passion, passion destructrice mais ô combien enivrante. Elle n’était plus qu’une flamme vibrante, les lèvres exigeantes et quémandeuses pour plus contre celles tentatrices du brun. Elle n’était plus que flamboyante. The girl on fire.



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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
SLYTHERIN because real friends help you incendio the bodies.

je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMar 3 Juil - 0:21

Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x06


Il l'avait tirée d'un coup sec, vindicatif, orgueilleux un peu. Il ne voulait pas qu'elle parte, qu'elle rejoigne d'autres hommes, d'autres femmes, quelqu'un d'autre que lui. En plus, songea-t-il sans pour autant réussi à se convaincre, qu'il devait achever de la punir ou Lucrèzia allait encore criser et il allait encore s'en prendre plein la gueule. Il s'apprêtait à lui dire quelque chose de savant genre « minute papillon, très chère esclave, je crains ne pas en avoir fini avec toi » (en légèrement moins classieux, évidemment, le tout arrosé de mépris et certainement d'injures)... lorsqu'elle a plaqué ses lèvres contre les siennes. Ce qui a nettement dérouté Eothain qui, dans un premier temps, est resté de glace, comme indifférent au divin baiser que Isÿe lui offrait, étonnamment. Fronçant les sourcils, paupières grandes ouvertes sur ses iris incrédules, il dut finalement se rendre à l'évidence : Isÿe, son esclave, une née-moldue sans importance, ni grade, ni baguette... était bel et bien en train de l'embrasser. Autant dire que le brun ne sut quoi faire dans un premier temps. C'était pile le genre de situation qu'il détestait. Le genre de situation où il perdait le contrôle (ou, tout du moins : il ne l'avait pas). Elle était là, féline, maîtresse de la situation, plus vindicative qu'il ne le serait jamais et il était là, obéissant, subissant plus que ne participant, tentant une réponse là où il n'y a pas de question. C'était le genre de baisers dont on se souvient toute sa vie. Eothain avait déjà embrassé Lucrèzia, une petite douzaine de fois peut-être. En public, pour onze fois – en privé, la première fois, la fois où ils s'étaient disputés, où lui-même avait compris qu'il ne tournait pas rond. Après, il avait une fois embrassé Isÿe. Sur le coup de l'émotion. C'était notamment à cause de la date anniversaire de sa mère. Pas sa mort, non, sa naissance. Eothain s'était souvent demandé pourquoi les gens préféraient fêter la mort que la naissance des défunts. Lui fêtait l'une, dénigrait l'autre avec tristesse. Dans son armada de sentiments, il l'avait embrassée, lui avait déchiré les lèvres, un peu comme elle faisait maintenant. Sauf que là où elle utilisait un semblant de tendresse et de douceur et une énormité de passion, de désir trop longuement contenus, lui n'avait été que monstre de violence et d'envie, symbole des péchés dont il était pécheur, représentation même de sa lignée, son sang, son moule. Oui, Eothain avait parfaitement épousé le moule qu'on lui avait offert, devenant ce petit con arrogant de Serpentard que tous devaient détester en ce jour précis. Surtout Isÿe. Il avait osé abuser d'elle, lui qui aurait préféré se prétendre gentleman que tortionnaire ; il l'avait embrassée sans sa permission, lui qui aurait préféré lui faire la cour plutôt que de la violenter ; il l'avait soumise, lui qui aurait préféré la traiter d'égale que d'esclave. Et elle le lui faisait payer avec ce baiser, amer de goût, sucré de jeu, lourd de sens.

Malgré tout ce qu'on lui avait inculqué, tout ce qui était entré dans sa tête en bonne et due forme, oui, Eothain ne trouvait pas la force pour la repousser. Cela lui semblait, en fait, impossible. Ses lèvres, si tentatrices ; son corps, si chaud, si proche, contre le sien ; et ses doigts de fée, dans sa nuque, qui trituraient des mèches de cheveux avec une douceur propre à ce genre de baisers. Leurs lèvres jouaient, se détachaient, revenaient irrémédiablement les unes contre les autres, comme aimantées ou reliées par un quelconque fil tissé par le destin. Isÿe et Eothain avaient toujours été reliés par un quelconque fil tissé par ce putain de destin. Et quand elle a détaché ses lèvres des siennes, il l'a regardée, éperdu, incrédule, à la fois ravi et à la fois dégoûté de ce qui venait de se passer. Même s'il aurait su quoi dire, il n'aurait pas pu savoir comment le dire tant le moment présent semblait hors du temps, hors de leurs caractères respectifs, improbable. Alors elle a souri, légèrement méprisante, arrogante, en se détachant encore plus vite que l'éclair – et lui, pas assez véloce, n'a attrapé que le vide en tentant de la retenir. « Je le savais bien. » Il arqua un sourcil en s'asseyant au bord du lit, se passant une main dans les cheveux en espérant les arranger un peu – car, évidemment, tout cet énervement n'avait pu que le décoiffer, pour ne rien arranger, et froisser ses vêtements. « De quoi donc ? » finit-il par demander du bout des lèvres, encore empreintes du goût de celles de l'esclave. Il la regardait sérieusement, caché derrière une mèche rebelle de cheveux bruns ébouriffés, la moue à mi-chemin entre l'indifférence pure et la rêverie sensible. « Que je ne te dégoûtais pas. » La phrase sonna comme un glas dans la chambre, réduisant la légère chaleur, la légère passion que le jeune homme avait pu ressentir, cette agréable sensation dans le bas du ventre, cette excitation qui remontait le long de sa colonne vertébrale, ses doigts qui ne cessaient de triturer les plis de sa chemise, vaguement, tremblants, tout ça, s'arrêta net. Elle le dégoûtait. Parfois, c'était si dur de s'en rappeler. Mais elle avait raison. Dur retour à la réalité, dure chute d'Icare qui a fricoté trop près du soleil. Un sourire torve s'invite sur les lèvres du jeune héritier qui, très vite, replace ses cheveux en arrière en se relevant, redressant son col de chemise et époussetant ses vêtements. Il darda ses yeux dans ceux d'Isÿe, toute froideur retrouvée. Leurs yeux se battaient, deux véritables armées bien rangées prêtes à en découvre pour gagner. Et, finalement, après une poignée de secondes de ce combat silencieux, un large sourire vint étirer les lèvres d'Eothain, un sourire affreusement méprisant et supérieur. « Tu me dégoûtes. Tu me dégoûtes, vraiment, mais tu ne peux pas dire que ce n'était rien, ce que tu m'as donné, à moi. C'était quelque chose. Un grand n'importe quoi. Ne recommence plus. » Il insista bien sur qui avait donné à qui. Il se rapprocha d'elle, encore, toujours, jusqu'à ce que leurs nez se touchent presque, jusqu'à ce que leurs yeux ne soient qu'à quelques maigrelets centimètres de différence, continuant éternellement de se défier. « Tu te trompes. Tu me dégoûtes. Ton sang me dégoûte, ton comportement me dégoûte, ta présence me dégoûte. Tout en toi représente ce que je déteste, ce que je méprise. » Il renifla, dédaigneux, sans pour autant s'écarter ou ciller du regard. Le ton était froid, acide... sincère.


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BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMar 3 Juil - 10:27

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Isÿe n’était pas faite pour être esclave - si on pouvait imaginer que quelqu’un puisse l’être. Elle était bien trop libre d’esprit, bien trop insoumise de nature pour cela. Elle était ce dragon indomptable, trop beau et trop fier pour ployer devant le dragonnier, la bête qu’Eothain pourrait tenter encore et encore de mater, sans grand succès. Dans ses veines, ce sang si impur aux yeux du brun, ce sang qui coulait en elle était celui de la liberté et de l’honneur, celui de la révolte et de la justice. Il pouvait couler, il pouvait être souillé par sa putain de magie noire, cela ne changeait rien à sa nature profonde. Il était à l’image de celle dont il permettait la vie et rien ni personne ne pourrait changer cela, encore moins le sorcier qui pourtant s’y évertuait avec une certaine ferveur. Mais on ne change pas une Windsor. Les membres de cette famille déchue ont la tête dure et il allait devoir le comprendre. Il pouvait la brumer, il pouvait l’amener plus bas que terre, elle serait toujours au-dessus de lui. Pas parce qu’elle était une princesse, non. Parce qu’elle n’était pas son esclave, malgré tous les efforts qu’il pouvait déployer pour la faire plier. Parce qu’elle ne plierait jamais l’échine. Parce qu’elle ne serait jamais ce qu’il voudrait qu’elle soit. Parce qu’il pouvait bien penser ce qu’il voulait, dans ce drôle de duo qu’ils formaient, l’Alpha, c’était elle. Et c’est à travers cet échange buccal, par leurs lèvres scellées qu’elle allait le lui prouver. Le baiser d’Eothain n’avait été que violence, obscénité malade et folie passagère. Il se voulait dominateur, il se voulait forcé mais c’était en cela qu’il ne l’était pas. Il n’avait pas soulevé dans le cœur d’Isÿe d’autres sentiments que le dégoût ou le mépris. Il n’avait pas fait naître en elle un trouble et un désir insatiable. Il l’avait offensée, il l’avait révolté. Mais il n’avait pas ébranlé ses sentiments. C’était en cela que le baiser qu’Isÿe offrait à Eothain était d’un tout autre niveau, d’une toute autre nature. Il n’était pas la manifestation d’un besoin de domination, d’une auto-persuasion de pouvoir. Il était à l’image de la personne qui le donnait : sauvage, envoûtant et passionné. A la brusquerie presque animale se mélangeait la douceur d’un cœur tendre et la passion d’une amante fidèle. Il était caressant et taquin, quémandeur et gourmand. Il faisait vriller leurs cœurs à l’unisson, soudait entre leurs âmes un pacte secret dans un goût d’interdit ô combien délicieux. Il faisait trembler, hésiter sur ce qui était vraiment bien ou mal, ce qui était juste et ce qui ne l’était pas. Plus encore, il était le battement d’aile de papillon qui pouvait déclencher la tempête dans un cœur amoureux qui se voilait la face. Le baiser qu’Isÿe offrit à Eothain était de la même nature que celui que l’on pouvait trouver dans les grands romans d’amour et dont la réalité semblait trop fade en comparaison. Il était tout ce dont il pouvait secrètement rêver et haïr en même temps. Il était une autre Isÿe, offerte dans un secret de lèvres scellées au jeune homme.

Mais il était aussi une preuve, malgré tout ce que le brun pouvait bien dire, malgré tout le venin qu’il pouvait cracher à la figure de la jeune fille. Il était comme la biche face au chasseur, acculé et repoussé dans ses derniers retranchements. Aujourd’hui, il était le grand perdant et elle la grande gagnante. Voilà pourquoi elle accueillit chacune de ses remarques acerbes avec un de ses grands sourires si hautains, si moqueurs. Au fond de ses prunelles ambrées brûlait la flamme si particulière de la victoire éclatante, de l’insoumission retrouvée. Voilà pourquoi, remontant ses mains, elle commença à renouer correctement le nœud de la cravate du jeune, chuchotant à peine mais sachant que ses paroles retentiraient dans les oreilles du jeune homme comme le plus violent des tambours. «This is so interesting to see you trying to fool yourself. How fascinating…»

Elle finit de le rhabiller correctement mais elle ne se recula pas pour autant alors qu’elle penchait légèrement sa tête sur le côté, ses yeux dans les siens, un duel sans fin entre eux. Elle finit par prendre de nouveau la parole, cette fois-ci sur le ton de la conversation, mais un brin de malice et de moquerie flottant quand même dans les sonorités de ses mots. « Je ne doute pas une seule seconde que mon sang ou même encore mon comportement te dégoutent. Je n’en ai jamais douté. Les préjugés ridicules de ton monde sont inscrits en toi comme une maladie infectieuse qui aurait bien besoin d’être traitée avant qu’elle ne te détruise totalement. Mais Eothain... Ce qui te dégoute, ce n’est pas moi à proprement parler… » Elle se mit alors sur la pointe des pieds et elle approcha ses lèvres de l’oreille du brun, frôlant la peau de cette dernière alors qu’elle reprenait la parole, en chuchotant cette fois-ci. « C’est le plaisir que tu as pris dans ce baiser. Tu peux monter sur tes grands chevaux et jurer le contraire mais tu es le seul que tu parviendras à convaincre. Tu as aimé. Tu as désiré bien plus encore. Tu m’as désirée, moi la sang-de-bourbe. Tu as brûlé pour moi le temps d’un baiser. Et tu pourras raconter tous les mensonges que tu veux pour te voiler la face, ton corps lu n’est pas un aussi bon menteur et il t’a trahi de bien des manières. » Elle eut un sourire contre son oreille alors qu’elle embrassait son cou juste en dessous de son oreille avant de se reculer en lançant un dernier murmure, une dernière phrase lourde de sens. « Lips don’t lie. » Elle s’écarta alors de lui alors qu’elle s’approchait du miroir de Bralleth pour remettre ses cheveux correctement, ainsi que la robe de chambre. Elle finit cependant par attraper dans le reflet le regard d’Eothain auquel elle offrit un de ses sourires un brin arrogant, un brin mystérieux alors qu’elle lançait une dernière petite bombe à l’intention de ce dernier, histoire de briser ce mur d’illusions qu’il s’était construit quant à ce qui venait de se passer. « Oh, j’oubliais. Pour finir, je ne t’ai rien donné du tout. Je t’ai rendu quelque chose, c’est bien différent. Maintenant, nous sommes quittes. » Les choses devaient être claires, il devait comprendre le cheminement de sa pensée. Il devait comprendre qu’il n’obtiendrait jamais réellement d’affection de sa part, tant qu’il ne la méritait pas. Que ce qui venait de se passer dans cette chambre n’était pas une déclaration, mais un rendu pour un donné. Un baiser pour un baiser.




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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
SLYTHERIN because real friends help you incendio the bodies.

je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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parchemins : 262
maître/esclave : isÿe, la belle.
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMar 3 Juil - 23:05


Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x07


Violence. Il avait envie de lui faire mal comme le baiser lui avait fait mal. Il semblait oublier, à chaque fois, qu'elle était bien plus forte que lui, bien moins sanguine, bien plus normale. Une vraie indifférence, pour elle, vis-à-vis de tout ce qu'il pourrait dire. Elle l'avait embrassé. Elle devait payer. Non pas parce qu'elle l'avait embrassé, non. On s'en fichait un peu, de ça, juste deux paires de lèvres jouant ensemble, passionnément, comme ils semblaient l'attendre depuis si longtemps – six ans, aurait-il pu songer avec pragmatisme, mais il était encore impossible pour lui de se l'avouer. Non. Elle devait payer parce qu'il avait apprécié ce baiser, plus que tout au monde, bien plus que ceux qu'il avait pu donner ou recevoir auparavant. Il avait apprécié sa main triturant ses cheveux, il avait apprécié ses lèvres, en feu, sur les siennes, il avait apprécié son corps ondulant avec le sien, en parfaite harmonie, il avait apprécié ce baiser, tout en ce petit truc idiot que se faisaient les amoureux pour tuer le temps. Mais il appréciait nettement moins le comportement d'Isÿe, comme d'habitude. Ses mains glissèrent sur sont torse, jadis (lui semblait-il) marqués par les dessins imaginaires de ses désirs, et finirent par arriver jusqu'à la cravate du jeune homme, noire aux reflets légers verts, qu'elle resserrait avec habilité, comme elle le faisait si souvent. « This is so interesting to see you trying to fool yourself. How fascinating… » « You're fooling your own mind, sweetheart. I'm not. » répliqua-t-il aussitôt d'un ton sec, s'assurant lui-même que sa cravate était correctement nouée. Toujours leurs regards, plantés l'un dans l'autre, qui s'affrontaient en silence alors qu'elle parlait, alors qu'elle avait raison, maligne comme elle était, alors qu'elle déchirait les oreilles d'Eothain qui s'efforçait de garder son calme, malgré l'énervement qu'il sentait naître en lui, là, juste là, dans le ventre. Une boule inextricable de nerfs, de tripes et d'entrailles qui amenait sa propre tension et nervosité à leurs paroxysmes – et elle dut se féliciter de se comporter toujours ainsi car, sans entraînement intensif, il lui aurait déjà sauté dessus pour la faire taire. Ses lèvres effleuraient, à chaque syllabe, l'oreille du brun qui frissonnait en rythme, jusqu'à ce qu'elle lui embrasse le cou, presque la mâchoire, en se détachant enfin et il se permit enfin de respirer normalement. Ils se regardèrent un instant. Et, enfin, la phrase passa le barrage de ses lèvres. « Lips don’t lie. » Les lèvres ne mentent pas. Jamais. Eothain grinça à nouveau des dents en la regardant à travers le miroir devant lequel, lentement, elle se recoiffait. Il n'avait pas bougé, sombre dans son uniforme noir, tendu comme un élastique : aucune de ses muscles ne bougeait, il était réduit à l'immobilité la plus totale alors que la fureur explosait dans sa poitrine. Il allait lui faire payer. « Oh, j’oubliais. Pour finir, je ne t’ai rien donné du tout. Je t’ai rendu quelque chose, c’est bien différent. Maintenant, nous sommes quittes. »

Ils étaient bien crédules, ces deux spécimens. L'un croyait pouvoir faire ployer l'autre ; et l'autre pensait sincèrement que l'un allait abandonner si aisément. Grossière erreur. Il la regardait, son dos, son regard dans le reflet, ses cheveux qu'elle recoiffait méthodiquement, sa taille fine, son cou délicat, sa peau pâle, ses longs cheveux châtains tirant vers le blond. Elle finit par se retourner vers lui, finalement, attendant peut-être qu'il dise quelque chose ou qu'il s'en aille. Il se mordit la lèvre, intérieurement, petit mouvement imperceptible. Ses yeux. Merlin, ses yeux. La tension était à couper au couteau. Le silence de l'un, l'arrogance de l'autre. L'insoumission, son désir de puissance. Le maître, l'esclave. L'Alpha, le Bêta. Leurs lèvres. Leur désir commun. En fait, la tension était tellement montée doucement, à son point le plus haut, doucement et perfidement que, à nouveau, leurs lèvres se trouvèrent. Cette fois, ils ne pourraient pas dire : « c'est elle qui m'a embrassée » ou « c'est lui qui m'a forcé » car, en ce baiser sans doute mémorable, ils s'embrassaient à deux, enfin, chacun y rajoutant de qui se grain de sel de qui se grain de poivre, rendant le mélange explosif et bien plus surprenant que leur dernier contact. Ils n'étaient qu'un. Un vrai baiser, on donne, on reçoit, sans se demander qui fait quoi. Les mains maladroites d'Eothain ont glissé sur la taille de la jeune femme, se sont nichées dans le bas de son dos, l'ont attirées contre lui alors qu'ils ondulaient toujours, s'embrassaient, enfin sur la même longueur d'ondes, dans le même monde qu'il venait de se construire, les deux pieds dans celui des autres. Celui des autres. Un monde où Lysaght n'aurait jamais eu le droit de faire ça, répondre à ses avances, céder ses avances, formuler les propres siennes. Mais il n'avait pas le temps de s'en inquiéter. Il se contentait juste de l'embrasser et quand, finalement, il a rompu ce baiser, il n'a pas su se détacher. Il l'a regardée. Pas de lueur spéciale dans ses yeux, aucune révélation. Juste un désir ardent, une envie malsain. Les mains, du dos, se sont posées sur le ventre et, sèches, ont repoussé la jeune femme avec une douceur teintée de brusquerie. Il n'avait pas le droit, se répétait-il inlassablement. Pas le droit de la désirer, de l'envier, de la vouloir. Elle était triomphale, il était pensif, ne sachant que faire, quoi dire, avant de finalement lâcher un : « I admit this was real », savant mélange de fierté ravalée et d'orgueil blessé. Pauvre chou.
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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
MUDBLOOD next time, make it hurt bitch.

BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMer 4 Juil - 12:43

eothain&isÿe
“True love burns the brightest, but the brightest flames leave the deepest scars”





Ce qui se passait dans cette chambre était le franchissement d’un interdit, et les deux en avaient pleinement conscience. Mais ce n’était pas Isÿe la fautive, bien qu’elle fût la première à poser ses lèvres sur celle de l’adolescent, c’était Eothain. C’était lui, il y a quelques semaines qui avait en premier franchir la barrière qu’ils avaient érigés entre eux et entre leurs sentiments, c’était lui qui avait commis la faute et qui aujourd’hui, en payait les conséquences. Un pécher doux-amer, au goût de lèvres qui se découvrent, qui se butinent comme le plus délicat des miels, comme le plus épicé des piments. Leurs bouches s’étaient effleurées, s’étaient murmurées quelques secrets jusqu’à ce qu’elle rompe le charme, jusqu’à ce qu’elle pousse le jeune homme dans ses retranchements. Même sa répartie n’était plus aussi cinglante qu’à l’ordinaire et elle ne put retenir un sourire éclatant mais moqueur à son « You're fooling your own mind, sweetheart. I'm not. » . Non, le seul qui s’aveuglait ici, c’était lui et elle le lui montra bien. Comme l’aveugle qui ouvre les yeux et qui voit la clarté du soleil pour la première fois, quitte à se bruler la rétine, elle l’avait confronté à son propre désir refoulé, elle l’avait poussé à admettre ce que son corps lui-même reconnaissait. Il brûlait pour elle. Une caresse, un frisson, un chuchotement au creux de l’oreille et l’incendie de sa passion le submergeait. Il pouvait tenter de le nier, il pouvait même le combattre s’il le désirait mais c’était bien là. Cela faisait partie de lui. D’eux. De leur histoire. Ce qui liait Eothain et Isÿe était unique. Ce n’était pas juste de la haine ou de l’amour. C’était un mélange des deux. Un mélange explosif et terriblement excitant. Ils vivaient quelque chose d’interdit, leurs deux mondes se rencontraient et se fracassaient l’un à l’autre pour tenter d’en créer un troisième, un où ils pourraient être ensemble. Mais à l’insu même de ceux le vivant car ni Eothain ni Isÿe n’étaient prêts à reconnaitre l’existence de cette chose si particulière entre eux. Lui, parce qu’il était bourré de préjugés et d’orgueil, parce qu’il voulait ressembler à son père et en devenir le double. Elle parce qu’elle était aussi libre que l’air, parce qu’elle refusait de se soumettre et d’être sienne. Parce qu’il était fiancé et que cela voulait bien dire ce que cela voulait dire. Si différents et pourtant, si nécessaires l’un à l’autre. Il n’y avait plus d’Isÿe sans Eothain et plus d’Eothain sans Isÿe. Plus rien là où l’autre n’était pas.

Et comme si le destin les avaient poussé l’un vers l’autre, leurs lèvres se retrouvèrent de nouveau et c’était plus beau encore que leur précédent échange. Un feu d’artifices, le délice, le frisson qui avait traversé Eve après qu’elle ait croqué dans le fruit interdit, un plaisir sans nom qui se déversait en vagues brutales en eux. Maladroit, il avait fini par poser ses mains sur ses hanches, les faisant glisser comme un feu ardent et dévorant jusqu’au creux de ses reins pour la rapprocher de lui. Elle, elle avait passé ses bras autour de son cou, sa main revenant attraper les cheveux à la base de la nuque du brun, nouvel élan fougueux de passion et presque de bestialité. Ils se dévoraient, ils se tuaient à petits feux mais cette mort était la plus douce, la plus suave qu’ils auraient pu espérer. Et finalement, la raison reprit ses droits sur l’envie et finalement, les lèvres se séparèrent et les esprits se calmèrent du moins, en apparence. Si Isÿe avait l’air calme et sereine à l’extérieur, voire même triomphante, ce baiser prouvant bien qu’elle avait une nouvelle fois raison, à l’intérieur, elle bouillonnait. Elle avait envie d’Eothain, de ses lèvres arrogantes et tentatrices, de sa peau laiteuse mais si douce, de ses mains maladroites mais délicates. Encore plus alors qu’elle le voyait perdu par ses propres sentiments, perdus par ce baiser trop fort, trop intense pour eux qui n’étaient pas prêts à faire face à ce que cela pouvait bien impliquer, à cette promesse silencieuse qu’ils s’étaient fait. Elle pencha légèrement la tête sur le côté en l’entendant. C’était rare que le brun concède quelque chose et elle savait alors qu’il avait été chamboulé, bien plus qu’il ne voulait le montrer. Un élan de tendresse pour ce garçon qui n’était plus tout à fait un enfant mais pas encore un homme naquit dans le cœur de la jeune fille et alors qu’il l’avait pourtant repoussée un peu plus tôt, elle finit par se rapprocher de lui, passant ses bras autour de son corps fin pour le ramener contre elle. Ce n’était pas une simple étreinte, une fois de plus, c’était bien plus que ça. C’était comme si elle essayait de le fondre en elle, de ne faire qu’un avec lui. Elle le serrait contre avec toute la tendresse du monde avec une affection sans borne, avec la douceur d’une mère, l’amour d’une amante. Elle le serrait contre elle, ses courbes gracieuses de jeune femme épousant le corps nouvellement viril d’Eothain, comme s’ils dansaient un slow particulièrement lent et langoureux, comme un couple se découvrant et faisant l’amour dans la plus grande des intimités, avec une passion délicate et silencieuse. Une fois de plus, ses lèvres vinrent de nouveau caresser la mâchoire puis la gorge du jeune homme, baisers papillons qui effleuraient à peine la peau, qui la traitait comme si elle n’était qu’une chose fragile qui fallait protéger et préserver. Finalement d’un souffle, le souffle de la vie et de l’amour, elle chuchota quelques mots à l’oreille attentive du brun, quelques mots seulement qui portaient pourtant tout le poids du monde, tout le poids de leur histoire. « It has always been real. » Oui, ce qu’il y avait entre eux, ça avait toujours été réel et ils ne pourraient rien faire contre cela. Il pourrait épouser Lucrézia et elle, s’enfuir et travailler de nouveau pour la Résistance que cela ne changerait rien. Ils pourraient se retrouver sur le champ de batailles, ennemis en duel à mort que cela ne changerait rien. Les baguettes tomberaient et les lèvres se retrouveraient. Un énième baiser au goût de sang et de pleurs, un baiser qui scellerait leur mort, certes. Mais ensemble. Ensemble jusqu’à la fin du monde.


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W. Eothain Lysaght
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je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn.   WINDSAGHT ✰ you know you made my eyes burn. EmptyMar 17 Juil - 22:55

Blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn, it was like James Dean, for sure, you're so fresh to death and sick as cancer, you were sorta punk-rock, I grew up on hip hop but you fit me better than my favorite sweater and I know that love is mean, and love hurts but I still remember that day we met in December – oh baby ✰ windsaght, 01x08


La concession lui déchira les lèvres. C'était une concession amère, salée, terriblement acide qui eut le don de, au moins, surprendre Isÿe. Il était vrai qu'Eothain était rarement sincère à ce point, surtout avec elle, surtout sur ce sujet. Avec quiconque, de toutes manières. Plutôt s'arracher la langue que d'avouer qu'il pouvait s'attacher, qu'il pouvait apprécier quelque chose provenant de son esclave, une vulgaire sang-de-bourbe. Pourtant il l'avait fait. Isÿe pencha la tête sur le côté alors qu'il restait mortifié, de glace, telle la statue romaine à l'air digne – car, malgré tout, il conservait cet air inaccessible, croisant les bras sur la poitrine et relevant le menton comme s'il venait de dire une remarque acerbe, sarcastique, supérieure. Cette faiblesse doit être éradiquée pensa-t-il en la voyant s'approcher. Isÿe doit être éradiquée. Mais c'était si dur. Et si douloureux. Elle l'attira contre lui et, éternellement faiblard, il se laissa faire, répondant même un peu à son étreinte sans comprendre pourquoi. Pour une fois, Eothain était spontané, irréfléchi, audacieux même et serrait contre son cœur la jeune femme. Encore une fois, ça crevait les yeux combien ils étaient complémentaires, comment ils se complétaient si bien. Ils étaient... deux pièces de puzzle. Deux pièces de puzzle qui concordaient parfaitement, qui faisaient excellemment bien rentrer les extrémités dans les trous, les trous dans les extrémités. Sauf que, parfois, ils le voyaient pas eux-mêmes. Parfois, ils changeaient de sens dans l'espoir de s’imbriquer – mais il n'y avait qu'une seule solution possible, ce qu'ils oubliaient. Et tenter de s'imbriquer avec quelqu'un d'autre, plutôt crever. Il sentit les lèvres de la jeune femme parcourir sa peau, l'enflammer sur son passage comme si ses lèvres étaient faites de feu et non de chair. Il tressaillit en la sentant descendre dans sa gorge, encadrer sa pomme d'Adam de ses baisers de feu. Oui, Isÿe était la fille du feu, digne esclave des dragons, non, dragonne à elle toute seule. Elle n'avait rien du cerf dont elle était le plus proche, rien du tout de la vulgaire proie qu'était Bralleth Everdeen. Elle avait tout le caractère du volcan, la flamme indicible qui habitait les cœurs des Lysaght, l'audace, le culot, l'insolence, la supériorité naturelle, bref, elle avait tout du dragon enflammé que du cerf traqué. Elle était sienne. Bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer, bien plus que lui-même pouvait l'imaginer. Mais, surtout, il était sien. Et rien que ces petits mots changeaient la donne, transformaient l'immense dragon orageux en immense dragon aplati devant la supériorité de l'autre. Ils appartenaient l'un à l'autre et, malgré les obstacles, malgré les difficultés, leurs différents, leurs engueulades, cela ne changerait jamais. Eothain ferma les yeux en sentant un énième baiser dans sa gorge, laissant les mots ricocher jusque ses oreilles : « It has always been real. » Elle avait raison. Et ça, franchement, ça niquait à petit feu la résistance, la tenue et la propre raison d'Eothain Lysaght.

Ils restèrent un instant ainsi avant qu'il ne se détache, comme à regret. Mû d'un élan de tendresse inhabituelle, il replaça une mèche de cheveux blonds derrière l'oreille de la jeune femme, laissant ses longs doigts blancs s'attarder sur sa joue. Pensif, il la regardait dans les yeux, cherchant ses mots ou, plutôt, tentant de mettre le doigt sur ce qu'il ressentait exactement. « It will always be real. » marmonna-t-il (comme ça, ils avaient fait le tour de la question pour savoir si c'était real) avant de se détacher. Il se détourna sur ses talons et, par pur élan de perfectionnisme, refit pour la centième fois son nœud de cravate, essuya d'une main négligente un grain de poussière sur son épaulière et se recoiffa, éternellement, avec un soin tout particulier. Satisfait de son reflet, il se tourna vers la jeune femme, son expression tendre ayant été troquée par quelque chose de plus sévère, un brin pompeux peut-être. Il lui prit le bras, promptement, et releva sa manche pour que, à nouveau, les deux jeunes gens puissent voir le pansement masquant l'inscription Eothain's gravé sur la peau albâtre. Il appuya un peu sur le bandage jusqu'à ce qu'elle daigne lui accorder son attention et jusqu'à ce que leurs yeux se croisent. « Tu mettras des manches courtes demain. Je m'en fiche de comment tu fais ton compte mais tu mets des manches courtes. Et tu enlèves le bandage. » lui indiqua-t-il en lui relâchant le bras, avant de la contourner en occultant consciencieusement le gros bordel qu'ils venaient de foutre dans la chambre d'Everdeen. Apparemment, leurs baisers avaient déclenché quelconque magie incontrôlée et incontrôlable : trônaient sur le sol livres, débris d'un il-ne-savait-quoi et tout autre objet. Il n'y avait qu'un cercle distinct, autour d'eux, comme si leurs embrassades (et leur amour soit dit en passant) les avaient protégé du désastre qu'ils avaient fait à deux. Eothain soupira lourdement en voyant les dégâts – il savait bien que sorciers sans baguettes étaient sorciers dangereux mais à ce point... et puis, les né-moldus n'étaient pas des sorciers à proprement parler. Cela ne pouvait être que lui. Pourtant, il n'avait pas une magie si capricieuse... bref. Ce n'était pas à l'ordre du jour. Il enjamba une lampe débranchée qui trônait là – étrange – avant de dire, sans même se retourner vers son esclave : « Il est inutile de ranger à la place de son esclave, tu sais. Te donne pas trop de mal, il t'en voudra pas. » Le il était craché, signe de tout le mépris que Bralleth se récoltait rien qu'à sa simple évocation. Et, aussi simplement que cela, Eothain sortit de la chambre.

« Problème réglé. » « Tu es sûr, Wa... » « Laisse-moi, ok ? Je vais me coucher. Et oui je suis sûr. Elle risque pas de nous embêter avant un moment. »

Ou pas.

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