Le temps file, le temps n’attend personne ☂Le temps guérit toutes les blessures. Tu es mon paradis, mais je suis peut-être ton enfer... Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. ► hellsangels.

◂chapitre un manoir borthwick, il y a quatre ans. La nuit est noire, terriblement noire, inquiétante. Le début de cette nuit est anormalement calme, elle le sent, un mauvais pressentiment l'envahit, elle sait que quelque chose va arriver, elle le sent au fond de ses tripes, c'est constant, c'est brûlant et son envie de fuir ce danger proche l'envahit comme un poison mortel. Le temps ne semble pas s'écouler normalement, les minutes dansent avec les heures à un rythme affolé, il ne veut plus s'arrêter. Sa respiration est haletante, l'air qui entre en elle, air qui normalement doit la tenir en vie lui brûle les poumons, elle est incandescente de l'intérieur, chaque respiration est une douleur atroce, semblable à un valse avec deux couteaux dans les poumons, elle est en sueur, son sang bouillonne dans ses veines, elle est en feu, ses cheveux noires lui collent au visage, elle a un voile qui s'installe peu à peu devant ses yeux, elle pleure, sa vue est encore plus brouillée, elle entend des cris, des cris de terreur et de douleur, elle ne cesse de trembler, son corps est en alerte, ses sens se sont dupliqués, elle veut fuir tout ça, retrouver la lumière, elle court n'importe où, elle ne s'arrêtera pas, elle ne s'arrêtera pas tant que ses pieds ne seront pas en sang, qu'elle ait l'impression qu'elle se décompose intérieurement. Ses mains s’agrippent aux arbres, elle n'est pas comme eux, qu'importe son appartenance, elle n'est pas ce genre de monstres. Une voix s'élève dans le noir, la voix de celle qu'elle voudrait tuer de ses propres mains tant la haine est immense. Sa voix est sifflante, tel un serpent qui lui colle au basque. Elle se débat, elle se sent piégé. Elle a comme un gout amer dans la bouche, un gout de rouille. Ses yeux sont affolés, « tu ne m'échapperas pas Astoria, un jour je t'aurais ... » une douleur cuisante se fait sentir dans son cou, dans la continuité de son oreille droite, elle veut se débattre mais rien n'y fait, ses mains et ses pieds sont tenus. « lâchez moi » hurle-t-elle en se relevant, tremblante, affolée, ses yeux vrillent de tout côté, le monde est flou, des visages inquiets apparraient devant elle, ses lèvres tremblent, le gout est toujours présent dans sa bouche et se mélange dans le flux de salive. « laissez-moi ! » sa voix est entrecoupée par son souffle court, son coeur cogne contre ses tempes. « Astoria, tout va bien » Saige ? que fait-elle ? Elle tourne la tête et la lumière lui brûle les pupilles, sa voix est toujours là, l'intimant de se calmer. « Astoria, réveille-toi » elle se sent secouer, son esprit revient en place sauvagement, elle semble reprendre vie mais son état n'est toujours pas changé. Elle releve la tête vers la blonde « qu'est-ce-qu'il s'est passé ? » elle pince ses lèvres, Saige la prend alors dans ses bras, la brune fourre sa tête dans le cou de son amie, elle ne cesse de pleurer, cette fois silencieusement Saige la caresse dans le dos, ce qui a le don d’atténuer ses tremblements. « tu as fait un mauvais rêve, mais tout va bien maintenant » murmure-t-elle, Astoria pose son regard sur un point imaginaire sur la porte de sa chambre, une lueur dans ses yeux ne semble pas se réveillée de ce cauchemar, un cauchemar qui semblait tellement vrai, elle se décolle de Saige et regarde les lieux, rien n'est noir, la pièce est allumée, elle se trouve dans son lit, les draps son par terre, elle a dut les faire tomber, ses vêtements lui collent à la peau, Saige semble le voir elle aussi. « tu ferais mieux d'aller prendre une douche, ça te calmera » elle hoche faiblement la tête avant de voir Saige partir, peut-être de peur que Lucrèzia découvre qu'elle est venue l'aider, sa gorge se serre quand elle pense à cette soeur, elle se relève difficilement de son lit, ses jambes tremblent encore mais elle réussit, elle prend finalement le chemin de la douche, heureusement pour elle, elle n'a pas à partager sa salle de bain avec ses deux autres soeurs, sur le chemin, elle enlève la nuisette qui lui sert d'habit de nuit, se retrouvant en culotte, une fois dans la salle de bain, elle s'enferme à clé. Elle fait tout l'effort du monde pour retrouver une respiration normale, elle s'arrête devant le miroir, son reflet ne lui convient pas, elle n'aime pas se regarder dans cet état, vulnérable, sur le point de tomber dans le gouffre énorme présent à ses pieds. Sa main passe délicatement sur son cou, elle ressent un léger picotement, quand elle regarde ses doigts, il y a du sang, elle enlève ses cheveux et regarde son cou, ses doigts frôlent à peine la blessure, sa peau naturellement bazzané est plus foncée à un endroit, la blessure est noir au centre, brune et violette autour et du sang s'en écoule, elle soupira, la douleur qu'elle a senti n'était pas que le fruit de son imagination, quelqu'un lui a fait ça. Elle se retourne et enlève le seul vêtement qui lui reste et se positionne sous le jet d'eau chaude, l'eau a un effet baume apaisant sur sa peau. Elle pose ses deux mains face à elle, contre le mur, l'eau coule sans arrêt dans son dos, la douleur reprend quand l'eau entre en contact avec sa blessure, elle ferme les yeux et souffle, du mieux qu'elle peut pour contrôler la douleur. Elle sent sa peau cuire sous l'effet de la douleur, mais aucun son ne sors de sa bouche, qu'elle tient fermée, ses yeux parlent à la place, elle pleure, une nouvelle fois en silence, elle pleure cette famille, cette famille qui paiera pour la haine qu'elle éprouve à son égard, à commencer par cette blonde. Toucher une Borthwick c'est signé son arrêt de mort, mais toucher Astoria, c'est encore pire que ça. C'est terminée, l'adolescente qui a toujours suivit les règles n'est plus, cette fille n'existe plus, elle est morte à quinze ans. « tu me le paieras. » dit-elle en claquant sa langue contre son palais avant de recracher le sang qu'elle a dans la bouche.

Les règles sont faites pour être brisées. ☂ Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup... ► hellsangels.

◂chapitre deux manoir borthwick, il y a un an. Les talons de la jeune fille claquent sur le carrelage de la cuisine, ses pas sont calculés, minutieux, malgré le bruit des talons, elle semble voler, planer dans les airs. Sa démarche, féline et envoûtante, énerve quelque peu la cuisinière. Cela fait maintenant trois heures qu'elle tourne en rond, faisant toujours les même pas autour de l'immense table de travail en marbre. « peux-tu cesser ton manège, tu me donnes le tournis à force. » elle redresse la tête et s'arrête, elle pose doucement sa main sur le marbre de la table, à un endroit pas encore souillé par la nourriture. « je ne tiens plus en place. » sa voix est impatiente et dure. « tu me désespères Astoria » la cuisinière roula des yeux et se remit à découper ses tomates. La brune soupire, exaspérée. Posant son regard noisette sur la cuisinière, elle claque sa langue contre son palais et quitte la cuisine d'un pas décidé, assuré. Une de ses mains est posée sur sa hanche, son autre bras se balance dans le vide. Elle serre les dents , toujours lorsqu'elle marche dans les couloirs, de peur de tomber sur l'une de ses soeurs ou sa mère, elle arrive très vite dans l'entrée du manoir, elle pouvait bien détester sa mère au plus au point mais question de goût et de luxe, il n'y avait rien à redire. Sa main se pose sur la rambarde de l'escalier, celui de gauche, elle ne prend pas souvent le droit, enfin, elle ne le prend plus depuis ses quatorze ans, un sourire s'élargit sur ses lèvres, un léger coup d'oeil sur le mur droit et son sourire s’agrandit, ils ne sont plus là, les personnages vivants des tableaux, ils ne sont plus là parce qu'elle est là, sa présence leur fait peur depuis cette après-midi de lancer de couteaux sur eux, un petit rire s'échappe de la bouche de la jeune femme et elle continue de monter les escaliers. « Astoria. » sa main se crispe sur la rambarde, elle se retourne lentement, s'efforçant de faire apparaître un sourire bienveillant. Excellente actrice, elle lui fait croire que sa présence lui fait plaisir. « Mère, vous allez bien ? » dit-elle avec une fausse joie dans la voix. Sa mère semble énervée de son attitude, Astoria fronce les sourcils, la femme qui la mit au monde porte ses bras contre sa poitrine. Elle entend un claquement régulier, elle est impatiente. Astoria fit mine de descendre les marches mais sa mère la coupe dans son élan. « Je voulais te prévenir que ce soir, nous avons un bal donné ici, j'espère que tu n'as pas oublié et que tu sais ce que tu dois faire, j'espère ne pas avoir à te punir une nouvelle fois. » Astoria incline légèrement le menton, un sourire en coin. « bien sur, mère. » elle se retourne et continue de monter les escaliers, elle sent le regard noir de sa mère dans son dos mais elle n'a pas peur, elle redresse la tête et marche fièrement, ce soir n'allait pas être comme les autres, c'est certain, Astoria allait personnellement sans charger.

Elle relâche ses cheveux qui tombent en une magnifique cascade autour de son visage de poupée de cire. De ses deux mains, elle ramène agilement une mèche de chaque côté de son visage et les nous avec une mini pince, elle regonfle un peu le tout, sa coiffure est terminée, doucement, elle passe ses doigts entre chaque mèche de cheveux. Elle souffle, prête à attaquer son plan. Elle pose alors une de ses mains sur ses jambes, l'autre cherchant un rouge à lèvres dans les tons rouges foncée qu'elle s'appliqua minutieusement. Frottant ses lèvres l'une contre elle, un sourire s'étendait sur ses lèvres maintenant rouge, irrésistible, sa mère allait devenir folle. La jeune fille de dix-huit ans allait encore faire parler d'elle dans le milieu de ses parents, tant mieux. Elle replaça une mèche brune rebelle à l'aide d'un de ses doigts et se leva de sa coiffeuse, elle devait maintenant s'habillait pour un de ses nombreux bals que sa mère adorait organisait, des bals inutiles et qui faisait travailler sa meilleure amie, elle laissa tomber son peignoir pour se retrouver en sous-vêtements en dentelles noires. Elle se dirige alors vers son armoire, prenant la robe que sa mère lui avait demandé de mettre, la jugeant quelques secondes elle la jeta sur son lit et ouvrit sa propre armoire. « merci bitch, mais je vais pas me déguiser comme une none pour ta face. » murmura-t-elle en fouillant dans son armoire avant de tomber sur une robe noire, parfaite. Elle la sortit et l'enfila, elle poussa la porte de son armoire pour se faire face entièrement à son propre reflet, la robe était longue, elle moulant ses formes qui commencent à séduire tous les jeunes hommes qu'elle croise. Ses mains suivaient la ligne de sa silhouette, elle se tourna légèrement et regarda son dos, dénudé. Un sourire ravi sur les lèvres, elle commença alors à tourner sur elle-même, elle chaussa alors ses chaussures : des escarpins noirs. Elle entendit quelqu'un frapper à la porte. « entrez. » la porte s'ouvrit alors sur sa mère, sa gorge se serra instinctivement, sa mère jaugea la tenue. « bien je crois que tu ne m'as pas écouté. » Astoria se retourna. « mère, cette robe est convenable, c'est vous qui me l'avez offerte pour une grande occasion, n'est-ce pas une grande occasion ce soir ? » sa mère semblait se contrôler. « n'est-ce pas les fiançailles de Lucrèzia. » dit-elle en crachant sur le prénom de sa soeur. Cela faisait maintenant quatre ans qu'elle avait définitivement tiré un trait sur sa famille, devenant alors la pire garce du coin. « même habillée comme ça, tu me fais honte. » mais sa phrase ne l'atteignait pas. Elle sourit simplement avant de se reconcentrer sur son reflet, sa mère partit en grommelant « que la partie commence » elle se retourna et sortit de sa chambre, elle entendait déjà la fête dans le salon, un sourire s'installa sur ses lèvres et commença à descendre les escaliers croisant le regard de Démétria, un regard de défi et de haine, elle coupa le contact et regarda un groupe de jeune homme la scrutait, elle passa devant eux et s'avança vers Démétria. « oh, voilà le garçon manqué, c'est étrange de te voir en robe. » Astoria n'attendit pas la réponse de sa soeur qu'elle fila, son but de la soirée, volé la vedette de la fausse blonde, elle devait payer et Astoria c'était promit de lui gâcher la vie.

vous êtes chiantes ☂ la vie sera beaucoup plus belles sans vous, sérieusement, toi t'es la blonde qui aime désespérément, toi t'es, je trouve pas le mot dans le dictionnaire, et moi, moi j'ai le coeur entre les cuisses. on est peut-être des borthwick, on a beau se détesté, mais putain ce qu'on se ressemble. ► hellsangels.

◂chapitre un manoir borthwick, il y a six-mois. Le repas devenait long, trop long aux yeux d'Astoria, assise en face de Démétria, à sa droite sa mère, à sa gauche Lucrèzia. Tout ce qu'elle voulait c'était partir de là, en plus elle n'avait pas faim. Jouant avec sa fourchette, elle piquait et relâchait sans arrêt la nourriture qui se trouvait en face d'elle, pour bien enfoncer le couteau dans la plaie, ce plat n'était pas vraiment le préféré de la jeune fille de dix-neuf ans. Elle ne faisait en rien attention à ce qu'elle faisait ni au regard que sa mère lui lançait. « puis-je sortir de table ? » s'aventura-t-elle à demander, mais sa mère fit un geste de la main qui l'autorisa, elle sourit et regarda Démétria d'un air hautain avant de tirer sa chaise en arrière et partir. Elle se comportait en véritable gamine et ça lui plaisait, tout ce qui pouvait les énervé, la jeune femme le faisait avec plaisir. Elle sortit du salon et fit mine d'aller dans sa chambre, or elle allait dans celle de sa très chère sœur Démétria, d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle ne l'avait jamais vraiment aimé, même petite, elles étaient toujours en compétition et puis, elles ne se ressemblaient en rien, Démétria était celle qu'avait toujours traînée avec les mecs et Astoria était celle qui les faisait rêver, bref, des rivales. Elle entra dans la chambre de sa soeur et la jugea, une odeur parvient à ses narines, la haine, un sourire sadique, elle renversa tout ce qu'elle pouvait, mettant la chambre sans dessus-dessous, elle devait tout faire pour que ça paraisse Lucrèzia, déclencher la guerre entre elles deux étaient devenu un passe-temps pour la jeune femme et puis faire souffrir Lucrèzia était quelque chose qui était devenue important aux yeux de la brune. Une fois la chambre dévastée, elle s'en alla discrètement, s'enfermant dans sa chambre et attendant la réaction de sa sœur qui n'alla pas la voir elle mais Lucrèzia. Un sourire satisfait sur les lèvres, elle ressortit de sa chambre allant à la rencontre de ses deux soeurs qui commençaient à s'engueuler. Elle s'adossa sur le rebord de la porte et regarda la scène, Démétria commençait à jeter des objets à la figure de la blonde, quel magnifique spectacle, Lucrèzia ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait mais elle ne lâchait rien, elle ne l'admirait pas mais sa répartie la faisait jouir, elle croisa alors les bras. « magnifique. » dit-elle en relevant les sourcils, avec l'expression qu'elle venait de voir un chef d'oeuvre. « qu'est-ce que t'as fait ? » Lucrèzia se retourna vers elle. Les poings serrées. « Moi, je n'ai joué que le rôle de soeur. » elle sourit, Démétria se ramena « c'est toi qui a fait ça à ma chambre ? » « Mhhh. » fit-elle en réfléchissant « ouais je crois bien. » « pourquoi t'as fait ça ? » « et alors, quand je suis arrivée ta chambre n'était même pas rangée alors ne me fais pas croire que ça te touche. Et la raison, c'est que je voulais que l'autre s'en prenne plein la gueule. » « l'autre elle t'emmerde et te le feras payer » Astoria rit. « J'ai peur. » elle passa une main dans ses cheveux bouclés. « Mais vous savez quoi, vous me faites pensées aux trois petits cochons. » « t'es sérieuse ? mon dieu mais comment mère a pu te faire » « je te signale qu'on est sorti du même vagin alors parle pas, tu n'es pas mieux que moi, t'es l'erreur de la nature, t'aurais dû avoir des boules pour te sentir bien dans ta peau » répliqua-t-elle du tac au tac. « ouais, donc je disais, vous me faites pensées aux trois petits cochons, mais ils étaient plus mignons que vous deux, mais qui plus est, le premier s'est retrouvé dans la merde parce qu'il s'est construit une maison de paille, ça m'étonne pas de toi Lucrèzia, tes pointes sont dégueulasses, Le deuxième petit cochon se construit une maison faite de brindilles. Le troisième petit cochon, donc moi se construit une maison de briques et de ciment, beaucoup plus intelligent n'est-ce-pas » « arrête de parler, tu parles pour rien bitch. » Lucrèzia commence à sortir mais Astoria la bloque. « j'ai pas finis, la morale de l'histoire, c'est que vous deux, vous tomber dans la merde, et viendra le jour où toi Lucrèzia tu pleureras la perte de ton cher et tendre et toi Démétria, je sais pas en fait, t'es déjà tombée bien bas, quoiqu'il en soit, il viendra un jour où vous viendrez me voir en rampant parce que vous vous êtes rendu compte, que votre vie est minable et que je suis au sommet, mais voyez-vous, quand vous viendrez taper chez moi, je ne vous ouvrirez pas. » elle claque sa langue contre son palais et s'en va. La guerre ne s'est pas arrêté chez les Borthwick, non avec son histoire, Astoria la renforcé et elle jubile d'avance.

On fait tous au moins un vœu par an ☂ , en soufflant les bougies de notre gâteau d’anniversaire. Certains d’entre nous en font plus : pour un cil sur une joue, devant une fontaine, en voyant une étoile filante... et de temps en temps, un de ces vœux se réalise. Et après ? Est ce que c’est aussi bien qu’on l’espérait ? Est ce qu’on se laisse aller dans le rayonnement de notre bonheur ? Est-ce qu’on se rend compte qu’on a une longue liste de vœux qui attendent d’être exaucés ? ► hellsangels.

◂chapitre un manoir borthwick, il y a cinq mois. Le silence était enfin retombé sur le manoir des Borthwick, il n'y avait plus les cris des trois sœurs, se disputant pour une chose complètement enfantine, mais la guerre de pouvait pas se terminer ainsi. Démétria était sorti du manoir, surement pour aller retrouver son clan de mecs, Lucrèzia était quant à elle avec son fiancé, Astoria espérait le jour où il la lâchera salement, c'est ce jour-là qu'Astoria se sentira vengée de la crasse qu'elle lui a faite, jamais elle n'aurait dû poser les yeux sur lui, ô grand jamais et rancunière comme Astoria est, elle ne perd jamais une occasion pour lui faire payer cet affront. Descendant les escaliers deux à deux, la jeune femme était pieds nus, ses pas étaient silencieux. « alors les filles, qu'est-ce-que ça fait de ne pas les avoir dans les pattes ? » demande-t-elle en se laissant tomber sur le canapé du salon, posant alors son regard sur les deux humaines en face d'elle. Un sourire soulagé s'étend sur les lèvres de Saige et Isÿe soupir de soulagement. S'installant confortablement de tout son long, elle croisa les jambes et s'appuyant sur son bras, tête posée sur sa main qui forme un point. Elle regarda les filles qu'elle considérait comme ses sœurs, les vrais. Peut-être pas du même sang, mais c'était tout comme. Saige était sa protégée et sa meilleure amie, elle lui avait promis de ne rien dire sur ce qu'il s'était passé entre elle et Lucrèzia mais ça la démangeait surtout maintenant, Isÿe semblait jouait avec quelque chose qu'elle distinguait très mal. « il était comment votre monde ? » elle se redresse sur le canapé. Les deux sœurs se regardent. « bien meilleur que celui-ci en tout cas ? » Astoria sourit. Elle voulait bien la croire, même si elle était de cette famille avec de nombreux privilège, certaines fois elle n’avait qu’une envie c’était de foutre le camp et de faire sa propre vie ailleurs, loin de tout ça. « je veux bien te croire, celui-là crains un max surtout depuis que le père Lysaght est là, qu’qu’ il peut me gonfler et son fils, alors là je vous parle pas de ce gamin, des baffes dans la gueule, c’est bien tout ce qu’il mérite » mais Astoria fronce les sourcils quand elle voit Isÿe, sa Isÿe baissait la tête. « isÿe ? » demande-t-elle après avoir croiser le regarde de Saige, inquiet lui aussi. Mais Astoria sait qu’elle n’obtiendra rien de son amie. Essayant de changer de conversation, Astoria se lève et se met debout sur le canapé, prenant sa baguette dans les mains et fit un léger mouvement, un boa en plume violette apparut autour de son cou. « et si on s’éclatait un peu, tant qu’ils ne sont pas là ? » la proposition à l’air de plaire aux deux jeunes filles. Elle commence alors à se dandiner sur la musique qu'elle vient de faire apparaître, une musique connut du monde des deux esclaves mais pas du sien, et autant dire que les premières notes convenaient parfaitement à la brunette qui commença à sauter sur le canapé, Isÿe et Saige commençaient elles aussi à se libéré de leur statut. Ce qui faisait plaisir à Astoria, les sortir de ce statut était bien une des choses qu'elle essayait de bien faire pour elle. Et garder un oeil sur Saige et sa Isÿe était devenu quelque chose de naturel chez la jeune femme, mais peu de personne connaissait cette personne, protectrice et attachante. A vrai dire, ça lui convenait parfaitement et elle n'allait pas arrêter de si-tôt.

Lorsqu'Isÿe du partir, Astoria se retrouva avec Saige et Lucrèzia, Lucrèzia ne pouvait rien faire étant donné qu'Astoria était là, elle ne pouvait pas passer ses nerfs sur son amie, et la brunette était décidé à ne pas la lâcher d'une semelle, ce qui énervait encore plus la blonde ce qui lui valut un défoulement gratuit de la part de la blonde, mieux vaut que ce soit sur elle que sur Saige, Lucrèzia n'était jamais arrivé aux mains avec Astoria bien que l'envie soit là et bien présente. Ce fut une Lucrèzia essoufflée, à bout de nerf qui partit s'enfermer dans sa chambre sans rien demandé à son esclave, Astoria invita alors son amie dans sa chambre où elle la transforma en véritable princesse, ce qui n'était pas arrivée depuis son enfance, où elle prenait sa pire ennemie pour la plus belle des princesses.

Trop souvent ☂ , ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent. ► hellsangels.

◂chapitre cinq poudlard, il y a deux mois. « oh, s'il te plait, me rabâche pas cette histoire. » dit-elle en jetant le livre à ses pieds, un soupire s'échappant de ses lèvres. Elle redresse la tête et pose son regard sur le jeune homme, assit sur une chaise, les mains liées, la carrure droite. « et puis détends toi, la maison est vide, les sorcières ne sont pas là et les monstres non plus, il ne revienne que dans une semaine. » dit-elle en se laissant tomber sur le dos. « n’empêche que, même si je ne la supporte pas, c'était sa soirée à elle et tu lui a volé la vedette, tous les regards étaient sur toi et puis sérieusement, d'où sortait cette robe ? » Astoria soupira une nouvelle fois, elle se releva et plongea son regard noisette dans celui, noir de son esclave. « c'était la mère dragon qui me l'avait offerte, et puis j'en ai rien à foutre, elle n'a que ce qu'elle mérite, elle n'avait qu'à pas me faire ce coup non plus. » elle pinça ses lèvres et se réinstalla sur le dos. Elle entend alors un grincement de chaise, son regard se pose directement sur lui, enfin sur la chaise maintenant vide, un claquement de porte, il est partit, se mordant les lèvres pour s'empêcher de jurer Astoria se redresse et commence à le rejoindre, elle ne met pas longtemps a le rattraper, il s'est aventurer dans une partie du manoir qui est pourtant interdite à tous. « ce n'est pas très malin, tu sais, de s'aventurer ici. » elle ralentit l'allure, il est adossé à un mur, les bras croisés contre son torse, elle ne comprend pas sa réaction, d'où la moue d'incompréhension sur son visage. « tu peux me dire ce qu'il t'arrive ? parce que là je t'avoue ne plus rien comprendre. » elle se met en face de lui. Il se passe un long moment avant qu'il ne se décide à poser son regard sur elle. « c'est bien le problème, je ne sais pas. » elle roule des yeux, encore une question irrésolue. Elle passe sa langue sur ses lèvres. Il la fixe. « pourquoi tu me regardes comme ça ? » puis elle se reprend et fait un geste de main, signe d'abandon, elle repart mais s'arrête en chemin. « tu ferais mieux de bouger de là, je voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose, j'ai déjà payer cher de ma personne pour t'avoir sauvé la vie. » sa main droite se pose sur son avant-bras gauche et se pince les lèvres, le jeune homme tourne la tête vers elle. Mais avant qu'il n'ouvre la bouche, elle repart.

flashback. Elle s'était enfin résignée, à contre coeur, elle n'en voulait pas, elle ne voulait pas ressembler aux membres de sa soi-disant famille. Assise là, en fin de chaîne, à côté d'elle, Démétria, puis la blonde, ainsi que sa mère et de son père, ils étaient venus là pour elle, première chose qu'ils faisaient pour elle d'ailleurs et c'était une chose qu'elle ne voulait pas faire, elle croisa ses jambes et s'avachit sur sa chaise, posture qui ne plaisait pas à sa mère apparemment mais elle n'en avait que faire, la jeune fille de seize ans devenait impatiente, elle voulait partir de là, sans rien emmener, son regard était posé sur les personnes qu'on faisait venir et partir, une véritable foire humaine, les esclaves, elle n'aimait pas utilisé ce mot-là, c'était des êtres humains comme eux après tout, certes ils n'avaient pas la même chose qu'eux mais est-ce une raison de leur faire ça, la voix qui parle est bien la voix de l'amie de Saige et Isÿe. Elle soupire, le temps passe lentement et son père commence à s'impatienter, il l'aura voulu, alors qu'on passe aux hommes, la jeune fille est irrémédiablement attirée par l'un deux, un jeune homme, peut-être un peu plus âgé qu'elle de deux trois ans, brun foncé, les cheveux presque noir, un regard noir, inquiétant mais envoûtant, elle se redresse légèrement. Il croise rapidement son regard, le contact entre ses prunelles fait frémir la demoiselle. Elle sent une douleur à sa cuisse, Démétria à sa main posée dessus et la serre fort, Astoria détache le regard, pose sa main sur celle de sa soeur et y plante ses ongles. « ne refais plus jamais ça. » « ou quoi ? » son sourire narquois fait bouillir Astoria. Elle tourne la tête et essaye de se contrôler, ne pas faire ça en public, c'est bientôt à lui de se faire présenter. « Jeune homme apte à tout faire, du nom de Arshad. » elle pince ses lèvres tandis qu'il le présente, elle entend deux autres voies un peu plus loin derrière elle, elle se recule ni vu ni connu mais entends tout, d'après eux personnes ne le voudra, ils pourront aisément s'amuser de lui, son sang ne fait qu'un tour dans ses veines quand elle comprend que déjà son sang le met en danger mais il risque aussi de mourir, quand vient le temps de choisir, elle se lève quand c'est à lui, personne n'ose bouger, reconnaissant cette personne. Un sourire en coin. Mais la voix de tout à l'heure s'élève aussi, elle ferme les yeux et se retourne. « je vous conseille de vous rasseoir » murmure-t-elle sans un son, en articulant bien pour que la femme comprenne, elle semble la défier quelques secondes mais en voyant le regard qu'on lui lance, elle fait un signe de main et se rassoit. Elle se retourne, un silence pesant plane sur la salle, sa mère soupire, Lucrèzia joue de ses ongles sur l'accoudoir de sa chaise. « je le prends. » dit-elle d'un ton qui ne lui était familier que dans ce genre de situations, elle se rassit. Démétria se penche vers elle « père te feras subir cet affront. » le téléphone arabe, ba qu'il vienne, elle croise les bras et attend la fin pour partir en compagnie d'Arshad, il ne dit rien, tant mieux. Ils repartent en direction du manoir Borthwick.

Alors qu'elle est assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre, quelqu'un frappe à sa porte, elle ne tourne pas la tête et voit le reflet du jeune homme qu'elle venait de sauver, elle pince les lèvres. « votre père vous demande » elle se lève de son perchoir, il est tard dans la soirée, seulement habillée d'une nuisette et d'un peignoir en soi, elle sent le regard du jeune homme sur son corps, elle le dépasse et va voir son père. Arrivée à son bureau, elle constate que la porte est entrouverte, elle frappe à la porte et s'arme d'un sourire faux, son père lui ordonne de rentrer et de fermer la porte derrière elle, Arshad l'attend derrière la porte, elle ne le regarde pas. « père. » le salut-elle en faisant un signe de tête. « tu sais pourquoi tu es là ? » il relève la tête de son journal. Ses lèvres sont pincées, comme d'habitude, elle fit signe que non, il se lève. « tu m'as humilié. » « je ne vous ai, en aucun cas humilié père, vous m'avez demandé de choisir un esclave, j'en ai choisis un, alors je ne sais vraiment pas où est le problème, peut-être que je n'aurais pas dû en choisir un. » elle plante son regard dans le sien, on aurait dit un serpent, elle s'attend à une réplique cinglante mais tout ce qu'elle reçoit c'est une claque, une claque qui lui fit perdre l'équilibre, elle se retrouve très vite par terre, complètement sonné, elle ne sait plus où elle est, le monde vacille sous ses yeux, une douleur atroce, cuisante se fait sentir sur son avant-bras gauche. « la prochaine fois que tu me défis, tu sentiras la douleur, cette douleur qui t'obligeras de me supplier de te tuer. » il se redresse, sa main droite se porte sur sa blessure, quand elle regarde son avant-bras, rien, sa peau est toujours intacte, les larmes coulent sur ses joues. Elle se redresse tant bien que mal, son bras contre elle. « jamais. » articule-t-elle entre ses dents. La douleur revient de plein fouet, elle s'empêche d'hurler mais tout son corps le fait, ses jambes vacillent et elle se retrouve sur les genoux. Elle a l'impression que sa tête explose. « Arshad ! » hurle-t-il, le jeune homme entre dans la pièce et voit Astoria dans un état pitoyable. Il s'approche doucement. « amène là dans sa chambre, tout de suite. » il fait un signe de tête et s'approche d'elle, la prenant dans ses bras, ils quittent rapidement le bureau, la porte claque toute seule et un instant, on aurait cru que tous les murs tremblaient. fin du flasback.

« que fais-tu là, tu n'as pas autre chose à faire ? » demande-t-elle en regardant par la fenêtre. « non. » « non quoi ? » « non je n'ai rien à faire étant donné que tu ne m'as rien demandé. » elle tourne la tête vers lui, il s'est rassit sur la chaise. « tu te trompes. » il arque un sourcil. « je t'ai déjà demandé une chose, depuis que tu es là, et toujours là-même. » il pose sa cheville sur son genoux. « ah bon quoi ? » elle ne répond pas tout de suite, elle se relève et prend la direction de sa salle de bain, le laissant sans réponse pendant qu'elle se douche. Lorsqu'elle en ressort, une petite serviette de bain autour de la taille, elle joue avec ses longs cheveux mouillés. Elle traverse la chambre, il n'a pas bougé, elle va vers son armoire. Elle pose ses deux mains sur les poignées. « rester en vie. » elle ouvre l'armoire, se retrouvant face à ses vêtements. Elle ne lui a demandé que ça, de rester en vie, de jouer le jeu quand il y a ses parents, mais jamais elle ne se comporterait de la façon de Lucrèzia ou de Démétria. Elle cherche alors dans son armoire, quelque chose à se mettre. Une main descend le long de son omoplate droite, un frisson la parcourt de la tête au pied. « est-ce que ça fait mal ? » son doigt parcourt une ancienne cicatrice. « non » les mains d'Arshad se pose sur ses épaules. « que fais-tu ? » elle ne bouge pas, il enlève les cheveux de son dos pour les placer à l'avant, naturellement elle l'aide avec les quelques mèches rebelles, il s'approche un peu plus d'elle, se penchant, ses lèvres entrent pour la première fois en contact avec sa peau, embrassant la cicatrice, causée par son père après qu'elle ait défendu Arshad. Il remonte un peu plus vers son cou, Astoria arbore un sourire satisfait, elle relève les bras et les passe dans la nuque du jeune homme mais elle se coupe dans son élan, comme lui, ils ont entendu des pas, il s'écarte d'elle le plus loin possible, s'attelant à une chose imaginaire, elle commence à faire mine de regarder dans son armoire, la porte s'ouvre sur une fille de Gryffondor, son sang ne fait qu'un tour, elle regarde méchamment sa fille, pas un regard pour Arshad et elle repart. Astoria se retourne, la porte se ferme, elle se mouve jusqu'à sa table de nuit et sort sa baguette, elle fait un léger mouvement sur la poignée, la porte ne s'ouvrira plus de l'extérieur, seulement de l'intérieur, elle entendra tout de dehors mais personne n'entendra ce qu'elle fera, elle soupir de soulagement. Alors qu'elle reprend la direction de son armoire, elle se fait violemment plaquée contre le mur, Arshad. Le jeune homme entremêle ses doigts aux siens, remontant ses bras au-dessus de sa tête, elle commence à avoir chaud, les baisers d'Arshad reprend très vite leurs courses dans le cou de la jeune femme, prenant aussi le chemin de sa blessure. Astoria relève une jambe et caresse la cuisse du brun, l'entourant alors au niveau de sa taille pour qu'il se colle à elle, il s'arrête, plongeant son regard dans le sien, elle sent son souffle sur elle; leurs bouches ne sont qu'à quelque mètres. Son estomac se tord, elle respire en même temps que lui, alors qu'elle approche ses lèvres des siennes, une voix l'arrête dans son élan, son sang s'arrête et ses yeux paniquent. Elle tourne la tête vers la porte. « oh non. » Arshad comprend et la relâche sans ménagement. « tu dois y aller. »

Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde ☂ , est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent. ► hellsangels.

◂chapitre six poudlard, il y a deux mois. Il doit partir au plus vite, son coeur commence à tambouriner dans sa poitrine, mais pas de la même façon qu'il y a quelques secondes, il s'écarte, la tête baissé mais elle voit ses lèvres pincées, elle ne sait pas ce qu'il s'est passé, elle tousse, il réagit et sort de la pièce, Astoria se reprend quand elle voit Caïn entrer dans la chambre, un regard curieux sur le jeune homme qui vient de sortir, Astoria fit mine de rien. « salut ! » il regarde Astoria et un sourire s'affiche sur ses lèvres, il pointe Arshad de son pouce « il lui arrive quoi ? » Astoria lève les épaules. « je sais pas. » elle part alors vers son armoire où elle sort des sous-vêtements, un jeans et un tee-shirt. Elle referme les portes de son armoire. « alors, comment va le plus beau de Poudlard ? » demande-t-elle en prenant le shorty qu'elle enfila sous sa serviette, elle n'avait pas honte de le faire devant lui, après tout il connaissait très bien son corps pour l'avoir de nombreuses fois embrasser. Une fois enfilé, elle prend le soutiens-gorge et se met dos à lui, elle prend ses cheveux et les mets à l'avant avant d'attacher son soutiens-gorge. « attends » dit-il avant d'arriver « t'as une brettelles qu'est retournée » un sourire s'affiche sur ses lèvres « est-ce vrai ou c'est une occasion pour toucher mon corps Strauss ? » elle se retourne et remet en place son soutiens-gorge. « steuplait » dit-il d'un air fatigué. Elle s'écarte « alors que me vaut ta visite ? » demande-t-elle innocemment en se penchant pour récupérer le jeans jeté trop loin sur le lit. Elle sent des mains s'accrochées sur ses hanches. « je vois » dit-elle en se redressant, se rapprochant de lui par la même occasion. « j'aurais bien aimé mais quelqu'un m'attends » son coeur se serre et sa poitrine se soulève dans une respiration brusque. Elle pince ses lèvres et s'écarte de lui. « ba vas-y. » dit-elle sèchement, elle n'aime pas quand il va voir ailleurs, elle prend son jeans et l'enfile, ainsi que son haut sous le regard d'un Caïn perdu, elle prend ses chaussures. « pourquoi tu ne pars pas si tu dois aller la voir ? » elle s'approche du bas de son armoire et prends des chaussures, des bottines, elle se relève et Caïn et là, sa main entoure l'arrière de la nuque de la brune et il dépose ses lèvres sur son front, elle ferme les yeux et il part, il part pour aller la voir elle. La porte claqué, elle porte ses mains à son cou et se masse, essayant de débloquer le noeud qui est en train de se nouer dans sa gorge, elle sent les larmes venir mais elle les retient, d'un geste impulsif elle jette ses chaussures à travers sa chambre. Elle se prend la tête entre le main, les larmes coulent doucement sur ses joues. Elle l'aime et a le tue de seulement jouer ce rôle, ce rôle de meilleure amie qui couche. Elle soupire et grogne en levant les mains aux ciel, elle parcourt la chambre pour récupérer ses chaussures qu'elle enfile à la hâte avant de tomber comme une masse sur le sol, sans se préoccuper de la douleur à son fessier, elle continue d'enfiler sa chaussure droite, puis elle se relève pour sortir de sa chambre après avoir pris sa baguette et la fourrer dans sa bottine gauche, elle sort et descend les escaliers, croisant plusieurs personnes qu'elle ne daigna pas regarder. Elle a un cours aujourd'hui mais elle n'irait pas, elle n'avait pas la tête à ça et tant pis ce que penserait son paternel, une douleur atroce la prit soudain, s'émanant de son avant-bras gauche, elle hurla dans les couloirs de l'école, beaucoup se sont rapprochés d'elle. Ses jambes avaient une nouvelle fois fléchis, sa tête était en feu, ses deux mains posaient sur ses oreilles elle voulait que tout ça cesse, elle sentait la présence de son paternel auprès d'elle, ce qui la répugnait. Sa vue était en train de se brouiller. Elle vit un visage et puis plus rien.


Quand elle reprit conscience, elle était dans une chambre pas la sienne à moins que la déco avait été changé entre temps. Elle ouvrit péniblement les yeux, la tête lui tournait, cette fois-ci l'avait marqué, pourtant elle n'avait pas le souvenir d'avoir défiait son père. Elle sentit une main dans la sienne, elle tourna faiblement la tête et reconnut Caïn, un sourire timide aux lèvres. Il caressa ses cheveux et écarta la mèche qui tombait devant ses yeux. « je suis où là ? » « dans la chambre d'Arshad, c'est lui qui t'as récupéré dans les couloirs. » Astoria cherche du regard le jeune homme, il est assit sur une chaise pas loin d'elle, elle croise son regard, il brille, elle détourne la tête vers Caïn. « t'es pas avec la personne qui t'attendait ? » il baisse la tête. « non elle a dut partir, elle aussi. » la jeune femme bascula sur le côté, sa main gauche sur son front. « je vais y aller, je te laisse entre de bonnes mains j'espère » Astoria hoche la tête et il part, elle se retrouve seule avec Arshad. « qu'est-ce-qu'il s'est passé tout à l'heure ? toute l'école t'as vu dans cet état. » elle se pince les lèvres et se retourne, faisant dos à lui, il soupire. Astoria pose ses doigts sur son avant-bras gauche, elle voit une plaie rouge vive, elle serre les dents. « astoria ... » soupire-t-il, elle lève les yeux vers un endroit invisible. Il se lève de sa chaise et s'approche d'elle, la retournant de force vers lui, il est accroupit, son visage est maintenant en face du sien. « qu'est-ce-que c'est ? » dit-il en jetant un regard à son avant-bras, elle fuit le regard. « astoria ! » dit-il plus brusquement en la secouant légèrement. « lâche moi Arshad, je ne te dirais rien. » puis elle se lève du lit, elle passe quelque secondes a essayé de calmer la terre qui tremble sous ses pieds. Elle sent alors une main sur son avant-bras droit qui l'attire, elle se retrouve contre lui, elle essaye de se débattre mais il la tient fermement. « pourquoi tu fais ça. » elle colle son front contre son torse, il pose une main sur l'arrière de son crâne, posant ses lèvres sur le haut. « parce que tu me sauves la vie. »

La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. ☂ ► Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ? hellsangels.

◂chapitre sept poudlard, il y a trois semaines. La fin des cours sonne à son plus grand bonheur, elle avait tellement espérée la fin du cours qu'elle en était devenu intenable. Rangeant alors ses affaires dans ce qui lui servait de sac, elle attendit que les personnes sortent avant elle. « ba qu'est-ce que t'attends pour sortir toi ? » Astoria se retourna sensuellement vers la personne qui lui parlait. « parce que pour une fois, je veux sortir la dernière » il arqua un sourcil. « et tu crois que je vais te croire ? t'as été infernale toute l'heure et tu attends encore pour sortir ? il y a quelque chose qui se trame dans ton cerveau Borthwick, et je voudrais bien savoir quoi » Astoria sourit, il la connaissait tellement bien. Elle roula des yeux, percée à jour. « ouais bon en fait je veux pas croiser le troll qui me sert de futur beau-frère parce que si je le croise encore une fois ce ne sera pas que de simple parole mais bien mon poing dans la gueule qu'il va avoir. » Bralleth hocha la tête, il la comprenait tout à fait. Elle se retourna et vit qu'ils étaient enfin seuls et que le professeur la regardait étrangement. Elle fit un demi-sourire qui se voulait sincère et il changea d'attitude, Astoria se leva de sa place et sortit de la salle de cours en compagnie du lion. « bien, je vois qu'il n'est pas là » dit-il, quelque pas dans le couloir. Astoria ne sut réprimer le soupir de soulagement. « tant mieux, comme ça je n'aurais pas le défigurer et recevoir les menaces de la blonde » sa langue claqua contre son palais. Marchant alors côte à côte avec Bralleth, la jeune femme posa la question qui lui brûlait la langue à chaque fois qu'elle était avec lui. « alors, est-ce que je peux savoir si cette histoire avance de ton côté ? » elle le regarda en coin. « je ne vois pas de quoi tu parles » Astoria lâcha un souffle et s'arrêta sur place, en position de la bitch de l'école. Elle posa une de ses mains sur ses hanches, les jambes légèrement loin l'une de l'autre, elle arborait sa mine de garce pas finit. Ses lèvres formèrent un rictus d'énervement. Il était là, face à elle, accompagné de ses amis. La jeune femme avait changé de regard, elle était passé du tendre à celui de chasseuse. « Astoria ? » demanda son ami, n'ayant pas comprit la situation, c'est lorsqu'il tourna la tête dans la même direction qu'elle qu'il comprit, posant alors sa main sur son avant-bras gauche, le jeune homme essayait d'avoir une réaction de sa part mais rien n'y faisait, Astoria était bloquée sur Eothain. « Astoria, ne sors pas les griffes maintenant, les gens nous regardes » Elle tourna lentement sa tête vers lui. « tu m'as déjà vu quitter les lieux face à l'ennemi ? » « non mais ... » un sourire pincé sur les lèvres, elle répliqua « mais rien, va et appelle l'infirmière, je crois qu'il y aura un blesser » il secoua la tête et partit la laissant seule.

Elle continua alors son chemin, sa démarche féline ne pressentait rien de bon. Ses talons claquaient sur le sol de Poudlard, ses cheveux se levaient et retombaient sur ses épaules au fur et à mesure qu'elle marchait. Elle fonçait droit sur lui, mais il ne bougeait pas, contrairement à ses amis qui l'avaient lâché. Elle arriva très vite à sa hauteur. « tu es en plein sur mon chemin. » elle perdit son sourire et c'est un combat qui s'engageait entre ses prunelles bleu océan et les siennes, noisettes mordorées. « pardon ? » « bouge de là » articule-t-elle, elle croisa les bras contre sa poitrine. Son regard toujours défiant. « tu sais quoi, il n'y a que ton nom de famille et le fait que tu sois fiancée à ma pourriture de soeur qui te sauve la vie, mais crois-moi, ne joue pas à ce jeu, tu y perdras. » « et que vas-tu me faire ? » elle rit jaune. « tu n'as pas idée de ce que je pourrais faire, juste une chose ne joue pas avec le feu, tu te brûleras. » « tss, tes menaces sont ridicules Borthwick. » « pas plus que toi. » il croisa les bras contre son torse, elle commença alors à le contourner. Elle lui glissa à l'oreille. « il y a juste une chose que j'aime bien chez toi et qui me fait jubiler » « quoi ? » un sourire sadique naît sur ses lèvres. « le fait que tu fasses souffrir Lucrèzia sans que tu t'en rendes compte. » « qui es-tu pour me parler ainsi ? » « ta futur belle-famille. » elle s'écarte de lui et fait quelques pas avant de se retourner et le tirer pour le plaquer contre le mur, bras en dessous de son cou. Elle le maintien fermement. Elle s'approche dangereusement « ose encore faire du mal à Isÿe, même si c'est ton esclave, je me chargerais de faire ton futur un enfer » sa main frôle son entre-jambes. « je paris que tu n'as pas envie de recevoir toute les lamentations de ta belle pour ton incapacité à l'engrosser, ce serait vraiment con pour toi étant donné qu'elle en veut une ribambelle. » elle enlève sa main, presque dégoûtée de son geste. « réfléchis bien à la suite, si j'apprends que tu l'as touché de quelques manière, tu te retrouveras très vite dans la merde. » elle serre sa prise avant de le relâcher violemment et partir, fière, port de tête droit, sa démarche toujours aussi caractéristique d'Astoria Borthwick. Jouer avec la brune, c'est jouer avec le feu.

Les regards sont toujours sur sa personne. « ASTORIA ? » elle se retourne, ses cheveux volent suivant le mouvement. Un sourire satisfait est arboré sur ses lèvres. « Je sais vraiment pas ce que tu lui as fait mais il est vraiment vraiment très énervé !? » elle tape alors dans ses mains, elle avait réussi. « oh je crois que c'est parce que je lui ai promis qu'il deviendrait stérile si il touche à un cheveux d'Isÿe et d'autre trucs je crois » dit-elle de manière tout à fait innocente. « T'es une cause perdue Astoria. » « Ouais, on me le dit souvent. » elle passe alors son bras autour des épaules du jeune homme. « putain la liste est longue n'empêche. » « de quoi ? » « que je suis une cause perdue, m'enfin on devrait m'donner une carte comme ça je serais pas perdu et que je suis la pire bi-a-tch de Poudlard, mais en même temps rho, mais regarde-moi ce corps ? » elle enlève ce bras et commence à tourner en rond, montrant son corps au jeune homme qui sourit, amusé de la situation. « je suis désolée, je suis peut-être avare avec beaucoup de personnes mais ça je dois le partager et puis comme je dis, fille ou garçon je dis pas non, fille ou garçon tant que c'est bon moi ça me va très bien ! » elle lève ses mains en l'air. « bon écoute si tu veux plus être perdue, viens je serais ta carte. » « Comme dans Dora l'exploratrice ? » « hein ? » « Non rien, laisse tomber. » dit-elle en riant, prenant son ami bras dessus bras dessous, se dirigeant vers leur prochain cours.

La vie est faite de choix ☂ : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement. ► hellsangels.

◂chapitre un poudlard, il y a deux jours.. Allongée dans l'herbe fraîche du jardin de Poudlard, elle avait le regard rivé sur ce ciel qui la faisait rêver étant petite. Elle se souvient de ses après-midi à courir dans le jardin du manoir familiale, se prenant pour un aigle ou pour une lionne, mais le plus souvent c'était en cheval qu'elle était, un majestueux frison, fière et indomptable, tout comme elle. Elle posa ses deux mains sur son ventre, il se soulevait lentement, au rythme de sa respiration. Les yeux pleins les étoiles elle s'endormit seule, dans ce jardin.

Elle fut réveillée une heure plus tard. « Astoria. » une main se posa sur son épaule, sans ouvrir les yeux elle prit le poignée et le tira du côté opposé, la personne tomba et Astoria se mit à califourchon sur la personne, la baguette sous le cou de la personne. Elle ouvrit des yeux ronds quand elle reconnut la personne. « Arshad ? » elle enleva sa baguette de son cou et il abaissa le menton. « que fais-tu là ? » il arqua un sourcil. « t'es sérieuse quand tu me demandes ça ? ça fait deux heures, deux putains de heures que je te cherche et quand je te retrouve ici, endormit dans le jardin que tu me demandes ce que je fous là ? » Astoria se redressa et s'assit sur le jeune homme, il redressa le buste, s'appuyant sur ses avants-bras. « ouais bon, sur ce coup là tu as raison. » Il fit un mouvement de tête avant de dire « merci, bon tu foutais quoi là ? » Astoria releva la tête vers le ciel. « Je rêvais d'un paradis lointain. » murmura-t-elle pour elle-même. Elle baissa le visage. « rien. » soupire-t-elle. « bon, on va dire que je vais te croire hein même si c'est pas encore ça. » elle tordit ses lèvres. « je peux te poser une question ? » Astoria hocha la tête. « pourquoi cette blessure sur ton avant-gauche ? ça fait deux mois que cette histoire s'est passé, tu ne me l'as toujours pas dis. » Astoria se passa les lèvres sur ses lèvres, elle se leva et se rallongea sur le dos. « parce que je t'ai dis que je n'allais pas te le dire. » Arshad émit un léger grognement. Astoria ferma les yeux quelques instants. « parce que je t'ai sauvé la vie. » dit-elle de but en blanc, il tourna la tête vers elle, s'appuyant sur son bras. « il m'a fait ça, le jour où tu es arrivé à la maison. d'après lui je l'avais défié alors il a fait en sorte qu'à chaque fois que je le défi ou que j'en ai l'intention, cette douleur débarque et t'arrache le coeur, t'incendie la tête et tu prie pour que cela cesse. » elle tourna la tête vers lui. « toutes les marques sur mon corps sont faite par mon père, hormis celle-là » dit-elle en montrant la blessure dans son cou, le jeune homme approcha sa main et caressa sa peau meurtrit. « qui te l'a fais ? » un rictus aux lèvres « je ne sais pas, j'avais quinze ans quand on me l'a faite dans mon sommeil. » son visage était proche du sien. « qu'est-ce qu'il se passe ? entre nous ? » « je ne sais pas. » Astoria chercha une réponse dans ses prunelles noires. La lune s'y reflétait. Intriguée elle se rapprocha, posant sa main sur sa joue, pour voir d'un peu plus près cette lune. « m’en voudras-tu ? » « de quoi ? » le regardant réellement, il se rapprocha et l'embrassa. La main qui était sur sa joue glissa dans sa nuque. « non » murmura-t-elle entre ses lèvres. Une sensation nouvelle en elle, elle s'enferma dans ce baiser, il l'aida à se mettre sur lui. Il ne cessait de jouer avec ses cheveux, elle sentait le feu lui brûlait les lèvres, elle jouait avec les siennes. Puis s'arrêtant soudain. « ce n'est pas bien. » il s'en moqua et re-captura ses lèvres de façon plus sauvage, il se redressa, assit tout les deux, Arshad fit parcourir sa main droite dans le dos de la jeune femme. « tu risque de te faire tuer si on nous vois. » « alors je mourrais en faisant ce que j'ai toujours eu envie de faire » elle s'arrêta, le souffle court, ses deux mains sur les joues d'Arshad. « faire quoi ? » paniquée, elle était paniquée. « t'aimer comme un malheureux. » elle eut un hoquet de surprise, il caressa sa joue. « depuis quand ? » il se mordit la lèvre et plongea son regard dans le sien. « depuis ce jour-là. » son pouce descendit sur ses lèvres. « on ne doit plus faire ça. » elle se sentait complètement vulnérable, il la mettait dans un état inconnu, un état qui lui faisait peur, terriblement peur. « pourquoi ? » « parce que nous sommes piégés. » « ils n'ont pas à le savoir. » elle posa son front contre le sien. « mais je ne t'aime pas. » mentit-elle. Il recula son visage et elle se leva. Mieux vaut le mensonge que la vérité, un bon mensonge peut sauver une vie, ou plusieurs, la vérité, si bonne soit elle détruit tout sur son passage, Astoria le savait.