Comment résumé une vie entière ? Du moins là ou commence généralement la mémoire à se souvenir des moments du passé. Ou bien le moment le plus marquant de l'enfance ? Moi ça remonte environ à l'âge de huit ans voir neuf ans, dans l'âge légale. Je me souviens, c'est le jour de mon anniversaire, ça devrait être neuf ans mais pas tout a fait, je suis né à 23 heure 40 autrement dit, j'avais encore huit années. J'étais là, devant mon gâteau d'anniversaire, un mille feuilles avec mon prénom écrit dessus, des étincelles volaient autour grâce à la magie. Elles tournaient autour de la table, nous enveloppant d'une bulle pailletés. Le moment de souffler mes bougies, mon vœux était le plus simple possible : Qu'on retrouve Fripouille, c'était mon ours en peluche, perdu depuis douze minutes et j'oublie les secondes. Ce jour-là, j'avais bel est bien soufflé mes bougies, mes parents me soiraient, les elfes de maisons étaient réunis pour mon anniversaire, toute la maison était présente, comme à chaque fois. C'était vraiment une joie de se retrouver comme cela, tous ensembles. L'anniversaire se déroula comme toute bonne fête, c'était l'heure de manger le gâteau, tout le monde eut une part, même les elfes de maisons, après tout, c'était leur travail. Mais moi, en vrai enfant que je suis je n'attendais qu'une chose : l'ouverture des cadeaux. Comme si ils avaient entendus mes pensées, les elfes claquèrent des doigts et un cadeau apparu dans les bras de chacun. Mes yeux s'agrandissaient au fur et à mesure que les cadeaux arrivaient, on avait dix elfes, donc.. cela faisait dix gros cadeaux rien que pour moi. J'étais au paradis. Malgré tous les cadeaux que j'avais reçu et le super anniversaire que j'avais eu, je ne pouvais pas décoller mon esprit du pauvre Fripouille qui devait être coincé quelque part. Alors, j'ai fermé les yeux fort fort fort, priant pour que mon Fripouille réapparaisse. Puis sous un cri de surprise de mes parents, j'ouvris vite les yeux pour voir mon Fripouille sur la table, devant mes yeux. vu la tête de mes parents, ce ne sont pas eux qui l'on fait apparaitre.. « Calum, regarde, notre fils a fait de la magie pour la première fois ! » Moi ? C'est moi qui ai fait apparaitre Fripouille ?



On mit juste quelques heures pour arriver jusqu'à Poudlard, même si nous habitions près du château, j'ai été obligé d'aller jusqu'à Londres pour prendre le Poudlard Express. Ma première impression fut que je me suis tout de suite sentit chez moi. L'endroit était magnifique et d'une manière, réconfortant. Mederick aussi semblait émerveillé par ce château trop grand pour notre petite taille. Mederick, c'est mon Né-Moldu, mon "esclave", mais j'en parlerais plus tard. Évidemment, tous les couloirs de Poudlard me semblaient trop larges, un vrai labyrinthe nous était offert. Dès le premier pas que j'avais mis dans l'école, je voulais savoir tous les recoins du château, chaque escaliers, chaque pièces, je voulais tout connaitre, comme d'habitude.. Mes parents m'avaient bien évidemment racontés toute l'enfance qu'ils avaient passés à Poudlard, ma mère était une ancienne Poufsouffle et mon père un Serdaigle. D'ailleurs toute la famille de mon père venait de Seradigle, à quelques exceptions faites, mais mes parents se fichaient bien si j'allais à Serdaigle, Gryffondor ou même Serpentard, l'importance pour eux c'était que je trouve ma place, que je trouve ma "maison". En entrant dans la grande salle, elle était telle que je l'imaginait, pleine à craquer, toutes les têtes étaient tournés vers nous, les petits nouveaux. Je n'eus qu'une petite place à l'intérieur, en attendant la Répartition. J'étais déterminé à aller à Serdaigle, je le voulais de toute mes force, je voulais que mon père soit fier de moi. « SERDAIGLE ! » Apparemment, le Choixpeau était de mon avis, il m'envoya sans hésiter à Serdaigle, la joie s'inscrivait sur mon visage, rien n'aurait me faire plus plaisir.



Mon histoire n'est pas vraiment passionnante... je fais juste partis des élèves de Poudlard, il n'y a rien à m'envier. Je sais que j'ai un chance immense d'être un élève de Poudlard. Puis, j'ai acquis quelques privilèges du à mon sang, je suis dans un système où les Sang-Purs sont mieux que les autres, où ils prônent sans cesse la race supérieur, nous sommes en haut de la chaine alimentaire. Je n'ai jamais compris tout cela, mes parents non plus d'ailleurs, enfin, je ne pense pas. Ils ne se posent pas vraiment de question là-dessus ils suivent ce qui doit être fait, respectant les règles. Sans se demander si cela est bien ou pas. Je ne suis pas de ceux qui sont fiers de leur familles et de leur rang. Je suis fier de ma famille, il n'y a pas de doute là-dessus, seulement je ne descend que d'une petite famille écossaise, d'habitude, les familles de Sang-Purs, on les connait et les admire, la mienne, la moitié des enfants ne savaient même pas qu'elle existait. Parfois on m'a demandé si c'était vraiment des Sang-Purs, qu'ils sont idiots. Qu'est-ce qu'on en a faire si je suis Sang-Pur, Sang-Mêlé ou autres ? Je ne conçois pas que d'une famille à l'autre on se retrouve maitre, suiveur ou esclave.. Cela n'a pas de sens pour moi. Sous prétexte que leur parents sont des Moldus, ils n'auraient pas le droit à une éducation comme les autres sorciers. Je ne dis pas mes idées à tout le monde évidemment, je les garde pour moi, à quoi cela me servirais de me faire insulter de traitre par les autres Sang-Purs, ma vie serait un enfer. Comme elle l'est pour les Né-Moldus maintenant.



« Mederick, tu n'aurais pas vu ma bag... » Toujours aussi rêveur, j'avais perdu une fois de plus ma baguette magique dans le dortoir en désordre. Normalement, tous les Sang-Purs utilisaient leur "esclave" pour faire leur côté du dortoir, moi je ne voulais pas qu'il fasse cela à ma place, c'était hors de question. Les sourcils froncés, je sors de la salle de bain pour regarder autours de moi, essayant de voir si je trouve ma baguette. Celle-ci était en train de tourner entre les doigts de Mederick qui était assit que mon lit.. « Tu peux me la rendre s'il te plait ? » Je n'ai jamais été malpoli avec lui, je ne lui ai jamais parlé comme à un chien. Mais, il me regarda avec son air cynique et amusé à la fois. Il me regarde toujours comme cela lorsque nous sommes seul, il n'a rien à voir avec le petit esclave modèle. Il continue de aire tourner ma baguette entre ses doigts comme je le fais bien trop souvent. « Tu sais.. J'ai toujours voulu en avoir une. Toi, tu as la chance d'en avoir et tu la perd tout le temps, c'est désolant. » Toujours à faire des reproches, comme si c'était moi qui avait instoré ses règles stupides, je n'y pouvais rien. Il le savait parfaitement, mais il avait une telle rancœur, il fallait qu'il la passe sur quelqu'un. « Rend-la moi Mederick. » Mon ton est calme, posé mais dur à la fois, je veux lui faire comprendre qu'on ne joue plus là. Je m'approche de lui, tendant ma main pour qu'il la pose dedans. Je ne veux pas me battre avec lui, ce n'est pas mon intention.. « Très bien, si tu la veux.. » Mederick se lève rapidement vers moi, me poussant jusqu'au mur, écrasant sa main sur ma cage thoracique. Il pose la baguette contre ma gorge, me regardant avec ses yeux remplies de défi et de mépris. « Viens la chercher. » Je regarde figé devant lui, ne bougeant plus. Je sais qu'il ne pratique pas la magie, mais je sais aussi qu'il regarde mes livres de sortilèges lorsque je ne suis pas là. Je ne l'empêche pas, je sais qu'il connait des sorts et qu'il pourrait très bien s'en servir contre moi. « C'est pathétique, un Sang-Pur qui a peur d'un simple Né-Moldu. » Un petit regard, un rictus de mépris et de moquerie. Il se dégage de devant moi, de rendant ma baguette avec un petit rire étouffé.

Mederick c'est mon esclave, le Né-Moldu qui me sert, c'est ma bête noir.. Je ne l'ai jamais traité comme les autres Sang-Purs traitent leur esclaves. Tout ce qu'il a à faire c'est de me suivre et de porter mes livres, le stricte minimum et c'est bien suffisant. Je sais très bien que si je le traite plus durement, il fera tout pour me le faire regretter ou me faire peur. Tellement que des fois on se demande qui est le maitre et l'esclave, évidemment, il ne se comporte pas comme cela en publique. J'ai toujours le droit aux reproches et aux menaces en privé, mais il ne se rend pas compte que je n'ai pas choisis de l'avoir. Que je lui laisse délibérément des livres pour qu'il s'instruise, je ne lui interdit rien. Je ne pense pas être en mesure de lui dire ce qu'il doit faire ou non.