« Revient ici tout de suite ! » Bralleth avait encore mis sans dessus dessous la cuisine, sa mère devait recevoir des invités importants mais Bralleth sans fichait tout ce qui l’importait c’était de s’amuser et il avait réussi. Il s’était silencieusement faufiler dans la cuisine pendant que tout le monde travaillaient puis avait lâché une poule qu’il avait capturée plus tôt, celle-ci vola dans toute la pièce en poussant des cris stridents, tout le monde courrait dans tous les sens pour la capturer. Bralleth quant à lui était plié en deux, mort de rire et fière de ce qu’il avait accompli. Il redevient sérieux pendant un instant quand il vit la chef cuisinière courir vers lui avec un énorme couteau à la main après avoir abandonné de courser la poule, il avait intérêt à filer d’ici vite fait. La cuistot était imposante, elle avait un ventre gigantesque, à peine deux mètres qu’elle fut essoufflée pendant ce temps Bralleth était déjà loin. Son rire retentissait dans toute la maison. « Tu es bien joyeux aujourd’hui mon chéri ! » « Oui, mère je viens de vérifier une théorie » « Quel théorie ? » questionna la maîtresse de maison curieuse. « Qu’une poule est beaucoup, beaucoup plus rapide qu’une dinde » Le jeune Bralleth qui n’avait alors que cinq ans à l’époque laissa sa mère, bouche bée et repartit en riant. « Hey le minus, c’est toi qui à créer ce bordel en cuisine » « J’suis pas un minus d’abord et si c’est moi qu’est ce que ça fait ? » « Et bien si maman l’apprend, elle sera surement très triste que son petit chéri est fait ça et elle pleurera sûrement » « T’a pas le droit de lui dire, t’est méchant » Le plus jeune des garçons Everdeen commença à pleurer, il détestait par-dessus tout voir sa mère pleurer. « J’dirai rien, arrête de pleurer, j’rigolai ! » Son grand frère lui passa une main dans les cheveux et lui souri « C’est pas vrai que t’es méchant » «j’espère bien minus, vient je vais te montrer quelque chose » Si Bralleth pouvait se montrer parfois joueur et jouer des tours à qui se trouvait présent à ce moment là, son grand frère lui était passé à un niveau supérieur, il montra à Bralleth comment faire enrager les serviteurs et comment ne pas se faire piégé, ils passèrent le reste de la journée ensemble, comme tout frère et sœur ils se disputaient souvent mais au fond ils étaient très proches, leurs disputes ne durait jamais longtemps et Bralleth était heureux d’avoir un grand frère comme lui, il le comprenait parfaitement au contraire de sa petite sœur. Il ne savait pas si c’était le fait qu’elle soit une fille mais il ne pouvait pas jouer avec elle, ils étaient complètement différents comme l’eau et le feu.
« Dort-bien ! » Comme chaque soir, son père et sa mère venaient lui dire bonne nuit, ils étaient si beau ensemble, son père était grand et maigre avec les pommettes saillantes, il avait des cheveux bruns bouclé qui lui arrivait au niveau des oreilles, il se coordonnait parfaitement avec sa femme, Bralleth était sûr qu’il n’y avait pas plus belle femme sur terre, elle avait la peau blanche avec des lèvres rosé, ses yeux brillaient d’un bleu clair que lorsque qu’on n’y plongeait son regard on pouvait croire qu’on contemplait l’océan et ses cheveux tombait en cascade sur ses reins. Bralleth espérait qu’un jour, quand il serait grand, qu’il deviendrait aussi beau que ses parents.



« Hey l’idiot pousse toi de là tu me gènes ! » « Lysaght combien de fois faudra t’il que je te le dise tu peux toujours courir pour que je t’obéisse » Le jeune Lysaght et le jeune Everdeen était face à face ne voulant ni l’un ni l’autre cédé le premier. Comme à chaque fois, il se disputait pour un rien et comme à chaque fois cela n’arrangeait rien à leur relation, au contraire elle empirait. Bralleth ne pouvait pas le voir en peinture, ce mec lui sortait carrément des yeux, sa seule présence lui donnait des nausées et avait des envies de meurtre. Jusqu’à aujourd’hui, Bralleth le supportait comme il pouvait mais après ce qui s’était passé au marché des esclaves, il se jura de tous faire pour faire de la vie de Lysaght un enfer sur terre. « Elle est à moi maintenant, alors va te faire voir Everdeen » Bralleth n’avait pas digéré le fait qu’Eothain lui est acheté sous le nez, sa meilleur amie Isÿe. « Casse-toi avant que je te pète une dent ! » Il fulminait, il ne pouvait rien faire le pire c’est qu’il avait raison, Isÿe appartenait maintenant à Lysaght et il ne pouvait rien y faire. Il maudit une fois de plus cette histoire de sang-pur et d’esclave. Il n’avait que onze ans et il ne pouvait rien faire d’important pour lutter avec la résistance comme le faisait son père et sa famille. Il repensa à son grand père mort quelque mois plus tôt, il ne s’était toujours pas remit de cette perte et ajouter le fait qu’il est perdu Isÿe n’arrangeait pas les choses. Il repensa à sa meilleure amie, elles les avaient sauvés, toute sa famille était encore en vie grâce à elle et Bralleth n’avait rien pu faire pour la sauvée elle, il s’en voulait à mort, comment avait-il put l’abandonner, comment pouvait-il la regarder dans les yeux sans se sentir honteux. Il ne méritait pas son amitié et pourtant il ne pouvait imaginer ne plus la voir, ne plus lui parler. C’était arrivé quelques jours après la mort de son grand père cela faisait maintenant un an qu’il connaissait Belle (Isÿe), Bralleth était parti en vacances chez son grand-père lorsqu’après une semaine passée là-bas, il découvrit l’existence de Belle, son grand père l’avait trouvé inconsciente dans la neige, seule sans rien sur elle à par une petite robe. Il l’avait recueilli et cacher. Bralleth était entré dans sa chambre pendant qu’elle dormait, à son réveil, celle-ci l’attaqua avec un couteau. Bralleth n’eu aucune difficulté à la maitriser et à la forcer à se recoucher. Pendant les jours qui suivent elle resta méfiante vis-à-vis de lui. Bralleth se montra patient, il lui parla de tout et de rien, même si elle ne parlait pas, elle l’écoutait et petit à petit sans s’en apercevoir, elle laissa moins de distance entre eux, se rapprochant plus de lui. « J’ai faim », ce fut les premiers mots qu’elle lui dit. Bralleth tout content, fonça à la cuisine et lui prépara à manger. Ils étaient installés dans le salon, elle mangea en silence, il ne la quitta pas des yeux une seconde, profitant de chaque instant comme une chance de pouvoir la contempler. Il avait tort, il existait sur terre une fille encore plus belle que sa mère. « Belle » « Quoi ?! » comment pouvait-elle savoir ce qu’il pensait « Belle, je m’appelle Belle ». Quel idiot, elle le regardait différemment, elle n’avait plus ce regard méfiant mais elle le regardait comme si elle le voyait pour la première fois, elle lui parla enfin, de sa famille, de comment elle était arrivé ici, ils continuèrent à parler tout les deux faisant connaissance. Bralleth décida alors de rester chez son grand-père plus longtemps, il ne pouvait pas la quitter, il promit à son grand père qu’il veillerait sur elle et que jamais il ne lui arriverait quoi que ce soit. Ils étaient devenus inséparables, ils passèrent leurs journées ensemble mais également la nuit, il ne voulait plus se quitter, les jours passer où elle l’évitait était de très loin souvenirs. Il n’y avait rien entre eux, juste une amitié parfaite. Il n’avait jamais été aussi heureux. « Je suis désolé » Belle pris dans ses bras Bralleth, il y chercha tous le réconfort qu’il pouvait, il était reconnaissant au ciel de lui avoir apporté Belle et quel soit présente. Son grand-père s’était éteint dans la nuit. « Que vais-je devenir Bralleth ? » « Tu restes avec moi tu m’entends, rien ne nous sépareras jamais, tu vas venir chez moi, mes parents seront d’accord de te cacher, tu n’as rien à craindre » Ils restèrent là dans les bras l’un de l’autre, sans rien dire, laissant le temps s’écouler lentement.



« BELLEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! » Bralleth hurlait, ou était-elle, elle avait disparu. Il s’était réveillé dans la nuit, surpris de l’absence de Belle à ses côtés. Il avait passé au peigne fin toute la maison mais il ne l’avait pas trouvé. Cela l’inquiétait, il avait trouvé la réserve complètement vide, tous les documents si précieux de son grand-père concernant la résistance avait disparu. Il avait peur, il était effrayé, son cœur battait si vite, il était à bout de souffle. Si on trouvait les documents et qu’il tombait entre de mauvaise mains, c’était toute sa famille qui était en danger, ce serait leur arrêt de mort à eux tous et si on trouvait Belle, elle serait envoyée au marché des esclaves, là à cet instant il ne savait pas quoi faire. « Belleeeeeeeeeeee ! » Il criait de plus en plus fort, courant dans tous les sens faisant toutes les rues, regardant à toute les fenêtres, interpellant tous les passants « Avez-vous vu une jeune fille, à peut près de cette taille, elle doit avoir mon âge, elle a les cheveux blonds, des yeux noisettes.. » A chaque réponse négatif, il redoublait de courage, il allait la retrouver, il l’avait promis, il devait la protéger. Il stoppa net sa course, elle était là juste devant lui, elle était entouré par des hommes, il l’a menaçait de leurs baguettes, des Raffleurs, Bralleth les détestait, il savait qu’il n’était pas de taille contre eux mais il s’avança malgré tout il ferait tous pour la sauver coûte que coûte. Elle le regarda fixement et secoua la tête, il s’arrêta que voulait elle dire, il l’ignora et continua à avancer mais les Raffleurs furent plus rapide que lui, à peine arrivé à leur hauteur qu’ils transplanèrent emportant avec eux son amie. Alors Bralleth craqua, il s’effondra à genoux et hurla, les larmes coulèrent le long de ses joues, il avait faillit, il n’avait pas pût la protéger, tout était fini. Ce n’est que beaucoup plus tard, lorsque ses larmes cessèrent de couler qu’il se leva, le regard vitreux, il n’avait plus aucune force, il rentra à la maison, il s’arrêta sur le porche et la regarda, tout était silencieux, il avait perdu son grand-père, sa meilleure amie et il risquait maintenant de perdre sa famille. Son regard fût attiré par de la fumée derrière la maison près de la réserve, bizard il ne l’avait pas aperçut plus tôt. Là où se trouvait habituellement, la petite vigne de son grand père se trouvait un amas de cendre. La boîte à musique, Bralleth se frappa la tête, comment n’y avait-il pas pensé plus tôt, il l’avait offerte à Belle il y a quelque mois, après l’avoir entendu chanter, il avait courut chercher la boite à musique de sa mère dans sa chambre de jeune fille et lui avait alors offert. Belle l’avait adoré, Bralleth savait que s’il y avait la moindre chance que Belle ai put d’une façon ou d’une autre lui laisser un message, ce serait dans la boite à musique. A bout de souffle, il parcourra la chambre du regard à la recherche de la boite, celle-ci se trouvait sur le haut de la cheminée. Il l’a prit et s’installa sur le lit. Un bout de papier à moitié brulé ce trouvait dedans avec quelque autre babiole que Bralleth lui avait donné, chaque objet se référait à un souvenir passé ensemble. C’est avec le cœur lourd et plein de tristesse que Bralleth lu le mot.

Mon cher Bralleth,

Ils arrivent, je sais que tu m’as promis que tu me protégerais et qu’il ne me trouverait jamais, mais s’il te plait écoute moi, laisse moi cette fois ci te protéger.
J’ai brulé tous les documents qui pourraient te compromettre toi et ta famille.

Je sais qu’un jour on se reverra,
Je t’aime et ce pour l’éternité,
Belle.



Quelques mots pour en dire long, elle avait montré une fois de plus à quel point elle était forte et courageuse. Une larme coula sur la lettre. Il garda la lettre et la plaça près de son cœur.

« Arrête ne fait pas ça » il se trouvait sur un des toits de Poudlard, en face de lui se trouvait Saige, l’esclave de Lucrèzia et dont il était tombé fou amoureux dès qu’il avait croisé son regard. « N’avance pas, laisse moi ! » Bralleth la regarda et s’approcha, et se mit à côté d’elle. « Qu’est ce que tu fais ? » lui demanda toute paniqué Saige « If you jump, I jump ! » Bralleth sourit à la jeune fille, ferma les yeux et fit mine d’être décidé à sauter. Elle commença à s’agiter « Arrête, c’est bon t’a gagné » Elle s’éloigna un peu du bord quant à Bralleth il fit un bon en arrière, il n’était pas très fan des hauteurs quand il n'avait pas son balais, dans ce cas là le ciel lui appartenait. Il tendit la main à Saige pour qu’elle s’éloigne un peu plus du bord mais celle-ci le regarda sans bouger « Désolé » puis elle sauta « NOOONNNNNNNNNNNNNNNNN » hurla Bralleth, il se jeta à plein ventre et attrapa au dernier moment sa main, il l’avait rattrapé de justesse, il remercia le ciel de lui avoir donné de bon réflexes, ce n’était pourtant pas lui qui avait sauter mais il avait l’impression d’avoir eu toute sa vie défilé devant ses yeux, et d’être dans un film où le personnage était filmer au ralentis, il eu la même impression désagréable et espérait ne plus jamais vivre ça. « Remonte-moi » lui cria une Saige hystérique « T’es sûr ? » « REMONTE-MOI ! » Il l’a hissa tant bien que mal, ils étaient maintenant tout deux allongés sur le dos, essoufflé, Bralleth avait l’impression d’avoir couru un marathon. « Merci » « Hum » Bralleth se tourna sur le côté, s’appuya sur son coude et regarda Saige. « Quoi ? » lui demandât-elle « Pourquoi ? » Elle ne répondit pas, elle regarda le ciel sans rien dire, il n’insista pas. Elle se leva et s’assit en tailleur, Bralleth resta là sans bouger, il y avait un léger vent qui faisait voler ses cheveux. Elle semblait préoccupé par quelque chose, Bralleth savait que dans ces moment là, il avait Isÿe et voulait devenir cette personne pour Saige « Vient je vais te montrer quelque chose » Bralleth pris la main de Saige et l’entraîna derrière lui, il l’emmena dans son coin secret que personne ne connaissait à par Isÿe. Il l’emmena près du lac, il avait trouvé cet endroit lorsqu’il était en première année, il y venait à chaque fois qu’il voulait se retrouver seul et réfléchir. La plupart des élèves du château allaient toujours au même endroit, sur la rive qui faisait face au château mais si on continuait un peu plus loin, près de la forêt interdite, il y avait un grand saule cogneur, à son tronc, on disparaissait complètement. « C’est magnifique » Bralleth observa Saige, les lumières du soleil qui passait à travers les branches faisaient des jeux de couleurs sur ses cheveux blonds. « Pas aussi magnifique que toi » A peine après avoir dit ses mots, il détourna les yeux, embarrassé, il devenait tout rouge, il n’avait jamais ressenti ça auparavant, c’était nouveaux pour lui, son cœur n’avait jamais battu aussi vite. Sans rien dire, Saige s’assit à côté de lui et posa sa tête contre son épaule, ils étaient seul au monde, dans leur monde.



Impuissant, voilà ce qu’il était, impuissant et brisé. Comment un être pouvait le faire souffrir à ce point, il le savait, il l’avait toujours su. Il espérait que ce ne soit que pure imagination, qu’il se faisait des idées mais voir Saige de ses propres yeux embrasser Finnick était pour lui pire que la mort. Il se tenait dans l’embrasure de la porte, il s’était arrêté pour les écouter parler, il aurait préféré faire demi-tour et n’avoir jamais vu ce qui s’était passé. Chaque jour, il doutait de la relation que Saige avait avec son esclave, ils passaient sans cesse du temps ensemble, ils les voyaient rigoler ensemble, il l’a voyait souriante, heureuse. Impuissant c’était le mot, il ne pouvait pas lui interdire de le voir, il n’avait aucune emprise sur elle, il l’aimait tout simplement d’un amour fort qui le consumait un peu plus chaque jour passé à ses côtés. Tout ce qu’il voulait, c’était la voir heureuse, pleine de vie et d’entrain, il voulait passer chaque seconde à ses côtés, la tenir contre lui, sentir son cœur battre, écouter le son de sa voix, caresser ses cheveux et se perdre dans ses yeux. Il s’effondra le long du mur, tenant sa poitrine où son cœur le faisait souffrir atrocement, il avait du mal à respirer. Il ne pouvait pas rester plus longtemps ici, il avait besoin d’une bouffé d’air et elle s’appelait Isÿe, plus que tout il avait besoin de la voir, elle était la seule personne à qui il pouvait se confier. Il courra alors comme si sa vie en dépendait, il espérait qu’elle soit dans sa chambre, il savait qu’elle y passait beaucoup de temps car c’était le seul endroit pour elle d’éviter cette espèce de chien galeux d’Eothain. Il poussa la porte vivement, elle se tenait sur son lit, l’accueillant de son si beau sourire qui d’habitude lui réchauffait le cœur et lui faisait oublier tous ces soucis. Elle aperçut aussitôt que Bralleth n’était pas comme à son habitude, lui qui d’habitude était toujours souriant, lui sautant dessus dès qu’il avait l’occasion était maintenant une tout autre personne celui-ci s’effondra sur le lit à ses côtés, il aurait aimé paraitre fort, ne pas laisser ces émotions prendre le dessus mais c’était plus fort que lui, il se laissa aller dans les bras d'Isÿe. Il ne voulait pas pleurer mais son corps ne lui obéissait plus, les larmes commencèrent à rouler le long de ses joues.Il voulait mourir, s’enfoncer sous terre. « Je le savais, je les ai vus Belle, dans les bras l’un de l’autre, elle l’a embrassé, je l’ai vu » Bralleth sécha ses larmes, à la place de la tristesse, il sentait monté en lui la colère, il voulait la faire souffrir comme elle le faisait mais comment pouvait-il s’y résoudre, il l’aimait tellement qu’il était capable de tout oublier et de faire comme si rien ne s’était passé. « Bralleth … » « T’inquiète, c’est bon, j’avais juste besoin de le dire à voix haute pour me faire à l’idée, oublie » Il lui fit son plus beau sourire et lui fit comprendre qu’il ne voulait plus en parler. « Tu fuis toujours cet idiot de Lysaght, tu veux que j’aille lui régler son compte une bonne fois pour toute ? » Il eu droit en retour à une tape sur la tête, il savait qu’Isÿe ne voulait pas qu’il y ai encore plus de problèmes entre les deux garçons par sa faute. Bralleth lui fit un clin d’œil. Ils rigolèrent tous les deux, leurs rires s’épanouit dans la chambre et apaisa le cœur de Bralleth. Il devait se rendre à son prochain cour, il rechigna à l’idée de quitter Belle, il l’a serra une dernière fois dans ses bras, déposa un baiser sur son front puis se dirigea vers sa salle de cours en chantant une ballade « It doesn’t matter if I’m lonely. Whenever I think of you, a smile spreads across my face. It doesn’t matter if I’m tired. Whenever you are happy, my heart is filled with love. » Il était là, toujours à l’heure, à l’attendre devant la porte avec les affaires de Bralleth, celui les prit sans lui accorder un merci, il n’était pas d’humeur, il ne pouvait même pas le regarder sans penser au fait qu’il est embrassé Saige. Finnick le suivi sans rien dire, ils s’installèrent au fond de la classe et l’heure passa lentement. La sonnerie retentissa enfin « Fait ce que tu veux, t’es pas obligé de me suivre. » Bralleth partis à son entrainement de Quiddicth, la journée continua sans incident, toujours les mêmes histoires, il n’avait qu’une hâte, retrouvé Belle, pourtant dans les airs, il se sentait libre, il laissa ces soucis au sol et ce concentra sur le jeu, le prochain match était contre Serpentard et il était bien décidé à les écrabouiller. Une fois l’entraînement terminé, il fila prendre une douche rapidement, tout ce qu’il voulait c’était dormir. Il fût surpris de voir Saige l’attendre mais en même temps heureux, il y avait toujours plusieurs sentiments qui se contredisait lorsqu’il était avec elle. « Salut » lança timidement Saige « Salut » Ils restèrent là tous les deux l’un en face de l’autre sans bouger ni parler. « Tu … » « Est-ce… » « Toi d’abord » lancèrent en même temps Bralleth et Saige. Ils éclatèrent de rire relâchant par la même occasion la tension qui s’était installé. Après tout Saige ne savait pas qu’il les avait surpris Finnick et elle en train de s’embrasser, il avait juste à se comporter comme d’habitude. « Je te raccompagne au château ? » Bralleth pris la main de Saige, il aimait ce contact, il était différent de celui qu’il avait avec Belle, celui-ci le rendait timide, maladroit. Ils étaient seuls, la nuit commençait juste à tomber, les nuages s’était dispersé faisant place à la clarté de la lune. « Lucrèzia ne va pas te réprimander de trainer avec moi ? » « Oh elle ne le sera pas. » Il était inquiet pour elle, il savait comment Lucky pouvait être, il l’a connaissait, il savait à quel point elle pouvait se montrer méchante et perfide quand elle le voulait. Saige frissonna, Bralleth passa un bras autour de ses épaules et la serra contre lui autant qu’il pouvait. Ils se retrouvèrent dans leur monde. Il oublia alors ce qui s'était passé tant qu'il pouvait être avec elle, cela lui suffisait.



Bralleth se réveilla en sursaut, un cauchemar, c’était juste un cauchemar, dehors le tonnerre grondait, les vitres étaient frappé par le vent, il se demandait comment Belle pouvait dormir aussi tranquillement avec tous ce boucan. Il avait rêvé qu’il perdait le prochain match de Quiddicth contre Serpentard, il se rassura rapidement, c’était une équipe de bras cassé rien de plus, tout dans les muscles, rien dans la tête. Lui, il avait les deux, il se retourna encore et encore mais pas moyen de trouver le sommeil, il retira son bras de dessous de Belle en posant sa tête le plus délicatement possible sur l’oreiller pour ne pas la réveiller. Il alla s’asseoir contre le rebord de la fenêtre et regarda la tempête qui se déroulait dehors, d’une certaine manière, cela le calmait. Belle se réveilla « Hummm, Bralleth ? » « Chut, je suis là, dort ! » Il avait rejoint le lit en moins de deux, Belle le cramponna et l’attira à ses côtés, parfois Bralleth avait le sentiment d’être une peluche mais cela ne le dérangeait pas, la nuit passa sans qu’il puisse se rendormir, l’aube pointait déjà le bout de son nez. Il fila prendre un bain, s’habilla, puis rejoignit Belle, elle dormait encore à point fermé, il remit la couverture sur ses épaules, l’embrassa puis quitta la chambre « A ce soir » chuchota-t-il. Il se dirigea vers sa salle de cours, les couloirs étaient encore désert, il arriva le premier devant la porte du cours de potion, il entra et s’assit dans le fond, « qu’on me fiche la paix » pensa-t-il. Le sommeil le gagnait, les élèves arrivèrent petit à petit, Finnick son esclave le rejoignit au fond de la salle « Passé une bonne nuit ? » « Humpasdormidutout » Finnick pris les affaires de Bralleth dans son sac et il supposa qu’il prit des notes à sa place, il dormit toute l’heure et se réveilla à la sonnerie. Il fut un zombie toute la journée, incapable d’aligner deux mots. Finnick était toujours là à ses côtés quand il en avait besoin, il le considérait plus comme un ami proche, qu’un esclave. Même si il se montrait distant avec lui en ce moment avec cette histoire de baiser avec Saige dont il ne savait pas qu’il était au courant, il se montrait toujours attentionné, faisant plus qu’il lui en demandait, toujours à ses côtés, répondant à tous ses désirs. Il l’avait trouvé au marché des esclaves le jour où Eothain avait acheté Belle sous son nez, ce jour là il l’avait regardé partir, dépité. « C’est nul, mec, ce qu’il t’a fait » Bralleth regarda l’esclave qui lui avait parlé « Ouai c’est nul, comment t’appelle tu ? » « Finnick » « ça te dirai de devenir mon esclave ? » Bralleth était installé dans un fauteuil de la salle commune, il était un des rares élèves de sang pur qui se mêlaient aux autres élèves de Poudlard. « Tient, boit ça te fera du bien » Finnick lui tendit un verre, Bralleth regarda à l’intérieur, après avoir déduit que c’était buvable, il le vida d’une traite. « J’aurai pu t’empoisonner, tu devrais faire attention » le taquina Finnick « Je te fais confiance, c’est tout, et ne croit tu pas que les conséquences seraient terrible si tu faisais ça ? » rigola Bralleth. Cela le rendait malade qu’il soit si gentil avec lui, il aurait préféré qu’il est un comportement exécrable, qu’il ne puisse pas le supporter mais le fait qu’il soit sympa, rendait malade Bralleth, il était parfait pour Saige, il comprenait pourquoi celle-ci le préférait à lui. Finnick était toujours avec elle, souriant, attentionné, alors que lui ne passait que quelque moment lorsqu’il n’était pas occupé avec Belle, où en train de s’entrainer au Quiddicth, où en train de trainer avec ses amis. Cela faisait beaucoup de moment où il ne pouvait être avec elle et il en était conscient. « Je peux y aller maître ? » « Combien de fois je t’ai dit de ne pas m’appeler comme ça ? » « … » « C’est bon tu peux y aller. » C’était bientôt l’heure de l’entrainement de Belle, il alla dans sa chambre et la trouva en train de jouer du violon, il l’a regarda jouer, sérieuse, passionné. « Ça t’a plu ? » « Bof, j’ai entendu mieux » Il lui tira la langue, Belle sauta sur son dos et fit semblant de l’étrangler, Bralleth perdit l’équilibre et tomba entrainant dans sa chute Belle qui était maintenant sur lui à califourchon sur ses hanches. « Hehehe, tu es à ma merci maintenant» elle lui fit un sourire sadique. « Vraiment ? » « Oui, alors comment c’était ? » « Je te l’ai dit j’ai entendu mieux » Il eu droit à un coup dans les côtes, Bralleth rigola, comment cette fille si fragile à l’allure des anges pouvait se montrer si violente parfois. « Oh grand virtuose, ta musique n’a d’égale, les plus grands joueurs de violon qu’on connu cette terre doivent se retourner de jalousie dans leurs tombes en entendant ta mélodie si majestueuse » « Je préfère ça ! » Belle libéra Bralleth de son emprise mais celui bien décidé à se venger l’attrapa par la taille et l’a balança sur son épaule, elle avait maintenant la tête en bas. « Ahhhh, Bralleth, non, lâche moi ahahah, non arrête. » « Moi aussi, je veux des compliments, alors c’est qui le plus fort ? » « Piuff, tu sais très bien que … je ne mens jamais » « Vraiment, … tu l’auras voulu ». Bralleth l’a lança sur le lit et sauta sur elle, il savait qu’elle craignait les chatouilles. Belle n’en pouvait plus, elle rigolait tout ce qu’elle savait, Bralleth redevient sérieux, il était allongé sur elle en appuis sur ses mains, son visage au dessus de celui de Belle. Il repoussa les mèches de cheveux qui lui entravaient le visage. « Tu veux t’entrainer ce soir ? » » Belle secoua la tête, « pas envie, je peux encore rester dormir ici, ce soir ? » « Comme si tu avais besoin de demander ? » « Ben quoi, tu pourrais inviter une autre fille ? » Bralleth l’a regarda surprise. « Hum t’a raison, tu devrais partir » Celui-ci se dirigea vers la porte et l’ouvrit, faisant un signe de tête à Belle pour qu’elle parte. Belle le regarda incrédule, elle le connaissait par cœur et ne se laissa pas démonter, elle se leva et fit mine de partir, elle savait qu’il allait fermer la porte, courir pour la prendre dans ses bras en lui disant qu’il rigolait, qu’il ne voulait pas qu’elle parte. Et c’est ce qui se passa « Non, reste, je rigolais tu sais très bien que je ne veux pas passer mes nuits avec quelqu’un d’autre que toi » « Même pas Saige ? » Bralleth se figea, l’a regarda dans les yeux, il ne pouvait lui mentir, il lui avait tout dit, il lui disait tout et elle en faisait de même enfin il le pensait. « Belle … je t’aime, tu le sais, tu sais très bien ce que je ressens pour elle, c’est différent … je l’aime mais pas de la même façon que toi … » « Je te charriais, je t’aime aussi imbécile. »