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 BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞

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AuteurMessage
Bréagán (Parker)
Bréagán (Parker)
MUDBLOOD i don't need an invisible cloak to be invisible.

parchemins : 83
maître/esclave : Demetria Borthwick ♥
coté coeur ? : attendez j'vais demander à ma maîtresse


→ a little touch of magic
MON CAMP MAGIQUE: Les Pro-sang purs.
ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: Je continuerais de faire tout ce que ma maîtresse me demande tout en priant que rien ne lui arrive.
MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES:

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MessageSujet: BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞    BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  EmptyMer 13 Juin - 8:01

parchemin de
Bréagán (Ava Rose Parker)
“ Insecurity and resignation mingle with the hope for a better order. ”
BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  Tumblr_m5bcsbJ6AP1rnncpko1_500
Voici celle que tous appellent désormais Bréagán, mais en réalité, sachez que tel ne fut pas le prénom donné par ses parents ; née moldue (un dix-neuf juin à Southampton) c'est tout naturellement qu'elle est devenue l'esclave d'une sorcière de sang-pur, la noblesse de naissance par excellence, qui lui a donc donné ce prénom qui se doit d'être usité par tous. Voulant dire "jouet" en gaélique, on en déduit aussitôt quelle est son utilité première à sa maîtresse. Peu nombreux sont ceux qui savent qu'elle se prénomme en réalité Ava Rose, Parker de son nom de famille. Sa propre vie ne lui appartenant pas, elle est bien évidemment célibataire, d'autant plus que le jour où sa maîtresse lui autorisera à vivre une quelconque romance est encore loin. Mais n'allez pas penser que la jeune femme se plaint de son statut ; bien au contraire même, elle se sent investie du rôle primordial que de celui de servir une sorcière si importante et puissante. Et oui vous avez bien lu, malgré sa position, Bréagán est bel et bien pro sang-purs. En effet pour elle la sorcière qu'elle a la chance de servir est le soleil de son univers et pour cette dernière, elle ferait tout et n'importe quoi. Et ce, alors même qu'elle n'est pas traitée des plus aimablement -et c'est le moins que l'on puisse dire.


BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  Tumblr_m4wdcw7zQW1qa7deso1_500 douée d'une grande intelligence qu'elle cache pourtant à tous Ҩ lâche Ҩ toujours physiquement à son avantage (car représentant en quelque sorte sa maîtresse) elle a de plus un certain apaisement et une joie de vivre qui la distingue des autres esclaves et en fait se retourner plus d'un sur son passage Ҩ généreuse Ҩ n'ose pas adresser la parole aux sorciers si on ne le lui a pas expressément demandé ou que ce n'est pas une nécessité Ҩ coquette (voire même superficielle de temps en temps) Ҩ confiante Ҩ effrayée à l'idée qu'on ait pu la voir faire de la magie lorsqu'elle a récemment perdu le contrôle d'elle-même Ҩ aime plus que tout passer du temps avec les autres sang-de-bourbes avec qui elle se sent enfin à l'aise Ҩ peureuse Ҩ n'a aucun souvenir de sa vie avant son arrivée au camp des esclaves Ҩ solidaire Ҩ certaine de son infériorité Ҩ joyeuse Ҩ curieuse Ҩ sa seule possession en dehors de ses vêtements est un chat que lui a offert sa maîtresse et qu'elle adore plus que tout Ҩ douce Ҩ a gardé les anciens livres de cours de sa maîtresse qui sont désormais ses livres de chevets et qu'elle lit par curiosité Ҩ grâce à eux a réussit à acquérir un certain contrôle de sa magie ; plus rien d'inhabituel n'arrive autour d'elle désormais

Bréagán a été enlevée à l'âge de sept ans par des résistants qui avaient pensé pouvoir la soustraire aux rafleurs, mais ces derniers les ont tout de même retrouvé un an et demi plus tard. On se doute bien de ce qu'ils ont pu faire aux adultes... Elle ils l'ont envoyée dans le camps des esclaves dans lequel on lui a bien évidemment fait un véritable lavage de cerveau : on lui ainsi raconté que les résistants l'avaient enlevée à ses parents moldus qu'ils avaient tué (alors qu'ils sont encore vivants aujourd'hui). C'est donc par gentillesse que les rafleurs l'auraient soustrait à ces mauvais sorciers qui voulaient changer l'ordre établi du monde et créer ainsi le chaos et la guerre. La voyant plutôt prompte à gober ce qu'on lui racontait, on n'usa pas de la torture ni de quoi que ce soit dans ce genre ; au contraire on la traita presque "normalement". Elle appris que pour une sang-de-bourbe comme elle avoir des pouvoirs magiques était une chose contre-nature et qu'elle devait s'en sentir honteuse ; que son devoir était ainsi de ne jamais user de ses pouvoirs, et de se mettre au service de ceux qui lui étaient supérieurs, mais qui n'allaient pas non plus lui faire de mal à cause du fait qu'elle ai des pouvoirs -comme les moldus le feraient s'ils la renvoyaient dans son monde originel. C'est en fait une faveur qu'on lui faisait de pouvoir se mettre au service d'aussi grands sorciers, de personnes aussi importantes et puissantes. Voilà ce qu'on lui appris au camp.
Au sein de ce-dit camp elle a cependant été choyée par une femme ; une cracmole qui s'occupait de leur faire à manger. Elle l'a longtemps protégée et Bréagán a ainsi trouvé en elle une figure maternelle qui fit d'elle une jeune fille douce et épanouie autant qu'elle le pouvait. Mais si elle avait réussit à la protéger par le peu d'influence qu'elle avait, cette femme de put faire quoique ce soit lorsque la jeune X (nom de famille de sang pur) est tombée sur elle et a tout de suite voulu prendre cette esclave qui n'en n'avait pas tant l'air que ça d'en être une, pour la mettre à son service. Ce jour-là elle lui donna le prénom de Bréagán (signifiant "jouet" en gaélique).
Depuis elle a toujours les même convictions que celles qu'on lui a apprise au camps et considère sa maîtresse comme la reine du monde. Cette dernière désespère d'ailleurs de la voir toujours aussi aimable et souriante malgré tout ce qu'elle aime lui faire endurer, car pour la jeune esclave sa maîtresse lui a fait la plus grande joie de la prendre elle à son service, c'était pour elle un honneur et elle pouvait tout endurer pour elle. Elle a énormément de respect pour les autres sang-purs et sang-mêlés, ainsi que de crainte, mais elle les considère tous comme inférieurs à celle à qui elle appartient. Elle ne comprend absolument pas les esclaves qui se plaignent, et se sent toujours mal à l'aise lorsque certains dénigrent des sorciers. Elle défend ces derniers coûte que coûte, et avec une hargne plus féroce encore lorsque l'on s'en prend à sa maîtresse. A part ce point délicat elle se montre d'une solidarité sans failles avec ses congénères, et possède une empathie et compassion sans borne. Elle est généreuse, et généralement, un véritable rayon de soleil parmi les esclaves. Ce qui peut plaire à certains, mais pas à d'autres...

BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  Tumblr_m5265dhH0R1qetqezo2_250
PSEUDO & NOM ; gold❖dust ; Mélissa TON AGE ; vingt-et-un ans QUEL HIBOU T'A AMENÉ ICI ? ; un hibou nommé veritaserum (enfin MARISSA. et Desdémone pour être exacte ♥) QUE PENSES-TU DU FORUM ? DES REMARQUES ? DES POINTS POSITIFS/NÉGATIFS ? ; pour l'instant il me semble ma foi très bien parti héhé TON AVATAR ; Phoebe Tonkin DOUBLE COMPTE ; none CODE DU RÈGLEMENT ; Sirius Black UN PETIT MOT POUR LA FIN ? ; vive moi !! -out-



Dernière édition par Bréagán (Parker) le Mer 20 Juin - 16:20, édité 7 fois
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Bréagán (Parker)
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MessageSujet: Re: BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞    BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  EmptyMer 13 Juin - 8:37

❝ A life-time acceptance. ❞
“ She could bring hell on them, she just doesn't want to. ”

Un cri retentit dans le couloir, glaçant les sangs d'une petite fille au teint livide. Elle n'aimait pas passer par ces coins là, car il n'était pas rare qu'elle entende l'un de ses congénères hurler à la mort. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il se passait dans ces salles morbides, mais ce qui était sûr c'est qu'elle n'avait aucune envie de le savoir. Alors elle pressait toujours le pas, tête baissée, se contentant de fixer son attention sur le but de chacune de ses excursions. À vrai dire, elle ne se rendait pas réellement compte qu'entre ces murs elle était une réelle privilégiée. Car oui, rares étaient ceux qui avaient levé la main sur elle, et encore plus rares étaient ceux qui lui avaient lancé un sort sensée la châtier ; et les fois où ça lui était arrivé, c'est qu'elle l'avait largement mérité. Car il était normal qu'on la corrige lorsqu'elle faisait une bêtise. C'est ce qu'on lui avait inculqué en tous cas. Enfin arrivée devant la porte qui occupait toutes ses pensées afin de se rendre sourde aux cris -qui d'ailleurs lui paraissaient avoir diminué d'intensité- la gamine la poussa du plat des ses mains. Aussitôt, une odeur de nourriture vint lui chatouiller les narines. Promesse d'un repas qu'elle savourerait dans peu de temps -même si le ragout qui mijotait dans une marmite ne fut pas non plus des plus fameux (c'est qu'on ne s'inquiétait pas vraiment de ce que pouvaient manger les sang-de-bourbes) et ce malgré les talents culinaires de la cuisinière. « Et bien tu t'es perdue en ch'min ou quoi ? » Quand on parle du loup. Ava fondit sur la femme pour l'entourer de ses mains et enfouir son visage dans son tablier sale. Mais qui sentait son odeur, à elle, agréablement rassurante. C'était surtout grâce à Eileen, la cuisinière, que la petite réussissait à s'en sortir sans trop de dommages au sein du camp, en effet même si les sorciers qui s' "occupaient" des nés-moldus qu'on leur amenait avaient décidé qu'il était plus intéressant de remplir le crâne de la petite de leurs propres valeurs ; car elle semblait tout assimiler de manière particulièrement efficace et sans se poser la moindre question quant à ce que l'on lui inculquait -comment douter de ses sauveurs, ceux qui l'avaient soustrait aux griffes des résistants, ceux qui l'avaient secouru des meurtriers de ses parents- oui, même si on l'éduquait d'une manière plus "douce" que ses congénères qui vivaient au camp, elle avait tout de même évité les coups gratuits, et surtout, elle avait jusqu'à présent évité les ventes. Tout ça, grâce à Eileen Edginton, une femme née d'une puissante famille de sorciers, mais qui avait eut le malheur de se voir privée de tous pouvoirs ; oui, elle était bien de ces rebuts du monde magique que l'on nommait "cracmols". Sa famille étant tout de même attachée à elle, ils avaient réussi à la garder auprès d'eux jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus nier l'évidence : qu'elle était une erreur de la nature. N'ayant cependant pas envie de voir leur progéniture dénigrée et rabaissée au statut d'esclave, ils avaient réussi, grâce à leur influence dans la société sorcière, à la placer comme cuisinière au camp des esclaves. Ce n'était pas bien glorieux, et les sorciers qui y travaillaient restaient bien évidemment ses supérieurs, autant hiérarchiques que dans la vie en général, cependant ils avaient reçu l'ordre de ne pas la traiter comme une esclave, mais comme une banale employée. Bien sûr le mépris et dégoût qu'elle leur inspirait transparaissaient sans cesse sur leur visage lorsqu'ils posaient les yeux sur elle, mais rares étaient ces occasions, car justement ils ne posaient guère souvent le pied dans les cuisines. Ce lieu était presque un havre de paix, où la haute autorité était Eileen. Entourée d'autres esclaves et de quelques elfes de maisons, elle s'affairait toute la journée derrière les fourneaux. Sa rencontre avec la petite Ava Rose remontait à l'arrivée de cette dernière au camp. Elle avait tout de suite remarqué que leurs geôliers et bourreaux se comportaient différemment avec elle, remplissant aussitôt sa tête de mensonges, et ne levant sur elle la main ou la baguette pas plus souvent que nécessaire. La femme d'une trentaine d'années, touchée par tant d'innocence et de pureté chez la petite fille, avait aussitôt ressenti le besoin irrépressible de la protéger et de la garder auprès d'elle. Quelques jours plus tard, elle l'embauchait comme premier commis, et la petite devint l'assistante indispensable qui ne pouvait donc pas traîner dans le camp en dehors de ses "cours" avec les sorciers. En repensant à tout ça, Eileen s'autorisa un sourire tandis que sa main se promenait dans la chevelure enfantine. « J'ai fait au plus vite, je n'aime pas passer dans les couloirs. » La voix de la petite brune transpirait la peur et le malaise qui lui tenaillaient toujours les entrailles après avoir entendu les cris de souffrance résonner contre les murs. Mais ici, dans les cuisines, elle pouvait tout oublier, et se pelotonner dans son ignorance. Elle recula alors de quelques pas afin de se retrouver en face de celle qui était comme une mère pour elle. Elle ouvrit alors le sac qu'elle portait à son côté droit, et en sortit les trésors que l'on venait d'apporter au camp à l'intention de la cuisinière : deux gros pigeons bien gras. Ils feraient un bouillon succulent. Les esclaves avaient en effet rarement droit à de la viande, et lorsqu'ils en obtenaient, par la grande générosité des sorciers qui s'occupaient d'eux, c'était pour eux jour de fête. Rien qu'à penser au dîner qu'ils allaient faire ce soir, Ava en salivait d'avance. C'était ça sa vie ici, la seule qu'elle eut connue -ou tout du moins la seule dont elle ait le souvenir d'avoir connu- passée entre ses "leçons" avec les sorciers qui lui faisaient l'honneur de lui accorder quelques minutes de leur temps, et les heures passées en cuisine, à aider Eileen. Elle se plaisait bien ainsi, et elle n'avait aucune velléité de changer de vie. Mais malgré tout, et surtout malgré la protection de la cuisinière, Ava finit bel et bien par être achetée.

❖❖❖
Ava ferma la porte derrière elle, un grand sourire aux lèvres. Elle sortait à peine d'une leçon, et elle ne pouvait empêcher sa joie de transparaître car Maître Black lui avait fait des compliments. Oui, elle avait bien appris ses leçons, et lorsqu'il lui avait demandé ce qu'elle pouvait espérer dans la vie, sa réponse ; « servir au mieux les sorciers pour essayer de faire en sorte que ma vie aie une quelconque valeur » avait apparemment été ce qu'il attendait. Mais plus que le fait qu'elle ai prononcé ces paroles, c'était certainement le fait qu'elle les pense qui l'avait rendu si content de lui. La jeune fille avait juste cru que ce contentement s'adressait à sa propre personne, voilà tout. Quand il l'avait congédié, elle avait bien sûr affiché son éternel visage humble, mais une fois séparée de son maître par une porte, elle n'avait put empêcher un sourire d'illuminer son visage. Lorsqu'elle se retourna, elle se retrouva nez-à-nez avec une jeune fille d'à peu près son âge. Mais rien qu'à sa tenue, son air supérieur et sa prestance, Ava sut aussitôt qu'elle n'était aucunement de son rang. Non, face à elle, se tenait une sorcière. L'esclave s'empressa de faire une parfaite révérence. « Qui es-tu ? » Pas plus surprise que cela, la petite brune releva la tête pour lui répondre : « Je me nomme Ava ma dame. » La "dame" en question haussa les sourcils. Ne sachant trop que faire, Ava resta plantée là au cas où la sorcière comptait lui poser d'autres questions. « Tourne sur toi-même. » Elle s'exécuta, se sentant un brin ridicule, et n'ayant aucune idée de ce qu'il était en train de se passer. De l'air s'engouffra sous sa simple tunique de lin, d'une couleur terne mais d'une propreté parfaite. La jeune sorcière semblait juger tout cela d'un œil expert. Ava recommença un tour, la tête commençait à lui tourner quelques peu ; elle ne lui avait pas dit d'arrêter, mais seulement de tourner sur elle-même, alors l'esclave attendrait qu'elle lui énonce sa volonté. De son côté, la jeune sorcière arborait un sourire mi-amusé mi-confiant. C'est alors que des pas pressés se firent entendre au bout du couloir. « Delilah ! Delilah ! » Ava entendit se rapprocher l'homme qui venait de crier, mais elle continua de tourner sur elle-même. Les images et les couleurs étaient devenues floues devant ses yeux, et elle espérait que la sorcière allait bientôt lui ordonner de s'arrêter car son ventre commençait à se rebeller contre le traitement qu'on lui infligeait. « Arrête-toi maintenant. » La sang-de-bourbe soupira intérieurement de soulagement, et s'immobilisa face au visage féminin encadré de cheveux blonds. Sa tête lui tournait encore, tant et si bien qu'elle n'arrivait pas à voir correctement, et qu'elle ne vit même pas l'homme qui venait d'arriver à leur niveau. « Que fais-tu là ?! » La voix masculine gronda, tel le tonnerre lorsque l'orage menaçait d'éclater. Les images se stabilisèrent bientôt dans le champs de vision de la petite brune, et l'homme qui se tenait devant elle l'intimida tellement qu'elle sembla se ratatiner sur place. Elle n'avait désormais qu'une seule envie : retourner en courant dans la cuisine. Mais cela aurait été vraiment très impoli. D'autant plus que la jeune sorcière, les yeux fixés sur elle, ne semblait pas en avoir terminé. Ava se contenta alors de rester là, attendant la suite des évènements. La sorcière aux beaux cheveux blonds pointa un doigt sur elle. « C'est celle-là que je veux. » Son cœur bondit dans sa poitrine, se mettant à battre plus fort que d'habitude. Elle ne comprenait pas tout de la scène qui était en train de se dérouler, mais elle semblait apparemment avoir été choisie pour quelque chose par le fabuleux être qui se trouvait devant elle. Elle tenta d'étouffer la petite voix qui l'incitait à espérer qu'elle allait enfin devenir l'esclave personnelle d'un sorcier. Car pouvoir servir un membre de la communauté sorcière était l'honneur suprême pour la sang-de-bourbe qu'elle était. Non, Ava ne pouvait imaginer plus gratifiant. Son cœur en battait la chamade. « Chérie, peut-être que si elle n'était pas avec les autres, c'est que pour une quelconque raison, elle n'est pas à vendre. » Elle sentit alors son cœur se resserrer sur lui-même. Mais la jolie blonde n'avait apparemment pas dit son dernier mot. Ses traits se durcirent aussitôt ; la colère se peignit sur son visage, et elle se tourna vers son père, pour lui répondre, furieuse : « Et qu'aurait-elle comme tâche si importante à accomplir qu'elle ne pourrait pas se mettre à mon service ? Si elle appartient déjà à quelqu'un d'autre, il vous suffit de la leur racheter père. » Il émanait une telle autorité et détermination de la petite sorcière que Ava souhaita devenir son esclave aussi fort fort qu'elle le pouvait. À ce moment, en cet endroit, elle désira profondément pouvoir se mettre au service de cette sorcière si spéciale. Son cœur se gonfla d'espoir, et, il fallait l'avouer, de fierté, car c'était elle, la misérable Ava, sang-de-bourbe sans aucune valeur, que la majestueuse sorcière désirait comme esclave. Maître Black -qui avait certainement entendu les éclats de voix- sortit alors de la salle dans laquelle il se trouvait quelques minutes plus tôt en compagnie de la petite brune, au même moment où deux autres sorciers travaillant au camp apparaissaient au tournant du couloir. Maître Black évalua la situation d'un coup d'œil et la perplexité se peint sur son visage. L'homme qui semblait être le père de la petite sorcière soupira alors et se tourna vers lui afin de lui expliquer la situation. « Ne vous en faites pas, elle n'est que le commis de la cuisinière, rien qui ne puisse faire obstacle au désir de votre fille. Ce sera un honneur pour elle que de lui appartenir. N'est-ce-pas Ava ? » Ajouta t-il en se tournant vers la petite brune. Un magnifique sourire se dessina alors sur les lèvres rosées de l'esclave, et elle se tourna vers le père et la fille pour leur faire une révérence tout en répondant : « Le plus grand honneur que vous puissiez me faire ma dame, et je vous jure de vous servir mieux que n'importe quel sang-de-bourbe. » Et elle le pensait sincèrement. C'est ainsi qu'elle fut acquise par sa maîtresse, et qu'elle quitta le camp des esclaves, pour commencer une vie totalement différente. Car elle avait en fait été achetée par la famille X comme cadeau d'entrée à Poudlard pour leur fille Delilah, et ce serait désormais dans le décor ce grand château, à servir sa nouvelle maîtresse, que la petite esclave allait désormais évoluer. La seule chose qu'elle regretta fut de laisser Eileen derrière elle, et parfois, il lui arrive encore de verser des larmes dans son lit, le soir, tant celle qu'elle considère comme une mère lui manque.

❖❖❖
L'ambiance en bas, dans la salle commune, était à l'amusement car les derniers examens de l'année étaient enfin passés, et les élèves pouvaient enfin se détendre. Même les esclaves profitaient de ce relâchement car alors leurs maîtres, ainsi que les autres sorciers étudiant à Poudlard, étaient bien moins agressifs et prompts à donner des coups et jeter des sortilèges. Ava, connue désormais sous le prénom de Bréagán, s'affairait dans la chambre de sa maîtresse qui lui avait ordonné de faire son lit. Elle ne comprenait pas très bien pour quelle raison, mais alors qu'elle l'avait déjà fait le matin même, voilà qu'elle était obligée de le faire à nouveau cet après-midi. Peut être sa maîtresse avait-elle fait une sieste un peu plus tôt ? La jolie brune termina en tapotant les deux oreillers en plume pour les déposer délicatement à cheval entre le haut de la couverture et sur la tête de lit, de la manière exacte que sa maîtresse désirait les retrouver. Elle fit alors deux pas en arrière, et embrassa du regard le lit à baldaquin afin de vérifier que tout était bien en place. Puis, elle se regarda dans l'un des grands miroirs présents dans la chambre individuelle. Elle s'épousseta et refit sa queue de cheval afin qu'aucun cheveu ne dépasse. Enfin, elle s'autorisa un sourire, appréciant l'image que son reflet lui offrait. Elle caressa du bout des doigts les armoiries brodées sur le côté de sa manche gauche d'un tissu blanc vaporeux, puis se tourna légèrement afin d'admirer sa silhouette. Sa maîtresse, soucieuse de l'image qu'elle pouvait donner à travers son esclave, avait tenu à ce que l'uniforme des sang-de-bourbes de Poudlard soit légèrement remanié pour qu'il saille Bréagán à merveille. Et la couturière avait fait des miracles ; sa taille fine soulignée, la longueur des jupons raccourcis ainsi que le décolleté modernisé et le choix des tissus avaient suffi à conférer à l'uniforme terne et vieillot un tout nouveau souffle de jeunesse et de beauté. Et Bréagán était infiniment fière de le porter, comme elle était fière d'être l'esclave de la si puissante et magnifique Delilah X. Des éclats de rires provenant de la salle commune ramenèrent la jeune femme à terre, et elle s'empressa de retourner à son travail. Elle descendit les quelques marches qui la ramenèrent dans le grand salon aux couleurs vibrantes et à l'allure chaleureuse. Un feu brûlait avec ardeur dans l'âtre de la cheminée, tout juste ranimé par une bûche amenée par l'un des congénères de Bréagán. Celui-ci, son panier plein de bûches entre les mains, se dirigeait désormais vers la sortie afin, très certainement, d'aller remettre du bois dans une autre cheminée du château. Mais en passant à côté d'une table sur laquelle trônaient des livres de cours encore grands ouverts ou empilés les uns sur les autres, le panier se prit dans un coin de couverture, et la jeune fille comprit aussitôt ce qu'il allait advenir de la pile de bouquins en question. Mais avant même qu'elle n'ait pût atteindre la table, ceux-ci s'étaient déjà étalés par terre dans un grand bruit. Aussitôt, un petit groupe de sorciers tournèrent la tête vers la source du grabuge qui venait de les déranger en pleine discussion. Avant même qu'ils n'aient pu dire un seul mot, Bréagán s'était accroupie afin de ramasser les précieux manuels de cours tandis que l'esclave de Poudlard, tétanisé par la bourde qu'il venait de faire, mais surtout, tétanisé à cause de ce qu'il allait sûrement subir pour ses faits, resta planté debout, droit comme un piquet, à regarder la brune se dépêcher de récupérer les livres éparpillés sur le sol dallé. « Qu'est-ce-que vous avez encore foutu sales sang-de-bourbes ? » L'esclave ne s'offusquait jamais de ce terme, car elle savait ce qu'elle était. Elle jeta un rapide regard à son camarade qui blanchissait à vue d'œil, puis, ayant terminé de récupérer tous les livres et les ayant empilé dans ses bras, elle se releva, et se retourna vers le sorcier qui venait de parler. Elle le connaissait vaguement de vue, et savait qu'il parlait de temps en temps à sa maîtresse. « Je suis désolée, j'ai fait tomber ces livres par maladresse. » Elle n'eut même pas besoin de regarder son compagnon de labeurs pour savoir qu'il venait de bloquer sa respiration, surpris qu'elle prenne le blâme pour lui. C'est alors que la voix de sa maîtresse s'éleva derrière elle. « Que se passe t-il ici ? » Cette fois-ci ce fut au tour de Bréagán de se mettre à blanchir. Elle ne pensait pas que sa maîtresse serait au courant de cet incident, et elle ne désirait la décevoir pour rien au monde. C'était trop tard cependant, elle ne pouvait plus se rétracter désormais. Sans accorder un regard à l'autre esclave, elle lui souffla de s'en aller, et après une légère hésitation, il s'éclipsa en toute discrétion. « Apparemment ta débile d'esclave ne sait pas faire attention à ce qu'elle fait. » cracha le jeune sorcier à l'intention de Delilah. Cette dernière se tourna vers celle qui lui appartenait, et haussa les sourcils en attendant sa version des faits. « Excusez-moi maîtresse, ça ne se reproduira plus, je ferais plus attention désormais. » Lui dit-elle en faisant une révérence parfaite, même avec le poids des livres qu'elle tenait entre les mains. Elle les reposa d'ailleurs à l'endroit exact où ils se trouvaient avant leur chute, et personne ne remarqua qu'elle les avait également remis dans l'ordre. Lorsqu'elle releva les yeux sur sa maîtresse, un couinement s'étouffa dans sa gorge. Le regard qu'elle posait sur elle était de ceux, durs et froids, qu'elle lui voyait souvent adopter lorsqu'elle était en compagnie d'autres sorciers ; c'était celui de la X impitoyable qu'elle se devait d'être. Bréagán sut aussitôt ce qui l'attendait. Elle ne la vit même pas sortir sa baguette qu'elle se contorsionnait déjà de douleur sur le sol. Les quelques secondes qui suivirent lui parurent durer une éternité. Puis la douleur disparut aussi instantanément qu'elle était arrivée. Lorsqu'elle releva la tête, sa maîtresse avait déjà rangé sa baguette. « Tu as intérêt. » Sa voix, vibrante, était dénuée de toute émotion. Elle se dirigea alors vers les canapés sans lui accorder un regard. La jolie brune, toujours à genoux par terre, reprenait lentement des couleurs. Elle se releva à l'aide de son bras droit, puis, tête baissée, se tourna vers sa maîtresse. Elle s'empêchait de pleurer, et dut se molester mentalement pendant quelques secondes afin de reprendre contrôle d'elle-même pour que sa voix ne tremble pas lorsqu'elle dit : « Avez-vous besoin de moi ? » Fixant le bout de ses souliers, elle ne vit pas le regard que sa maîtresse échangea avec l'un de ses amis, et du signe de tête ainsi que du sourire qui s'ensuivit. Cependant elle entendit quelqu'un se lever d'un canapé et se diriger vers elle. Elle retint son souffle. « Tu peux disposer. » Immensément soulagée, elle ne s'autorisa cependant aucune manifestation de ce poids qui venait de lui être retiré des épaules, et elle se dirigea de suite vers la sortie. Mais à peine venait-elle de faire quelques pas en dehors de la salle commune qu'on lui agrippa le bras pour la retourner de force. Son regard se posa alors sur un jeune sorcier de sang-mêlé, un être bien supérieur à elle, mais bien inférieur à sa maîtresse, qui lui faisait pourtant l'honneur de lui adresser la parole. Peut être même étaient-ils amis ? Le sourire qu'il lui adressa alors la fit frémir, et elle eut de nouveau du mal à retenir un sanglot. « Apparemment, ce soir, c'est de moi dont tu seras le jouet. » Et comme pour illustrer ses propos, il caressa la joue de la jeune femme, puis lui fit signe de le suivre avant de prendre la direction d'un couloir. Elle savait ce qui l'attendait pour ce soir, et ses tripes semblèrent se tordre dans son ventre. Oui, il l'avait appelée "jouet" car tel était le nom que sa maîtresse lui avait donné ; c'était ce que "bréagán" voulait dire en gaélique. Elle l'avait appelée ainsi car tel était son but premier ; s'amuser avec son esclave, comme si elle était son jouet. Elle adorait la faire souffrir et la titiller, tout comme elle adorait lui refiler les plus rudes tâches, ou encore la faire se ridiculiser sous ses yeux. Pourtant la sang-de-bourbe continuait de voir sa maîtresse comme une quasi-incarnation de déesse. Elle ne se soustrayait jamais aux corvées qu'elle lui imposait, et s'attelait à la tâche sans lui en vouloir le moins du monde. C'était son rôle après tout, et la servir était un honneur. Mais lorsque sa maîtresse accédait aux demandes de ses amis et leur prêtait sa propriété afin qu'ils s'amusent, oui, dans ces moments là, alors qu'elle sentait leur souffle sur elle, Bréagán se surprenait à penser du mal de Delilah, et même à.... la détester. Mais elle avait bien évidemment tout oublié de ses rancunes dès le lendemain. D'ailleurs ces derniers temps, cela arrivait de moins en moins souvent, et elle n'en éprouvait qu'encore plus de considération pour sa maîtresse. Bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes, n'est ce pas ?

❖❖❖
Les pieds dans l'eau du lac, un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune esclave, chatouillée par de petits poissons qui semblaient prendre ses doigts de pieds pour de la nourriture. Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas pu souffler, tant sa maîtresse l'avait croulé sous les tâches qui allaient de faire son lit à délivrer des messages en passant par surveiller (espionner serait plutôt la bon terme) ses propres camarades. Elle n'avait donc pas pu retrouver leur endroit depuis des jours. Voilà qu'elle pensait à ce lieu comme "leur" endroit désormais. Pourtant au début c'était son petit havre de paix à elle, juste elle. Mais il avait débarqué un jour, lui, ce sorcier de sang-mêlé qui l'impressionnait tant, il lui avait adressé la parole, et ce n'était même pas pour lui demander de dégager. Non, pour la première fois de sa vie, un sorcier s'était intéressé à elle et ça avait suffi à la faire complètement flipper. Mais il avait finalement réussi à l'apprivoiser à force de revenir ici et désormais elle n'imaginait même plus un de ses rares moments de détente sans sa présence. Soudain une patacitrouille apparut devant ses yeux. Elle releva les yeux et se tourna vers la droite pour découvrir que la sucrerie était tenue par une main, qui appartenait à personne d'autre que celui à qui elle pensait quelques secondes plus tôt. Son regard se posa alors sur son beau visage souriant, qui n'eut pour d'autre effet que de la faire sourire à son tour. « C'est pour toi. » De l'étonnement se dessina aussitôt sur le visage de Bréagán, et du rouge s'étala sur ses joues. Elle baissa de nouveau les yeux sur la friandise, touchée qu'il se soit souvenu qu'elle lui ai dit un jour qu'elle avait trouvé que c'était ce qu'elle avait mangé de plus délicieux -même si cela ne lui était arrivé qu'une seule fois auparavant. « Je viens d'en acheter toute une boîte, tu ne me laisseras pas manger tout tout seul quand même ? » Lui dit-il de son ton taquin qu'il ne réservait qu'à elle, et qu'elle aimait tant. Bréagán leva de nouveau les yeux sur lui et un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle ne savait pas ce qu'elle avait fait pour mériter qu'il soit si attentionné avec elle, mais elle remerciait les étoiles d'avoir mit un tel sorcier sur son chemin. Elle eut une soudaine envie de lui sauter au cou, mais elle n'en fit rien, bien évidemment. Comment aurait-elle pu ? C'était un sorcier de sang-mêlé ! « Allé Ava, prends-le. » ajouta t-il d'un ton affectueux. Elle rougit à nouveau et attrapa la patacitrouille dans sa main. Le bout de ses doigts frôla la paume de la main du jeune homme et elle en ressentit des fourmillements qui coururent tout le long de son bras, pour continuer leur chemin le long de sa nuque, la faisant légèrement frissonner. Afin de taire cette réaction elle lui répondit : « Ne m'appelle pas comme ça. » Elle aurait voulu que ce soit de manière plus sèche mais elle n'en n'était pas capable. Bien qu'elle l'avait moult fois supplié, demandé de ne pas l'appeler ainsi mais par le nom que lui avait donné sa maîtresse, et qui était donc pour elle son seul nom légitime, ça avait été peine perdue et il avait continué de l'appeler pas son prénom. Après tout c'était sa faute, elle n'avait qu'à pas lui raconter comment elle s'appelait avant. Au jour d'aujourd'hui, il était le seul qui avait le droit de l'appeler comme ça, tout comme il était le seul sorcier qu'elle tutoyait. Elle apporta la patacitrouille à sa bouche et mordit dedans. Aussitôt ce fut une exquise douceur sucrée qui sembla exploser dans sa bouche, ravissant ses papilles habituées aux aliments les plus fades. Le jeune homme s'assit à côté d'elle en tailleur. Il allait lui répondre mais elle parla avant qu'il n'en n'ai eut l'occasion. « T'as peur du poulpe géant ou quoi ? » Car d'habitude, et surtout par un temps si radieux, il faisait comme elle et balançait ses jambes d'avant en arrière. Lorsqu'il la regarda, il vit les étincelles d'amusement pétiller dans ses yeux ; celles-là même qui lui donnaient immanquablement envie de rire. Plus le temps passait, et plus Bréagán avait l'impression de ne vivre plus que pour ces instants pendant lesquels elle avait véritablement l'impression de vivre. C'était un sentiment étrange qui se mêlait à celui qu'elle ressentait lorsqu'il l'appelait Ava ; comme si elle savait qu'une autre vie aurait été possible. Mais elle savait surtout qu'elle ne devait pas penser de cette manière ; sa maîtresse aurait été hors d'elle si elle l'avait su. « Tu sais bien que rien ne me fait peur ! » lui répondit-il d'un air faussement vantard. Car elle savait qu'il n'en n'était rien, c'était cependant ce qu'il disait à chaque fois qu'elle s'inquiétait qu'il se rebelle tant au sein de Poudlard. Non pas qu'elle avait forcément l'occasion de le voir se fourrer dans ces situations qui avaient le don de la faire angoisser la nuit (et tant mieux en un sens), mais les informations circulaient facilement (et rapidement) dans le château. Elle l'exhortait d'ailleurs très souvent à se faire petit, et rester l'échine courbée, mais sans qu'elle ne sache pourquoi, dès qu'elle ne faisait rien qu'effleurer le sujet, il se braquait et la regardait d'une manière qu'elle n'appréciait pas du tout. Un peu comme s'il... la méprisait ? Mais après tout, elle ne connaissait pas grand chose de lui. C'est qu'elle n'avait jamais osé lui demander quoique ce soit sur sa vie, les seules choses qu'elle savait étaient celles qu'il lui disait de lui-même. Oui, même si elle arrivait un tant soit peu à passer au dessus de la supériorité du sorcier et à lui parler presque normalement, elle ne l'avait pas non plus surmontée au point de le faire parler de choses intimes le concernant. Comme son histoire par exemple. Et pourtant Merlin savait qu'elle en avait envie. Un jour peut être, qui sait ? Un minuscule hibou noir fonça alors sur eux, pour venir se poser avec une grâce surprenante pour un être si petit -et qui ressemblait d'ailleurs plus à une boule de plumes qu'autre chose. Sa maîtresse avait apparemment besoin d'elle, et c'était le signal qu'il fallait qu'elle parte. Malheureusement. Ils se dirent donc en revoir avec un goût de trop court dans la bouche, et elle s'en alla tête baissée et le pas vif vers le château.
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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
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je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  Tumblr_m6za6cZROn1rze3l0o1_500

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coté coeur ? : well, fuck that shit.


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ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: je gagnerai.
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MessageSujet: Re: BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞    BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  EmptySam 30 Juin - 23:04

    salut toi. BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  673849266
    donc voilà, c'est moi qui passe valider ta fiche. BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  4064327615 ça me fait tout drôle tu vois. j'inaugure et sur le forum et dans mes hauts faits, genre t'as la musique de zelda en arrière fond dans ma tête j'vais bientôt avoir le niveau prochain et... bref. Arrow je n'ai qu'une seule réserver à émettre par rapport à ta fiche : cesse d'écrire aussi bien. franchement. ça me fait mal au coeur. j'ai envie de me suicider. et puis, j'adore bréagán, quoi, elle est tellement originale itou... donc voilà. j'te valide. t'as ta couleur, tu peux enfin rp de manière plus conventionnelle et j'te souhaite un bon jeu. BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  748764032 BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  2779881690




Ҩ Chère Invité,





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Bréagán (Parker)
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maître/esclave : Demetria Borthwick ♥
coté coeur ? : attendez j'vais demander à ma maîtresse


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ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: Je continuerais de faire tout ce que ma maîtresse me demande tout en priant que rien ne lui arrive.
MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES:

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MessageSujet: Re: BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞    BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  EmptyDim 1 Juil - 20:21


En mode boulet qui voit une réponse trois ans plus tard.
FUCKYEAH je suis trop fière d'être la première fiche que tu valides ! BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  26468146 Méh arrête de me dire toutes ces gentilles choses, je risquerais de prendre la grosse tête. BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  673849266 Si ce n'est pas déjà fait mahah. BRÉAGÁN Δ ❝ summertime sadness. ❞  4170629200 Fin bref, merci beaucoup (pour la validation aussi tiens tant que j'y suis) on s'reverra en Rp héhéhé. -out-
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