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 VEGGIE † that heaven is overrated.

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AuteurMessage
Veggie (de Lamartine)
Veggie (de Lamartine)

ce paradis je n'y crois guère, l'enfer est juste dans ma tête, croupir ici, deux pieds sur terre, a de quoi rendre malhonnête, pardonnez-moi mon père, et ne soyez pas si méfiant, j'ai péché j'n'en suis pas peu fier, la prochaine, promis, j'tire à blanc. † lui flinguer d'abord avant tout avant l'heure son nuage de bonheur vu que le mien est mort
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MessageSujet: VEGGIE † that heaven is overrated.   VEGGIE † that heaven is overrated. EmptyLun 2 Juil - 21:31

parchemin de
veggie
“ n'oublie jamais ”
VEGGIE † that heaven is overrated. 24
Veggie, comme vous pouvez vous en douter, n'est pas le vrai nom de l'esclave qui vous fait face. Non, ce n'est pas Vegeta non plus. A vrai dire, personne ne sait trop quel est le nom que ses parents ont donné à ce beau specimen : orphelin, on le retrouva enveloppé dans du vieux papier d'encyclopédie - ainsi le surnomma-t-on aussitôt Alphonse car le papier était rédigé en français et que, de toutes manières, c'était un Alphonse qui avait inventé le tout. De Lamartine fut rajouté quand un second Alphonse fut récupéré par le petit orphelinat et quand il fallut commencer à différencier les deux : il y eut donc Alfie de Lamartine et Alfie Second. Tout ça pour dire que l'esclave ne répond qu'aux surnoms finissant par le son -ie tels que Alfie, Veggie, Lamarty ou autre. Car il est un peu concon, le garçon. Certains disent que son maître, Nicola-Franco Massarotti, n'y est pas allé de main morte en le punissant - c'est faux, ses problèmes mentaux remontent à bien avant cela. Veggie, en tous les cas, a dix-neuf ans, toutes ses dents, un sourire adorable et rêveur et, en gros, vous fera des câlins moyennenant un peu de votre attention.


VEGGIE † that heaven is overrated. Tumblr_m7fr3cD3ux1qb9ni0o1_500 déluré Ҩ pas seul dans sa tête Ҩ perdu dans son propre monde Ҩ distrait Ҩ naïf Ҩ docile Ҩ influençable Ҩ modulable même Ҩ adorable Ҩ innocent Ҩ souriant Ҩ aidant Ҩ idiot Ҩ faible Ҩ vide Ҩ solitaire Ҩ limité Ҩ maladroit Ҩ pas coordonné Ҩ inutile Ҩ attachant Ҩ généreux Ҩ trop, d'ailleurs Ҩ créatif Ҩ peu talentueux en tout Ҩ grand lecteur Ҩ a la concentration et la mémoire d'un poisson rouge.

alphonse a toujours été orphelin. il a été mis dans un orphelinat où il s'entendait bien avec tout le monde. Ҩ des résistants sont venus le chercher à ses sept ans et l'ont amené dans un camp pour qu'il s'entraîne Ҩ il était un peu le leader des gens de son âge, charismatique, gentil, fort, doué Ҩ c'était un gars avec des idéaux, des idées, des capacités, bref, tout pour réussir Ҩ jusqu'à un raid pour récupérer des né-moldus qui a foiré Ҩ ses copains lui ont lancé un sortilège terrible pour éviter que les rafleurs puissent lui arracher des informations Ҩ ce sortilège lui a bloqué ses capacités cognitives. Ҩ il ne parle plus normalement, n'a aucune mémoire, ne sait pas ce qu'il fait les trois quarts du temps, ne différencie pas purs et impurs, bref, est devenu complètement con Ҩ un légume d'où le nom veggie Ҩ il a été donné par son père à nicola-franco massarotti Ҩ le père massarotti sait que veggie a des informations très importantes sur la résistance et attend de trouver une solution pour les trouver Ҩ veggie fait du mieux qu'il peut mais il ne se souvient de rien Ҩ si, un jour, il recouve la mémoire... autant vous dire que vous ferez mieux de pas être pur.

il se perd tout le temps dans les couloirs Ҩ parfois, son maître lui dit de le suivre et il oublie - du coup, il va dans les mauvais couloirs Ҩ il se coupe constamment avec les trucs qu'il a dans les mains Ҩ il n'y a qu'une seule de ses capacités qui marche bien : la lecture Ҩ il lit énormément et a lu énormément Ҩ arrivant rarement à parler, il ne s'exprime quasiment que par citations Ҩ qui, parfois, sont complètement déplacées : il ne comprend pas toujours leur sens Ҩ il est adorable, réellement Ҩ si il a beaucoup lu, son livre préféré reste peter pan et sur la route Ҩ il avait un esprit plutôt aventureux et, parfois, il lui arrive de faire des trucs fous sans que personne ne comprenne pourquoi Ҩ en gros, c'un gros nounours.

VEGGIE † that heaven is overrated. Dug-Icons-pixar-13419546-100-100
PSEUDO & NOM ; electric stars. & lola. I love you TON AGE ; quinze dans vingt-quatre jours. VEGGIE † that heaven is overrated. 166564858 QUEL HIBOU T'A AMENÉ ICI ? ; clémentine. <3 QUE PENSES-TU DU FORUM ? DES REMARQUES ? DES POINTS POSITIFS/NÉGATIFS ? ; VEGGIE † that heaven is overrated. 673849266 TON AVATAR ; edward -smokinghot- westwick DOUBLE COMPTE ; w. eothain lysaght CODE DU RÈGLEMENT ; pas ici en tout cas. (a) UN PETIT MOT POUR LA FIN ? ; hey, i just met you and i love you... SQUIRREL.



Dernière édition par Veggie (de Lamartine) le Ven 20 Juil - 17:42, édité 8 fois
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Veggie (de Lamartine)
Veggie (de Lamartine)

ce paradis je n'y crois guère, l'enfer est juste dans ma tête, croupir ici, deux pieds sur terre, a de quoi rendre malhonnête, pardonnez-moi mon père, et ne soyez pas si méfiant, j'ai péché j'n'en suis pas peu fier, la prochaine, promis, j'tire à blanc. † lui flinguer d'abord avant tout avant l'heure son nuage de bonheur vu que le mien est mort
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MessageSujet: Re: VEGGIE † that heaven is overrated.   VEGGIE † that heaven is overrated. EmptyLun 2 Juil - 21:31

❝ the a team ❞
“ sans parti mais partisan de l'âme ”

les lèvres blanches, le visage pâle, inhalant des flocons de neige, les poumons brulés, un goût amer, les lumières sont éteintes, la journée prend fin, luttant pour payer le loyer, nuits interminables, hommes étranges, et ils disent, qu'il est dans l'équipe a, coincé dans ses rêves éveillés, comme ça depuis ses dix-huit ans, mais ces derniers temps son visage semble sombrer lentement, rongé, s'émietter comme de la pâte † il fait trop froid dehors pour que les anges volent


Ils avaient tout préparé pendant des heures. Un large carton à fond renforcé de scotch marron, des casques empruntés au local de jeux et, enfin, un courage et une audace à toutes épreuves. Alfie de Lamartine, Alfie tout court donc, notre héros, petit protagoniste pour l'instant, glorieux rebelle par la suite, regarda les membres de son équipage avec un air sérieux. Ils étaient cinq. Ils étaient cinq et, à cinq, s'étaient déjà construit un nouveau monde. Ils n'étaient plus dans un orphelinat tristounet de la banlieue pauvre de Londres non, loin de là. Ils étaient à Neverland, sur le bateau de l'infâme Captain Hook, prêts à tout pour serrer Peter Pan et ses enfants perdus. Les quatre enfants en face de lui tenaient vaillamment les rangs, le menton relevé, le regard lointain, tandis que Captain Alfie passait devant eux de sa démarche chaloupée. A chaque fois que son pied gauche touchait le sol, il faisait un bruit spécial avec sa langue pour faire croire à une jambe de bois. « Alors, mes moussaillons, êtes vous prêts ? » Les quatre gosses en face de lui firent taper leur pied sur le sol en bois en criant : « Oui mon capitaine ! » Captain Alfie entra dans leur bateau de fortune, bien vite rejoint par Higgins, Carl et Jared. Ian se chargerait de pousser l'embarcation avant de sauter dedans. Mû d'une certaine appréhension, Alfie se força à respirer calmement, s'intimant mentalement de garder la face devant l'équipage. Il baissa d'un mouvement assuré ses lunettes d'aviateur, qu'il portait alors sur son front, sur ses yeux noirs comme l'abysse. « Garçons, larguez les amarres ! » finit-il par dire d'une voix calme tandis que Ian poussait d'un coup d'épaule le bateau fait de carton avant de courir se réfugier dedans. Aussitôt la misérable construction se mit à dévaler les escaliers dans un bruit d'enfer seulement entrecoupés par les « ouai-ai-ai-ai-ais » des garçons, phrase coupée et bégayée à cause des marches qui menaçaient de leur sectionner les vertèbres à tout moment. Heureusement pour eux, aucun désastre notoire autre que des hématomes violacés n'arriva et ils finirent cul par-dessus tête en bas de l'escalier, pile devant la porte d'entrée de l'immense résidence. Ils ne cessaient de rire. Ils avaient aussi atterri aux pieds de Beatles, une fille brune aux grands yeux marron clair qui avait constamment une peluche en forme de lapin plus grande qu'elle dans la main. Elle en suçotait toujours la patte et avait cet air fatigué. Constamment. « Qu'est-ce que vous faites, les garçons ? » demanda-t-elle de sa petite voix. « On joue à Peter Pan ! » fit Higgins, le plus grand d'entre eux, en bondissant sur ses pieds. « Je peux être votre Wendy, alors ? » « Ah ça non ! » protestèrent les garçons jusqu'à ce que Alfie se lève. Tout le monde écoutait Alfie. Et tout le monde savait qu'Alfie appréciait beaucoup, beaucoup Beatles. Il sourit légèrement. « On est les pirates, Beatles, désolé. Les pirates n'aiment pas Wendy. » « Bien dit, Alfie ! » Les garçons prirent leur copain par la main, bien décidés à continuer de jouer autre part. Beatles, blessée, se détournait pour partir mais elle s'immobilisa en sentant les lèvres du garçon contre son oreille : « Mais promis, demain, on jouera ensemble et je serai ton Peter. »

Malheureusement, il n'allait jamais y avoir de demain. Les cinq garçons s'étaient déplacés jusqu'au grand réfectoire, par effraction, où ils étaient monté sur les tables en hurlant, prétendant que c'était le repère secret de Peter Pan et qu'il fallait vite trouver les cartes menant au trésor caché des Indiens. Ils s'amusaient réellement. Alfie était en train de rallier tout le monde lorsque les fenêtres avaient explosé. Aussitôt les jeunes garçons commencèrent à crier en se mettant à genoux, cherchant à s'échapper aux débris de verre leur pleuvant dessus et, chose étrange, une silhouette vêtue de noir traversa les vitres et atterrit au milieu de la salle. « Alphonse Idris ? » Tous les orphelins avaient suffisamment vu Terminator pour savoir que c'était un mauvais présage. « Alphonse Idris ? » répétait la personne, avant de s'emparer du bras d'Higgins et de le secouer dans tous les sens jusqu'à ce que celui-ci, apeuré, désigne Alfie du doigt. Celui-ci croisa le regard de l'inconnu et, n'y comprenant pas grand chose, se détourna et se mit à courir. Il renversa derrière lui tables, étagères, papiers, armoires mais rien n'y faisait, l'homme était sur ses talons, infatigable. Alfie fit même appel à ces dons étranges qui avaient grandi en lui ces derniers mois mais son adversaire était redoutable : il n'abandonnait jamais. Le brun fit sortir l'homme de l'orphelinat et le mena dans un dédale de rues, de ruelle, de foules et d'endroits déserts mais il entendait toujours sa respiration haletant derrière sa nuque, ses yeux brûlants dans son dos. Finalement, arrivé dans un cul de sac, il fit demi-tour sur lui-même et dégaina la lame qu'il avait toujours sur lui. Même à sept ans, tous le savaient, il valait mieux se promener avec un couteau sur soi dans ce quartier malfamé. Les gens étaient pauvres, désespérés et n'hésiteraient jamais à vous dépouiller si jamais vous aviez le malheur de vous promenez sans protection. Il regarda son agresseur avec un air sombre, alors que le grand homme posait les mains sur les genoux pour reprendre son souffle. Sa respiration, sifflante, était entrecoupée par de grands éclats de rire. « Eh bien t'as du nerfs, toi ! » finit-il par lâcher en ne le voyant pas ciller malgré son jeune âge. « T'inquiète pas, Alphonse. T'es entre de bonnes mains maintenant. Lâches ce couteau, tu veux ? » « Dans vos rêves ! » L'homme se rapprocha d'un pas et sourit. Lorsque le gamin tenta de lui enfoncer sa lame dans le ventre, il esquiva aisément son coup, le désarma et appuya sa propre arme contre sa gorge. « Laisse-moi te parler de quelque chose avant que tu t'excites, d'accord ? »

VEGGIE † that heaven is overrated. 704512273

« Alfie, t'es qu'un sale cooooon ! » hurla Swan en sortant de l'eau et en cherchant activement de quoi se couvrir. En éclatant d'un long rire machiavélique heureux, Alfie serra d'autant plus contre lui les affaires qu'il venait de piquer à son meilleur ami, détalant à travers le camp en galopant à toute allure. Quelques personnes se retournèrent sur son passage pour le voir tracer sa route, surpris tandis que d'autres, habitués, se contentaient de lever les yeux au ciel. Swan avait eu la mauvaise idée de perdre à cap ou pas cap avec Alfie. Il s'était retrouvé avec le gage de se baigner nu dans le lac. Malheureusement pour lui, le brun avait volé ses affaires le temps qu'il émerge. Alfie courut jusqu'à en perdre haleine jusqu'à la petite maison qu'il partageait avec Swan, Edward et Jones, un truc délabré au milieu du camp de rebelles qui donnait l'impression d'être aussi accueillant qu'une tombe. Edward était l'homme qui l'avait récupéré à l'orphelinat à ses sept ans et, avec les années, Alfie avait commencé à réellement l'apprécier et à l'ériger au rang d'idole, de modèle sur Terre. Celui-ci n'était pas là quand le né-moldu s'engouffra dans la maisonnée, faisant craquer la parquet et gémir les poutres qui soutenaient le seul étage. Il monta les escaliers avec précipitation, balança les fringues en désordre dans la chambre de son ami en riant et s'apprêtait à lui-même sauter sur son propre lit.. quand il se rendit compte que quelqu'un y était déjà assis. Une brune, au regard clair et à la moue endormie, oui, celle-là même regardait le paysage que délivrait la seule fenêtre que contenait la pièce. Alfie resta un instant choqué devait cette apparition d'un autre temps. Lentement, la jeune femme tourna la tête vers lui. « Alphonse... ? » hésita-t-elle de sa voix rêveuse. Personne n'appelait Alfie Alphonse. Même dans les documents officiels, il remplissait la case « nom » avec « Alfie. » Il préférait largement cela. Et puis, tout le monde était assez proche avec Alfie, familier même. Ce gars était une légende vivante. A seize ans, il avait participé déjà à deux raids pour délivré des né-moldus et, même s'il ne l'avait jamais avoué à personne, il avait adoré ça. En même temps que cela lui avait fait peur. Il avait craint pour sa vie à chaque instant mais, étonnamment, ne regrettait pas de l'avoir risquée. Il s'était senti à sa place sur le champ de bataille, baguette en main, regard fier et membres tremblants. Les gens éprouvaient une admiration teintée de respect pour lui, à première vue, avant de bien le connaître. Après cela, les gens n'éprouvaient qu'un agacement profond, une envie de l'encastrer dans le mur et de l'adorer en même temps : un brin prétentieux et fanfaron, tout à fait pitre et très légèrement insupportable. Il alliait à merveille ses défauts et qualités et, franchement, peu de gens éprouvaient de sentiments négatifs à son égard car peu aurait voulu être à sa place : perdu dans un monde de grands, sans famille et avec cette constante impression d'être abandonné.

« Beatles ? » articula-t-il, incrédule, tandis que la brune se levait avec un sourire éloquent. Aussitôt, il fonça dans ses bras et la fit décoller du sol en la serrant contre lui, heureux et à la fois étonné et triste de la voir ici. Heureux car elle lui avait affreusement manqué, du jour de son départ jusqu'à maintenant ; étonné car, franchement, on s'attend pas à retrouver son amour d'enfance dans un coin paumé de l'Angleterre, un camp de rebelle de seconde zone de surcroît ; triste car cela voulait dire que, comme lui, elle allait devoir vivre dans la souffrance et la peur constantes. Mais, pour l'instant, il la serrait contre elle et rien d'autre ne comptait. Il l'avait aimée, Beatles. De tout son cœur et de toute son âme. Depuis qu'il était gosse jusqu'à maintenant. Et la voir, ici... c'était comme Noël dans son cœur. Il était en liesse. L'hymne national résonnait dans ses oreilles, son cœur battait à cent à l'heure, un réel feu d'artifice explosait dans sa tête. Il ne lui avait jamais fait part de ses sentiments c'est pour ça que, en se détachant et en prenant la tête de la jeune femme entre ses grandes mains, il ne l'embrassa pas mais la détailla en silence, toujours éberlué : « eh beh dis donc, t'as bien changé ma vieille ! » Elle soupira doucement en posant sa propre main sur celle d'Alfie, pressant sa joue de l'autre côté. Tendre et heureuse de le retrouver aussi de son côté. « En dix ans, j'espère bien. » « Mais tu m'as toujours pas dépassé en taille ! T'es arrivée quand ? » « Il y a une heure. J'ai dit que je te connaissais et ils m'ont abandonnée là... » « Sans te faire visiter ? » « Sans me faire visiter. » Il sourit en coin et elle le trouva adorable, grand gamin qu'il était, ainsi. « Je vais remédier à cela, alors ! » fit-il en lui prenant la main et en la tirant jusque dehors, lui faisant faire le tour du camp. Il lui détailla tout, lui expliqua ce qui se passait dans le monde magique et pourquoi, leur rôle, ce à quoi ils se préparaient, leurs idées. Elle l'écoutait d'une oreille distraite, ne faisait que le regarder et la vue de ces yeux noirs réussissaient à faire chavirer son cœur, à la couper complètement du monde. C'est pour ça que, arrivés sur le ponton qui entamait un peu le lac, elle ne put se résoudre à l'écouter blablater une seconde de plus. Elle glissa ses mains dans sa nuque, se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa. « ALFIE JE VAIS TE TUER ! » hurla soudainement Swan, qui avait attendu depuis tout à l'heure que le brun revienne lui donner ses affaires. Celui-ci leva un index à son attention, ses lèvres toujours scellées à celle de Beatles. Il lui fit signe d'attendre et, finalement, encercla la jeune femme de ses bras forts et possessifs pour lui rendre un baiser digne de ce nom.

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« Prends soin de toi, d'accord ? » « Mais oui, tu m'connais, j'suis le meilleur pour prendre soin de moi. » « C'est justement parce que je te connais que je te dis ça, Alfie... » soupira Beatles en rajustant la veste du jeune homme. Celui-ci lui sourit, rassurant, en lui faisant relever le menton pour croiser son regard. « Tout se passera excellemment bien, Beatles. Je serai de retour la semaine prochaine et on se fera ce pique-nique dont on rêvait, d'accord ? » Elle sourit doucement sans pour autant lâcher le col de la veste d'Alfie. Elle soupira et se mit sur la pointe des pieds pour lui arracher un baiser furtif avant de baisser la tête. « Sois prudent, c'est tout. » « Et toi aussi. » Alfie sourit légèrement en posant son front contre le sien. Beatles était en mission H24, dans une famille de sang-purs, se faisant passer pour leur nièce orpheline. Etant elle-même de sang-pur légitimement, mais abandonnée à la naissance d'Alfie, elle ne risquait pas grand chose sauf si les sympathisants purs apprenaient qu'elle faisait partie de la résistance. Elle posa une main sur la joue du brun, plongeant ses yeux marrons dans les siens. Elle lui sourit légèrement, triste de le voir partir risquer sa peau alors que lui répondit par une mimique rassurante qui l'apaisa, mine de rien. Il l'embrassa une dernière fois avant de se détacher pour de bon, attrapant sa main pour une dernière pression avant de lui tourner le dos. Elle ne s'en formalisa pas, fermant son manteau et croisant les bras sur sa poitrine en voyant Alfie partir, entouré de ses compagnons d'arme, vers une énième mission extrêmement dangereuse. Derrière elle, elle sentit la présence rassurante de Swan, celui qui prétendait être son esclave quand elle était à Poudlard ou dans le monde sorcier. « Il est temps qu'on y aille, Lucy. » « Attends. Attends. » répéta-t-elle douloureusement en voyant la silhouette de ses héros s'effacer à l'horizon, progressivement, en ayant ce terrible pressentiment qu'elle ne reverrait pas Alfie de si tôt dans le ventre. Finalement, elle tourna elle aussi le dos au jeune homme et sa mission suicide et marcha difficilement jusqu'au camp avant de transplaner jusqu'à sa famille d'accueil avec Swan. Tout se déroulerait bien, comme prévu.

« Merde ! Alfie, un hibou ! » Celui-ci, aussitôt, s'empara de sa baguette foudroya le volatile d'un éclair vert. Ils avaient coupé toute communication sorcière possible sur le petit camp de concentration mais les Rafleurs et sorciers mal intentionnés tentaient encore d'envoyer des missives par moyen aérien. Mais Alfie et ses amis veillaient au grain. Ils avaient été rejoint par d'autres camps de rebelles et étaient désormais une douzaine à entourer la bâtisse, placés stratégiquement en cercle et tous alertes. Cela faisait déjà trois jours qu'ils étaient là, à tenter de pénétrer dans le bâtiment mais la tâche semblait impossible. Ils allaient certainement devoir attendre que les sympathisants se rendent ou qu'ils doivent ouvrir les portes pour récupérer de quoi manger. Alfie n'en pouvait plus. Il ne voulait qu'une chose : rentrer et retrouver sa copine. Mai s'il voulait aussi libérer ses pauvres semblables, parqués dans cet immonde camp. Alors il s'est redressé et s'est mis à courir. Il tenait fermement sa baguette d'une main alors que son autre bras se balançaient pour lui permettre de garder l'équilibre. « Alfie ! Qu'est-ce que tu fais ? » « J'agis ! » Il a sauté par-dessus un trou dans le terrain, a esquivé un sortilège qui fusait vers lui et a, enfin, senti la présence rassurante d'autres rebelles à ses côtés. Des fois, il valait mieux y aller à l'arrache, pensa-t-il en sautant sur le mur de la résidence. « Couvre-moi » hurla-t-il à Clarke qui, indistinctement, se mit derrière lui en empêchant quelques sortilèges de l'atteindre. Alfie escalada le mur aux pierres inégales et brisa la vitre, entrant sans gêne dans la pièce où se trouvait deux Rafleurs éberlués. Il les assomma d'un coup de baguette et tendit la main à son ami pour qu'il le rejoigne. « Facilite le passage des autres et suis moi ! » lui dit-il avant de s'engager dans un long corridor à toute allure. Ils avaient très peu de temps pour libérer les prochains esclaves afin de foutre un bordel monstre. Après, ils passeraient l'endroit au peigne fin pour tuer les soldats restants, ils soigneraient les blessés et se répartiraient les né-moldus. Il bifurqua à droite, sachant que Clarke le rejoindrait dans les secondes suivantes... quand un avant-bras musclé s'abattit sur sa pomme d'Adam et le rapatria contre un torse tout aussi musclé. Alfie, aussitôt, lâcha sa baguette pour attraper ce bras de ses deux mains mais c'était inutile : il était largement plus petit et plus frêle. En voyant que le jeune homme se débattait comme un beau diable, l'autre le fit même décoller du sol de sa seule prise et le brun dut se faire violence pour se calmer s'il ne voulait pas périr étouffé. L'inconnu ricana, pointant sa baguette sur sa tempe en lui disant de ne plus faire de bruit, retournant dans le corridor que le rebelle venait de quitter. Tout seul, avec son otage, il faisait désormais face à six né-moldus haineux, étonnés aussi de voir Alfie dans cette position de faiblesse. Celui-ci adressa un regard urgentissime à Clarke. « Do it » articula-t-il silencieusement et son camarade fit non de la tête, persuadé qu'ils réussiraient à le faire sortir des griffes de ce géant. « Oh, des rebelles. How cute. » ricana l'homme en resserrant son emprise sur la trachée d'Alfie. Il commençait à voir des points noirs et trente-six baguettes flotter autour de lui. « Please » réussit-t-il à articulier à l'adresse de Clarke avant de perdre conscience.

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      A ma très chère Wendy,

      Je suis désolé, Beatles, mais je crois pas qu'on pourra se faire notre pique-nique. Tu sais, j'ai rédigé cette lettre avant de partir parce que Brendon (tu sais le mec qui écume quand il a des visions, là, le voyant à la noix) bah il a prédit qu'il allait sans doute se passer un truc pas trop cool là-bas donc j'ai flippé et j'ai décidé de te laisser une lettre. On sait jamais, pas vrai ? Mais je pense que je reviendrai sain et sauf de ce raid. C'est pas mon premier après tout. Et ce serait vraiment débile vu que j'aurais écrit tout ça pour rien ! Mais au moins, je suis rassuré et je peux partir là-bas en paix. T'es dans la pièce d'à côté en train de te doucher. J'espère sincèrement que tu viendras pas me demander ce que j'écris car après tu vas me bouder et je vais devoir me faire pardonner (non, te fais pas avoir, j'adore ça) (bon, j'arrête avec les trucs débiles et je rentre dans le vif du sujet) (et j'arrête aussi avec les parenthèses) (mais pas tout de suite, tout de suite y'a une précision à donner!)
      Alors voilà je voulais juste te dire que tu comptes énormément pour moi, Beatles. Depuis le jour où – je sais pas si tu te souviens – on était sur le toit de l'orphelinat et que tu as dit que mon nez ressemblait à celui du mec sur le spot publicitaire en face de nous. Je me suis dis « waaah, géant, cette fille est trop sympa » alors qu'à haute voix, je t'ai juste provoquée pour qu'on se chamaille. J'adore quand on se chamaille. Mais je préfère quand on se réconcilie. Et puis, après, j'ai été fou de joie quand je t'ai vue revenir au camp, si tu savais ! Je pensais ne plus jamais te revoir et devoir t'enterrer avec les Higgins et les Jared, tout ces gosses perdus de Neverland, tout ces gosses de l'orphelinat. Mais non, t'étais là. J'aurais voulu t'embrasser sur-le-champ, te dire que je voulais plus jamais qu'on se quitte mais j'osais pas, tu vois, car je pensais que tu le prendrais mal. Mais non. C'est toi qui m'a embrassé. Tu devrais sérieusement songer à t'embrasser toi-même car, franchement, c'est la sensation la plus agréable du monde et elle t'aidera certainement à te changer les idées si jamais tu reçois cette lettre.
      Je savais bien, qu'un jour ou l'autre, quelque chose allait nous séparer. J'ai cru mourir quand tu m'as appris que tu partais en immersion presque totale avec ta famille, accompagnée de Swan (j'ai pas confiance en lui, il va essayer d'abuser de toi avec son corps de dieu, repousse-le !!!) mais au moins tu revenais pour les vacances et quelques week-ends, non, ce n'est pas ce que je veux dire. Ce que je veux dire, c'est que deux beaux gosses comme nous, des rebelles héroïques chargés de sauver le monde avant de boire leur café, bah, forcément, ils ont toujours un passage à vide ou bien ils se revoient plus jamais. Alors pourquoi je me suis attaché à toi ? Pourquoi j'ai répondu à ton baiser, pourquoi j'ai accepté de te laisser faire ce petit bout de chemin avec toi ? Parce que j'y gagne la couleur des feuilles au début d'automne, comme tes cheveux. Le chocolat, comme tes yeux. Le souvenir de ton adorable sourire. Tes bâillements à répétition. Ta voix qui chante quand le vent souffle. Ta manière de te plaindre constamment. Et ça, ils pourront jamais nous l'enlever, je te promets.
      Quand tu pleures, souviens-toi de toutes les fois où on riait. Quand tu te sens seule, repense à tous ces feux de camps quand je te tenais dans mes bras. Quand tu vois un brun ténébreux hyper beau et attirant, avec plein de qualités et autant de défauts, alors qu'il est insupportable, tout seul, bien entouré mais triste, même s'il est magnifique et que t'as même envie d'en faire ton dieu, ne pense pas à moi. Pense plutôt à toutes les manières possibles pour tâter de ses abdos. Et quand t'es aux toilettes... bah écoute, fais ce que tu veux, ça me concerne pas !
      Toujours à toi, toujours à moi.

      Je t'aime.

      Alfie.



Dernière édition par Veggie (de Lamartine) le Ven 20 Juil - 19:33, édité 16 fois
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ce paradis je n'y crois guère, l'enfer est juste dans ma tête, croupir ici, deux pieds sur terre, a de quoi rendre malhonnête, pardonnez-moi mon père, et ne soyez pas si méfiant, j'ai péché j'n'en suis pas peu fier, la prochaine, promis, j'tire à blanc. † lui flinguer d'abord avant tout avant l'heure son nuage de bonheur vu que le mien est mort
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MessageSujet: Re: VEGGIE † that heaven is overrated.   VEGGIE † that heaven is overrated. EmptyLun 2 Juil - 21:31

❝ astronaut ❞
“ les étoiles entre elles ne parlent que de toi ”

est-ce que quelqu'un peut m'entendre ? est-ce que je me parle à moi-même ? mon esprit s'épuise à la recherche de quelqu'un d'autre, quelqu'un qui ne m'ignore pas. tout est juste figé dans ma tête, est-ce que quelqu'un peut me dire pourquoi je suis seul comme un satellite ? parce que ce soir je me sens comme un astronaute, envoyant un SOS depuis cette petite boite, et j'ai perdu tout signal quand je me suis soulevé, maintenant je suis coincé ici et le monde m'a oublié, est-ce que je peux redescendre, parce que je suis fatigué de dériver encore et encore, est-ce que je peux redescendre ? † je ne peux pas être le seul si déconnecté, c'est si différent dans ma tête


« Mais papa ! » « Il n'y a pas à discuter, Nicola-Franco. » L'homme sortit de la pièce, laissant derrière lui son fils et, un peu plus loin, Alfie apparemment fasciné par les flocons de neige qui s'écrasaient sur la vitre. Il poussait des petits « oooh » admiratifs et des « aaah » impressionnés et Nicola, bien vite agacé par ce spectacle, lui posa une main sur l'épaule pour le faire se retourner vers lui. Le brun lui jeta un regard condescendant avant de ne commencer à rire tout seul, certainement d'une blague qu'il venait de se faire tout seul et qu'il ne connaissait pas. L'italien soupira en le lâchant, reculant de quelques pas, dépités, en s'affalant dans un fauteuil derrière lui. Il observait son esclave faire le tour de la pièce, renifler les murs et soulever le tapis, avec un air terriblement déçu. Il s'attendait à tout sauf à cela. A vrai dire, il avait tué son ancien esclave sur un coup de tête, persuadé que papounet Massarotti lui en filerait un autre sous peu, un bien, musclé ou une fille, oui, une fille magnifique avec de longs cheveux blonds et des yeux verts, ou bien une exotique qui lui parlerait de ses contrées lointaines ou même... bref, tout mais pas ça. Pas un retardé. A quoi ça servait, honnêtement, un esclave retardé ? C'était un oxymore ! Inutile, vraiment. De quoi le tuer de suite. Mais Massarotti Senior avait été clair. Il ne fallait en aucun cas le tuer. Le brutaliser, oui. Le torturer, évidemment. Stimuler sa mémoire, oui, surtout ! Mais pas le tuer. Ce petit mioche savait des choses. Il savait des choses et il fallait lui stimuler le ciboulot pour qu'il s'en souvienne et pour qu'il révèle les petits secrets de la rébellion aux sympathisants. Mais, en voyant Alfie prendre un livre entre deux doigts délicats et le balancer à l'autre bout de la pièce comme s'il l'avait mordu, Nicola se dit que tout n'était pas gagné avec ce cas. Il soupira. « Je vais t'appeler Veggie car t'es un vrai légume, mon gars. » soupira-t-il et Alfie tourna la tête comme un chien sifflé à l'entente de son nouveau nom. Massarotti arqua un sourcil intéressé. « Veggie. Veggie, ça te va ? » A chaque fois que le nom était prononcé, le né-moldu se redressait et regardait autour de lui avec un intérêt étrange, cherchant la provenance de la voix. Finalement, il aperçut Massarotti et se précipita vers lui avec un air ravi. Oui. Alfie était un parfait petit chien. Si il avait eu une queue, il l'aurait certainement agité dans tous les sens. Nicola fut tenté de lui caresser le chef mais il retint sans geste en se disant qu'il se lavait certainement pas les cheveux, les moldus. « Oh oui, petit Veggie, t'es un peu concon pas vrai ? Je sens qu'on va pas s'entendre toi et moi. » fit Nicola en soupirant, se laissant aller dans son siège tandis que le nouvellement renommé Veggie tentait d'attraper des grains de poussière avec ses mains maladroites.

Effectivement, ils n'allaient pas s'entendre.

« Qu'as-tu fais ? Veggie ! C'était la verrerie de ma mère. » « Désolé, désolé, désolé, désolé, désolé... » murmurait à répétition le brun en gémissant, alors que Nicola-Franco tordait sadiquement son oreille, comme on l'aurait fait à un enfant de bas âge pour lui passer l'envie de faire des bêtises. Les larmes se mirent à couler sur le visage pâle de Veggie qui continuait sa lente litanie, maîtrisé par l'italien qui gardait une grimace sévère et méchante en l'envoyant bouler à l'autre bout de la pièce. Veggie s'y roula en boule en continuant de s'excuser, désespéré, les larmes inscrivant de profonds sillons sur ses joues. Il se tapait la tête rythmiquement sur le sol, pour ponctuer ses paroles, mais pas trop fort pour se faire mal. Nicola le regarda ainsi pendant un instant, en sortant lentement sa baguette de sa poche. En apercevant la baguette du coin de l'oeil, Veggie redoubla d'effort et commença à taper sa tête de plus en plus fort, sa voix rauque prenant de l'intensité à mesure que Nicola-Franco préparait son tir. Un sourire écarta ses lèvres. « Endoloris ! » fit-il et l'éclair rouge atteignit l'esclave en pleine poitrine, alors qu'il commençait à se tordre de douleur sans un son – non, il avait trop mal pour crier –, une affreuse grimace sur le visage. Nicola-Franc recommença, recommença et recommença encore jusqu'à être lui-même fatigué. Et, finalement, il cracha sur le né-moldu et s'en alla comme un coup de vent de la pièce. Veggie se mit en boule dans le coin de la pièce, le vrai, bien serré contre les murs, en chantonnant : « un deux trois, nous irons au bois. Quatre cinq six, cueillir des cerises. Sept huit neuf, j'ai mal, mal, mal et je suis désolé... »

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Veggie devait attendre. Il était adossé au mur, assis sur le sol et jouait avec un air émerveillé avec la cocotte en papier que Nicola avait eu la gentillesse de lui donner. De quo l'occuper pendant au moins trois heures. Il faisait un deux trois, couleur rouge et il devait dire une phrase à haute voix. Il mettait toujours une minute ou deux à la lire (alors que c'était la même derrière chaque vignette) mais finissait par dire d'un air fier de lui : « je un idiot et mon maître le meilleur ! » en regardant autour de lui au cas où quelqu'un se mettait à applaudir. Mais le couloir était désert. Il n'y avait que lui – lui et la porte à côté. Derrière laquelle se trouvait son maître et, certainement, une sang-mêlée en quête de reconnaissance et de pouvoir. Un lit défoncé, des draps défaits et le coup était joué ! Veggie faisait le guet ou, plus vraisemblablement, avait pour consigne de rester là pour éviter de se perdre. Comme, généralement, il oubliait les ordres trente secondes après qu'on les lui donne, l'italien lui avait donné le petit pliage en papier pour le tenir tranquille. Il comptait à voix haute, débattait avec qui voulait l'entendre pour la couleur et répétait toujours sa phrase. Il était plutôt content ainsi. Des pas se firent entendre sur sa gauche et il tourna la tête pour voir une silhouette, armée d'une lanterne, s'avancer dans sa direction. Il sourit au nouvel arrivant. C'était une belle brune à l'air concerné et aux doux yeux chocolat comme un grand lit où Veggie aurait pu sauter jusqu'à ce que les ressorts pètent. « Qu'est-ce que tu fais ici, tu t'es perdu ? » « Tu veux bien jouer 'vec moi ? » fit doucement le brun en lui montrant la cocotte. Elle sourit gentiment en s'accroupissant en face de lui, l'air troublée. Il la fit jouer une quinzaine de minutes, joyeusement, mais elle ne semblait pas concentrée sur la cocotte. Non, elle regardait juste son visage avec un petit sourire en coin, comme si elle savait quelque chose que Veggie ignorait. Lui ne s'en rendait pas compte et continuait de la faire jouer. « Tu t'appelles comment ? » « Veggie ! » fit-il en se tapant le torse en souriant largement, fier d'avoir retenu son propre nom. « Moi c'est Lucy. » fit-elle de sa voix douce. « Lucy et le ciel avec des diamants ! »dit-il aussitôt, ses traits s'éclaircissant. Elle éclata de rire. Pas le rire de la moquerie. Pas le rire d'une blague drôle. Le rire d'un souvenir, un doux souvenir. « Oui, c'est exactement ça. »

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« Tu t'appelles comment, du coup ? » La jeune fille brune venait d'arriver et regardait avec suspicion le brun qui venait de lui adresser la parole. « Alfie, reviens jouer avec nous ! » « J'arrive, je fais connaissance de la nouvelle, ohw ! » Les autres garçons abandonnèrent dans un soupir et partir jouer à Peter Pan plus loin, laissant les deux enfants ensemble. Elle tenait à la main une énorme peluche plus grande qu'elle, qu'elle finit par serrer contre elle devant la pression des yeux sombres de son vis-à-vis. « Tu peux me dire, tu sais, je vais pas te manger ! » fit-il en plaisantant, lui offrant un sourire rassurant qui la fit se détendre légèrement. « Je m'appelle Lucy-Jude. » « Lucy-Jude ! Eh beh dis donc. C'est un nom compliqué. Je vais t'appeler Beatles, ok ? » Elle lui offrit un regard interrogatif. « Lucy in the Sky with Diamonds et Hey Jude. Tu connais pas ? » Elle hocha négativement la tête. Il sourit en coin. « Je te ferai tester. Je pense que tu vas adorer. » Puis, comme si il se connaissant depuis longtemps, il lui prit la main et lui fit visiter l'institut en sifflotant l'air du groupe anglais, heureux comme jamais. C'était le début d'une belle histoire d'amour.


Dernière édition par Veggie (de Lamartine) le Ven 20 Juil - 19:34, édité 1 fois
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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
MUDBLOOD next time, make it hurt bitch.

BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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MON CAMP MAGIQUE: Les Rebelles
ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: Je me battrais pour la liberté.
MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES:

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MessageSujet: Re: VEGGIE † that heaven is overrated.   VEGGIE † that heaven is overrated. EmptyVen 20 Juil - 18:30

meuf ta fiche est juste parfaite c'est trop bon VEGGIE † that heaven is overrated. 3669069390 VEGGIE † that heaven is overrated. 2350145110 VEGGIE † that heaven is overrated. 1380567557 VEGGIE † that heaven is overrated. 835913152
le relation entre veggie et beatles... mama mia VEGGIE † that heaven is overrated. 835913152 VEGGIE † that heaven is overrated. 918094149
t'es une bonasse VEGGIE † that heaven is overrated. 673849266
j'te valide VEGGIE † that heaven is overrated. 673849266

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Veggie (de Lamartine)
Veggie (de Lamartine)

ce paradis je n'y crois guère, l'enfer est juste dans ma tête, croupir ici, deux pieds sur terre, a de quoi rendre malhonnête, pardonnez-moi mon père, et ne soyez pas si méfiant, j'ai péché j'n'en suis pas peu fier, la prochaine, promis, j'tire à blanc. † lui flinguer d'abord avant tout avant l'heure son nuage de bonheur vu que le mien est mort
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MessageSujet: Re: VEGGIE † that heaven is overrated.   VEGGIE † that heaven is overrated. EmptyVen 20 Juil - 18:49

    c'toi la bonnasse. VEGGIE † that heaven is overrated. 673849266
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