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 WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.

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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
MUDBLOOD next time, make it hurt bitch.

BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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parchemins : 1120
maître/esclave : eothain, le crétin.
coté coeur ? : joker.


→ a little touch of magic
MON CAMP MAGIQUE: Les Rebelles
ET SI LA GUERRE RECOMMENCE: Je me battrais pour la liberté.
MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES:

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MessageSujet: WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.   WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time. EmptyMer 18 Juil - 10:32

eothain&isÿe
“And now, certainly, she felt like a flame. They were meant to be this way. Like two flames that join and merge into one.”



La jeune fille errait dans les cachots sans but particulier. La nuit était tombée depuis un petit moment mais elle n’avait pas réellement envie de se coucher. Elle n’était pas fatiguée et son esprit était en ébullition. Elle n’avait pas revu Eothain depuis ce qu’il s’était passé dans la chambre de Bralleth et elle savait que leur prochaine rencontre serait pour le moins étrange. On ne pouvait pas dire que tout était clair entre eux au moment où ils s’étaient quittés. Ils s’étaient embrassés. Pas un petit baiser ordinaire, non, quelque chose de fort, de puissant. Un baiser d’amour véritable, un baiser interdit entre un maître et une esclave. Elle pouvait encore sentir le goût des lèvres d’Eothain sur ses lèvres, son souffle se mêlant au sien, son corps chaud et viril contre le sien. C’était une chose étrange qui lui nouait l’estomac, une chose qu’elle n’avait jamais ressenti de toute sa vie. Et une chose qui, elle le savait, allait entrainer tout un tas de problèmes. Elle soupirait alors qu’elle arrivait au niveau des cuisines. Elle s’était encore fourrée dans un drôle de pétrin et elle ne savait plus trop quoi faire. Elle décida que plutôt que de se laisser tomber dans une sorte de mélancolie post-échange buccal, elle allait s’offrir ce que toute femme en dépression – ou dans un état y ressemblant – considérait comme le meilleur remède au monde. Une part de gâteau au chocolat. S’engouffrant dans les cuisines, elle salua ses amis les elfes et leur demanda poliment de lui apporter un dessert. Elle se souvenait qu’elle n’avait pas mangée depuis deux jours à cause des préparatifs du bal et son estomac se rappela joyeusement à elle en gargouillant comme jamais auparavant, ce qui la fit rire légèrement. Son butin chocolaté en poche, elle quitta les lieux en remerciant ses camarades mais elle n’eut pas le temps de quitter les lieux que Massarotti apparaissait, l’air aussi démoniaque et lubrique que possible. Les choses s’enchainèrent alors rapidement : une joute verbale assassine, une fille poussée contre une table, un coup qui part, un haut qui se déchire, une jupe que l’on remonte, pus un couteau que l’on enfonce bien profondément dans l’épaule qu’elle retire finalement sous la plainte déchirante de Nicola-Franco alors qu’elle prend la fuite comme si sa vie en dépendait. Et quelque part, c’était le cas. Sans ce couteau, dieu seul savait ce qu’il lui serait arrivé. Ce couteau que Bralleth lui avait donné, ce couteau aux armoiries des Everdeen, ce couteau qui venait de lui épargner le sort de bien des esclaves. Ce couteau couvert du sang de Massarotti.

Elle courrait à travers les dédales des cachots en direction du premier lieu qui lui venait en tête, de la plus proche source de protection face à la perversité funeste du serpentard qu’elle pouvait trouver. Elle rejoignit la salle commune des verts et argents et sans un regard pour ceux s’y trouvant, elle remonta les escaliers en direction de la chambre, de la seule chambre où son agresseur n’oserait jamais venir la chercher. Elle ouvrit la porte à la volée et la claqua derrière elle avec le plus grand fracas du monde, faisant presque trembler les murs. Eothain était là, seul, mais comme si elle ne le voyait pas, comme s’il n’était pas là, elle l’ignora et fonça en direction de la salle de bain, laissant derrière elle une trainée de gouttes de sang sans pour autant sans soucier. Arrivée à destination, elle alluma l’eau du robinet et commença à nettoyer son arme, l’eau rendue rouge par le liquide vitale. Elle frottait énergiquement, presque avec un côté dément, comme si elle pourrait effacer ce qui venait de se passer en effaçant les traces de son agression et de sa réaction. Elle finit par lâcher le couteau dans l’évier et par poser ses deux mains sur chaque côté de ce dernier, en inspirant bruyamment. Elle essayait de retrouver son calme mais l’adrénaline coulait dans ses veines comme jamais. Elle regarda son reflet et il n’était pas fameux : à sa jupe froissée et mal remise en place s’ajoutait le haut déchiré de sa robe, ses cheveux en bataille et surtout, sa lèvre inférieure rouge, gonflée et surtout saignante, un fin filet de sang coulant sur son menton, en raison du coup de son ennemi. Ses yeux accrochèrent ceux d’Eothain à travers le miroir. Etait-ce une bonne idée de venir ici ? Elle n’en avait strictement aucune idée. Tout ce qu’elle avait fait, c’était courir pour échapper à une agression et ses pas l’avaient naturellement conduite jusqu’ici, jusqu’à lui. Mais elle ne pourrait jamais lui raconter ce qui venait d’arriver. Premièrement parce qu’elle se refusait à se montrer en position de faiblesse face à lui. Elle voulait rester Isÿe l’invincible, celle que rien ni personne ne pouvait atteindre. Celle que personne ne pouvait faire plier. Mais elle ne voulait pas non plus le mêler à ses soucis, elle se devait de les régler seule. Elle était persuadée que Massarotti n’irait jamais se plaindre, que pourrait-il dire après tout ? Qu’il avait tenté d’abuser d’elle et que c’était pour cela qu’elle l’avait poignardé ? Même lui, il ne pourrait pas s’en sortir avec une telle excuse car dans les esprits de tous ces tarés de sorciers, elle était la propriété d’Eothain et nul autre que lui n’avait le droit de la toucher, de ce fait, ce qu’il avait tenté de commettre était considéré comme un délit. Quelle blague, dans son monde à elle, c’était considéré comme une tentative de viol. Elle ne pouvait pas non plus parler à cause de Téodora. Elle ne voulait pas faire souffrir plus que nécessaire cette dernière. Elle avait beau vouloir essayer de lui ouvrir les yeux sur le grand amour de sa vie, elle ne voulait pas lui infliger de pareilles choses. Elle n’en avait pas le cœur. Elle finit par soupirer et elle rompit le contact visuel avec Eothain pour baisser la tête vers le fond de l’évier et prendre de longues inspirations. Elle avait besoin avant toute chose de se calmer. Elle allumer donc l’eau de nouveau et elle commença à se mouiller le visage à plusieurs reprises, comme pour se réveiller du mauvais rêve qu’elle venait de vivre. Oui, voilà, tout n’était qu’un cauchemar et elle allait finir par se réveiller, ça ne pouvait qu’être ça et surement pas la réalité.
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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
SLYTHERIN because real friends help you incendio the bodies.

je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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maître/esclave : isÿe, la belle.
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.   WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time. EmptyMer 18 Juil - 13:23

Nobody said it was easy, It's such a shame for us to part, Nobody said it was easy, No one ever said it would be this hard, Oh, take me back to the start, I was just guessing at numbers and figures, Pulling the puzzles apart, Questions of science, science and progress, Do not speak as loud as my heart, But tell me you love me, come back and haunt me, Oh, and I rush to the start, Running in circles, chasing our tails, Coming back as we are ✰ windsaght, 02x01


« Do I look great, Walder ? » Lucrèzia semblait ravie. D'un autre côté, c'était tout ce qu'elle aimait. Passer du temps avec son fiancé, faire des courses, s'acheter des vêtements hors de prix, ne pas avoir à payer... oh oui, Lucrèzia Borthwick adorait cela. « You look wonderful. » répondit Eothain avec un air sérieux, avant de sourire largement devant l'air radieux de la blonde. « En plus, ajouta-t-elle, ça ira à merveille avec ta cravate. » « Tu as vraiment pensé à tout, c'est impressionnant. » Elle lui jeta un regard amusé. « Arrête de te fiche, d'accord ? Il faut qu'on soit beaux pour voir tout le monde. » « Mais, Lucky, on est déjà merveilleusement beaux ! » Elle leva les yeux au ciel avec son petit sourire amusé tandis qu'il lui pressait brièvement la main, charmant, avant de s'éloigner un peu. Oui, tout allait bien dans le meilleur des mondes pour Lysaght et Borthwick. Une semaine après la punition d'Isÿe, deux seulement après le grand accident qui avait failli leur arracher leur réputation, oui, tout roulait entre eux. Elle avait fini par accepter le fait qu'il l'avait punie en bonne et due forme (même si l'incompréhension persistait au château ; pourquoi Isÿe portait-elle ces affreuses mitaines presque constamment ?) et elle avait fini par le forcer à se pencher très sérieusement sur la question du bal, qui arrivait bientôt. Les né-moldus, autour d'eux, s'agitaient dans tous les sens pour les préparatifs, les bouchées, les petits fours, les alcools, les cocktails, les tables, les uniformes, les plats, bref, la totale ; alors que leur seul souci, à eux, était de se trouver de jolis vêtements qui aillent ensemble. Eothain attendait le bal avec une excitation teintée d'anxiété – autant la situation était-elle réjouissante, sa famille allait être honorée et admirée, remerciée officiellement pour ses faits passés et autant il allait détester tous ces gens, trop nombreux, qui allaient lui donner l'impression de l'étouffer. Il détestait les soirées mondaines où les gens se faisaient trop nombreux – son seuil de tolérance était d'environ une vingtaine de personnes. Et encore fallait-il qu'il les connaisse, les apprécie et/ou leur trouve un intérêt particulier. Autrement dit, tenter de traîner Eothain à une soirée mondaine de son plein gré était vraiment dur. Lucrèzia acheva de faire ses emplettes et revint vers son fiancé, toute contente, tandis que le brun laissait tomber sur le comptoir du tailleur une bourse bien remplie. Il s'empara du sac que lui tenait le vendeur et, le tenant d'une main, il prit celle de Lucrèzia de l'autre en sortant du petit magasin des arrières rues de Pré-au-Lard. Ils marchèrent ainsi en silence, elle la tête plein de rêves quant à l'immense soirée à venir et lui les yeux sombres, sujets à de terribles questionnements sur le déroulement du bal. Son père serait présent. Tywin Lysaght, écrasant de sa puissance et de sa grande prétention, allait être présent – et rien que cela emplissait Walder d'un mélange d'angoisse, de terreur intense et d'un terrible pressentiment. Oui. Eothain avait une peur folle de son père.

« On se voit demain pour les derniers préparatifs ? » « Bien sûr. » lui sourit-il en lui arrachant un baiser furtif, tenant toujours le sac avec les vêtements dans sa main. Ils s'adressèrent un dernier regard – amoureux d'un côté, attendri de l'autre – avant de se détourner comme un seul homme l'un de l'autre et de partir vaquer à leurs activités respectives. Il descendit dans le dortoir des Serpentard, s'y attarda quelques instants pour discuter Quidditch avec Caïn et alla jusque dans sa chambre où, enfin arrivé, il poussa un long soupir d'homme oppressé. Il posa le sac sur son bureau, s'empara de son livre en cours – Peter And Wendy de J. M. Barrie – et s'allongea sur son lit en s'enfonçant délicieusement dans sa lecture. Il avait à peine atteint sa troisième page que la porte s'ouvrit dans un fracas extraordinaire, inouï, qui le fit sursauter comme jamais. Aussitôt, ses sourcils se froncèrent et ses yeux s'assombrirent. Personne, personne ne dérangeait Eothain pendant sa lecture, en entrant dans sa chambre sans frapper de surcroît. Toutefois, un éclair d'incompréhension passa sur son visage quand c'est une Isÿe débraillée et déterminée qui fit son entrée dans la pièce, allant directement dans la salle de bains sans même lui jeter un regard. En temps normal, il l'aurait laissé vivre sa petite vie tranquille entre allées-venues et indifférence totale mais un, ça faisait une semaine qu'ils ne s'étaient pas vus et qu'ils s'étaient quittés de manière suffisamment atypique et étrange pour qu'elle vienne comme ça squatter l'eau courante et, deux, des taches de sang la précédaient et dieu seul savait à quel point Eothain détestait le sang sur l'admirable parquet d'ébène de sa chambre. « En fous pas par-- » commença-t-il en se levant pour la rejoindre, son livre dans une main avec un doigt glissé entre les pages pour ne pas perdre le fil, quand il croisa le regard de la jeune femme dans le miroir auquel elle faisait face. Il la détailla rapidement et ses yeux bleus s'attardèrent sur le mince filet de sang qui s'écoulait de sa bouche, sur son menton, laissant sous-entendre que la boursoufflure de ses lèvres n'étaient pas naturelle mais bel et bien le résultat d'un coup. Une fois de plus, Eothain fronça les sourcils alors que l'esclave commençait à s’humidifier le visage avec détermination et force, comme pour effacer quelque chose, quelqu'un. Le brun s'approcha d'elle, inquiet pour la santé de sa propriété, et posa une main sur son épaule – ce qui l'a fit sursauté plus que de raison. « Hey, come down, it's just me... » chuchota-t-il en la faisant se tourner vers lui, la regardant de plus près. Son index et son pouce vinrent s'emparer de son menton pour la forcer à lever le bout du nez, il approcha son visage du sien pour bien inspecter la petite plaie sur son sur lèvre, gonflée. « Tu survivras, va. » dit-il en la relâchant brusquement, reculant d'un pas en détaillant sa tenue saugrenue avec un sourcil dressé étonné. « Eh bien. Nous avons pas la même approche de la chaleur. Tu n'as pas froid, ainsi ? » Il était lui-même vêtu de la chemise réglementairement ainsi qu'un pull en cachemire gris plutôt chaud où étaient épinglés son insigne de préfet, l'écusson de sa maison et les armoiries de sa famille. Il montra d'un pouce le couteau qui reposait dans l'évier, dont le sang sur la lame coulait lentement. « C'est le sang de qui ? » demanda-t-il sans plus de cérémonie.


Dernière édition par W. Eothain Lysaght le Sam 21 Juil - 16:00, édité 3 fois
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Isÿe (Windsor)
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BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.   WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time. EmptyJeu 19 Juil - 14:34

eothain&isÿe
“And now, certainly, she felt like a flame. They were meant to be this way. Like two flames that join and merge into one.”



Lucrézia et Isÿe. Les deux femmes du cœur d’Eothain. L’une le possédait de droit, par la signature d’un contrat entre deux grandes familles. L’autre de fait, par quelque force mystique dans les étoiles, par ce sentiment nommé « amour » contre lequel nul ne pouvait combattre. L’une était les ténèbres dans son cœur, une destinée toute tracée, un avenir simple mais sans saveur, sans frisson. L’autre était la lumière qui subsistait, le feu qui pouvait rallumer la volonté de vivre par soi-même, un avenir incertain mais aux possibilités merveilleuses et grisantes. Lucrézia, la candidate de Tywin, celle qu’il désirait pour son fils, la fiancée en apparence idéale, la fille de bonne famille. Isÿe, la candidate de Delilah, envoyée depuis le ciel par cette dernière sur la route de son fils pour le sauver de son père mais aussi de lui-même. La fille du feu, celle qui pouvait réveiller le dragon, le libérer de ses chaines et rendre à cette créature assujetti sa grandeur, sa superbe et sa noblesse. Car même si Eothain était assez naïf pour se le cacher à lui-même, Isÿe elle était plus que clairvoyante : il n’était pas le dragon fier et libre qu’il se vantait d’être, non loin de là. Il était un animal docile, dominé par la peur d’un géniteur cruel et sans pitié qui traitait sa progéniture non pas avec amour mais avec froideur et méchanceté, la pliant à sa propre volonté plutôt que de lui donner la chance de s’épanouir comme elle le désirerait. Les fiançailles avec la famille Borthwick en était la preuve : une question, une simple question n’avait jamais été posée à Eothain alors qu’il était pourtant le premier concerné dans toute cette histoire. « Veux-tu de Lucrézia comme future femme ? Veux-tu lui faire l’amour, la voir porter tes enfants ? Veux-tu te réveiller tous les jours à ses côtés ? » Le fonctionnement du monde sorcier désappointait grandement Isÿe qui par moment ne voyait là qu’une société moyenâgeuse et bien en retard comparée au monde moldu. Eux qui se vantaient tant de leur être supérieurs auraient peut-être finalement beaucoup à apprendre de la part de leurs camarades. A commencer par le fait que l’esclavage devait être aboli. Ou que le viol et la tentative de viol étaient d’ignobles crimes.

Il en fallait beaucoup pour déstabiliser Isÿe et il fallait admettre que sur ce point-là, Franco n’y était pas allé de main morte et elle semblait presque hystérique à cet instant précis, si bien que lorsqu’Eothain posa juste sa main sur son épaule, elle fit un bond tel qu’elle renversa par la même occasion toutes les choses autour d’elle, ne leur adressant pas cependant un seul regard. Elle soupira longuement essayant de retrouver tout son calme habituel alors qu’elle sentait son « maitre » la retourner et remonter son visage. Sa remarque réveilla une colère sourde en elle, une colère qu’elle n’aurait pas eue en temps normal. Mais elle se sentait terriblement mal à cet instant précis. Elle venait de subir une terrible agression, elle savait que Massarotti voudrait se venger, elle savait qu’elle risquait bien plus maintenant que justement quelques attouchements, si bien que prenant son air le plus amer, le plus dégouté et supérieur, elle répondit à son vis-à-vis avec un petit mouvement dédaigneux de la tête les quelques mots suivants. « C’est bien dommage, hein ? Tu aurais peut-être préféré le contraire ? Mais c’est con pour toi, je ne suis pas du genre à me laisser si facilement tuer que ça. Tu aurais dû y penser avant de faire péter ta bourse à ce marché de merde.» Oui, elle était énervée et ça pouvait se sentir, et ça ne fit que s’accentuer alors qu’il critiquait sa tenue. Eothain était stupide par moment. Ou aveugle. Elle n’arrivait pas à se décider sur ce point. Voilà pourquoi elle se recula d’un point pour qu’il la voie un peu mieux et qu’il puisse faire marcher son cerveau un peu mieux, alors qu’elle écartait bien les bras dans une fausse embrassade, l’air toujours aussi détestable qui était le sien depuis le début de la conversation sur son visage. « On ne t’a pas tenu au courant ? C’est la nouvelle mode chez les esclaves ! Jupe relevée et haut déchiré ! Parait que ça plait beaucoup aux sorciers et que c’est plus facile pour eux et leurs petites besognes ? Quoi tu ne me trouves pas alléchante comme ça ? Manque plus que la petite bourse pour les gallions et le costume est parfait ! » Isÿe avait toujours été de nature cynique mais elle ne s’était jamais montrée agressive à ce point avec le brun. Mais les manières d’Eothain l’énervait pour le moment et elle n’avait qu’une envie, lui sauter dessus et le frapper. Le frapper pour qu’il arrête de se comporter comme il le faisait, le frapper pour qu’il comprenne le mal qu’elle pouvait ressentir en cet instant, le frapper pour le forcer à la prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien. Mais à la place de ça, non content de la contrarier, il fallait qu’il lui rappelle qu’elle avant poignardé quelqu’un. Elle blanchit nettement et sans plus de cérémonie, elle le poussa violemment dehors, le faisant même trébuché alors qu’elle lui répondait avec autant de poison dans ses mots que dans les crocs d’un Basilic. « Je ne sais pas. Pas le tien en tout cas. Du moins, pas encore. Maintenant laisse moi j’ai besoin de prendre une douche.» Et sans rien dire de plus, elle claqua la porte et la verrouilla pour lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas de lui. Sans plus de cérémonie, elle arracha presque sa robe et elle la jeta dans un coin pour aller sous l’eau et elle resta un très long moment sous cette dernière, se frottant tout le corps et même les cheveux avec les produits d’Eothain, laissant l’odeur de ce dernier se mêler à la sienne, s’inscrivant dans sa peau. Elle finit par ressortir et renfilant ses mitaines et ses sous-vêtements, elle mit cette fois ci non pas une robe de chambre aux couleurs des Everdeen mais bien celle des Lysaght, le dragon cousu sur la poitrine, au niveau de son cœur, alors qu’elle ressortait de la pièce, le visage sombre et fermé. Sans un regard pour Eothain, seulement vêtue de la robe de chambre et les cheveux mouillés et attachés grossièrement en chignon, elle alla s’asseoir contre la fenêtre, ramenant ses jambes contre sa poitrine, reposant sa tête sur ces dernières, son regard tourné vers l’extérieur du château, vers la lune pale et maladive comme elle ce soir-là, vers les étoiles qui semblaient briller un peu moins qu’à l’accoutumée.
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W. Eothain Lysaght
W. Eothain Lysaght
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je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.   WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time. EmptySam 21 Juil - 16:14

Nobody said it was easy, It's such a shame for us to part, Nobody said it was easy, No one ever said it would be this hard, Oh, take me back to the start, I was just guessing at numbers and figures, Pulling the puzzles apart, Questions of science, science and progress, Do not speak as loud as my heart, But tell me you love me, come back and haunt me, Oh, and I rush to the start, Running in circles, chasing our tails, Coming back as we are ✰ windsaght, 02x02


C’est bien dommage, hein ? Tu aurais peut-être préféré le contraire ? Mais c’est con pour toi, je ne suis pas du genre à me laisser si facilement tuer que ça. Tu aurais dû y penser avant de faire péter ta bourse à ce marché de merde. » Eothain arqua un sourcil étonné alors que, lentement, se formait sur sa bouche un petit sourire au ralenti, petit sourire amusé ou petit sourire étonnamment joueur. Elle semblait éprouvée, vraiment mal. Eothain aurait du se soucier d'elle comme elle le faisait parfois pour lui, il aurait dû lui prêter sa veste ou un truc con du genre mais non. Non. Il sentait une douce ivresse lui mordre les entrailles, sentiment de puissance devant l'insoumission enfin réfrénée. Oui. Il était content qu'elle soit sur les nerfs, certainement blessée, dans un pétrin pas possible alors que lui vivait sa petite vie tranquille, mêlée d'amourettes à la con et de soucis pas plus importants que la couleur de la robe pour un bal stérile et inintéressant. Oui, Eothain aimait cette supériorité idiote, déraisonné qui marchait sur son cœur, le piétinait, pour le faire à l'image de ce que son père avait toujours voulu qu'il soit : un homme inflexible, supérieur à tous et à tout, prêt à n'importe quoi pour de la puissance. Il n'y avait jamais eu de vrai Eothain, en dix-neuf ans, juste ce sale petit hypocrite, vulgaire pantin sous les fils tortueux du paternel. Et maintenant, il devait choisir entre les ciseaux et la nouvelle couche de fils... enfin, ce n'était pas vraiment un choix. C'était la nouvelle de couche de fils ou la mort. Alors Eothain piétinait son cœur, refusait d'écouter ses appels à l'aide déchirants, ses redoublements de régime en présence de son esclave – bref, il écrasait tous les signaux. « On ne t’a pas tenu au courant ? C’est la nouvelle mode chez les esclaves ! Jupe relevée et haut déchiré ! Parait que ça plait beaucoup aux sorciers et que c’est plus facile pour eux et leurs petites besognes ? Quoi tu ne me trouves pas alléchante comme ça ? Manque plus que la petite bourse pour les gallions et le costume est parfait ! » Contre tout attente, Eothain se mit à glousser nerveusement en s'inquiétant un peu quand même. La voir si proche de la crise de nerfs n'était pas monnaie courante. Toutefois, toujours, il ne fit pas mine de s'en soucier car il pointa la lame en lui posant une qui la fit blanchir aussitôt. S'il n'avait pas été un gros connard, il aurait certainement froncé les sourcils en lui demandant ce qui n'allait pas mais le truc était là : Eothain était un gros connard. « Je ne sais pas. Pas le tien en tout cas. Du moins, pas encore. Maintenant laisse moi j’ai besoin de prendre une douche. » fit-elle en le poussant brutalement dehors, le faisant trébucher alors qu'il riait toujours, ravi de ce petit spectacle. « T'as un dortoir, non ? » cria-t-il alors qu'elle fermait et verrouillait la porte. Il sauta sur son lit, rattrapa son livre en secouant la tête négativement, comme si c'était une énorme plaisanterie et, sans rien faire d'autre, continua sa lecture là où il l'avait abandonnée.

Elle finit par ressortir de la salle de bains et il leva son regard vers elle sans bouger autrement. Elle était vêtue de la robe de chambre des Lysaght, avec le dragon cousu sur la poche pectorale, et il ne put s'empêcher de sourire et de dire, apparemment d'humeur taquine : « elle te sied bien mieux que celle des Everdeen. » Et, des pétillements dans les yeux, il reprit sa lecture en souriant toujours comme un idiot. Il lisait et, très vite, ses sourcils se froncèrent. Elles sont les yeux qu'une mère laisse derrière elle pour veiller sur ses enfants. Un sourire amer se dessina sur les lèvres d'Eothain. Il pensait sincèrement que sa mère ne lui avait rien laissé, si ce n'est cette stupide lettre qu'il avait un jour découvert par pur hasard dans sa chambre. Il pensait, comme beaucoup d'enfants, que sa mère l'avait abandonné comme ça, du jour au lendemain, sans raison. La seule chose qui subsistait vraiment d'elle, c'était la liste. Une liste, au dos de la lettre qu'Eothain avait trouvé, de livres. Peter Pan était en tête. Eothain ignorait vraiment en quoi cela pourrait l'aider, en quoi cette connerie pourrait lui faire oublier la douloureuse perte de sa génitrice mais, de peur d'offenser sa mémoire, il avait fait trouver par Jasper dans la bibliothèque de sa mère et avait commencé l'oeuvre une semaine plus tôt. Il en était encore au début. Eothain était un lecteur plutôt lent, qui se prenait beaucoup la tête avec l'intrigue des livres qu'il lisait. Il s'arrêtait toutes les deux pages pour essayer d'anticiper ce qui allait se passer (vainement, évidemment) et, généralement, finissait par abandonner. Pas cette fois. Il avait de la lecture pour au moins toute l'année, avec les délires étranges morphinés de sa maternelle ! N'y tenant plus, toujours en proie à son questionnement sur le sens de la phrase, soulignée au crayon à papier par une ancienne lectrice (sa mère sans aucun doute), il leva les yeux vers la silhouette d'Isÿe qui, contre la fenêtre, regardait le soleil couchant achever sont travail diurne. Epris d'une certaine tendresse devant l'apparente fragilité de la blonde, il se leva silencieusement et s'empara du plaid qu'il gardait toujours sur le fauteuil victorien du coin de la pièce, pour les longues nuits à lire autre part que sur le lit, et s'approcha de l'esclave. Une fois dans son dos, sans s'être fait repérer, il l'enveloppa d'un mouvement rapide et, dès que leurs peaux se touchèrent à travers les tissus, elle tourna la tête vers le côté, méfiante. « C'est que moi. » répéta-t-il avec douceur, s'assurant qu'elle tenait bien le plaid avant de se reculer pour s'asseoir sur le rebord de son lit à baldaquins. « Tu voudrais que ce soit qui d'autre, hein ? » soupira-t-il, plus pour lui-même que pour la jeune femme. Il se passa une main dans les cheveux pour se refaire sa coupe millimétrée et la regarda à nouveau. Elle lui tournait toujours le dos. « Bon, tu me racontes maintenant ou on reste dans ce silence bizarre et désagréable ? »
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Isÿe (Windsor)
Isÿe (Windsor)
MUDBLOOD next time, make it hurt bitch.

BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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parchemins : 1120
maître/esclave : eothain, le crétin.
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→ a little touch of magic
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.   WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time. EmptySam 21 Juil - 19:36

eothain&isÿe
“And now, certainly, she felt like a flame. They were meant to be this way. Like two flames that join and merge into one.”



Eothain et Isÿe était fondamentalement différents. Il était tout en violence et en colère, elle tout en légèreté et en féerie. Il s’évertuait à faire le mal, quand elle faisait tout pour répandre le bien. Il ne semblait être fait que de haine et de préjugés quand elle se faisait la garante de l’amour et de la tolérance. Rien ne semblait pouvoir réunir ces deux individus que tout opposait jusqu’à leurs éducations et familles. Pourtant, ils étaient tous les deux nés dans les hautes sphères de leurs mondes respectifs : lui comme prince de la communauté magique, elle comme princesse du Royaume-Uni. Mais elle était loin la vie de contes de fée qu’on pouvait trouver dans les livres. Par moment, la blonde se demandait si sa mère n’était pas une prophétesse ou quelque chose dans le même genre. Elle retrouvait beaucoup de la vie du personnage de Belle dans la sienne : comme cette dernière, elle était prisonnière d’un château sous le joug d’une terrible bête car, Eothain avait beau ne pas être poilu et ne pas pousser de terribles grognements, cela ne le rendait pas moins cruel, détestable et tyrannique. Mais aussi, et en raison de son éducation et de son ridicule désir de plaire à son père, d’une méchanceté aveugle et inconsciente qui, si elle avait été le produit de son cœur et non d’un endoctrinement, aurait pu lui valoir un aller simple pour l’enfer à sa mort. Rire au visage d’une jeune fille qui avait failli se faire violer, c’était impardonnable, même pour le prince de serpentards et il aurait beau errer sur terre, il ne trouverait pas femme pour le regarder sans dégoût ni mépris. Sauf peut-être Lucrézia, elle jubilerait probablement de savoir ce qu’Isÿe venait de vivre et qui serait même déçue que cela n’ait pas pu aller jusqu’aux termes des choses. Mais non, malheureusement pour elle, la princesse en exil avait de la ressource et elle ne s’était pas laissée faire, allant jusqu’à poignarder sans la moindre once de pitié son adversaire, féroce jusqu’au bout. Féroce encore dans la chambre d’Eothain, bien que désorientée et pleine d’une rage dévastatrice qu’elle contenait tant bien que mal. Si bien qu’elle en tremblait et qu’elle avait été obligée de s’asseoir pour tenter de retrouver un semblant de sérénité et de calme.

Elle ne disait rien, étrangement silencieuse malgré la remarque presque taquine du jeune homme à laquelle elle se serait empressée de répondre en temps normal. Mais non, pour le moment, elle était aussi silencieuse qu’une pierre tombale, pâle comme la mort. Elle était physiquement présente mais des milliers de kilomètres pourtant, bien loin du jeune homme pourtant à quelques mètres d’elle seulement. Elle n’était plus tout à fait de ce monde, elle n’était plus tout à fait d’ici. Ce n’est qu’en sentant les doigts d’Eothain contre son dos qu’elle revint à la réalité, se tournant avec une certaine violence, le regard vif et méfiant en direction de ce dernier, comme la lionne prête à attaquer. Cependant, le garçon semblait redevenu un peu plus humain et il avait apporté un plaid à l’esclave qui un peu surprise, le serra contre elle se retournant de nouveau vers la fenêtre, le laissant retourner à son lit, comme si de rien n’était. Du moins, le pensait-elle avant qu’il ne reprenne la parole et qu’elle ne se mure une nouvelle fois dans un silence de mort, fascinée par ce qui pouvait bien se passer à l’extérieur, comme si elle était aspirée à travers le carreau de la fenêtre. Cependant, et sans pour autant se tourner en direction du serpentard, elle finit par entrouvrir les lèvres, chuchotant d’une voix morne et éteinte quelques mots qui résonnèrent comme une sentence dans la pièce froide et désagréable. « Etagère du bas, à côté du bureau. Troisième livre en partant de la gauche. » Il s’agissait d’un livre dont elle se souvenait pour l’avoir rangé dans la bibliothèque du brun et qui traitait de l’histoire d’une jeune sorcière victime de viol et rejetée par ses pairs. Elle l’avait lu une après-midi alors que son « maitre » était en cours et elle se souvenait avoir été plus retournée par le combat de l’héroïne, par les souffrances qu’elle avait bien pu endurer. Aujourd’hui, elle les comprenait mieux. Sans prêter plus d’attention que cela à Eothain, elle ouvrit légèrement la fenêtre et après peu de temps, un oiseau, frêle, petit mais magnifique, vint se poser sur le rebord de cette dernière. Tendant sa main avec un léger sourire, elle laissa ce dernier venir se poser sur sa paume alors qu’elle se callait de profil à Eothain pour caresser tendrement l’animal, ce dernier se mettant à siffloter joyeusement une jolie mélodie. Isÿe aimait les animaux et ce, depuis son enfance, et ces derniers le lui rendaient bien. Il y avait comme une connexion entre eux, quelque chose d’inexplicable et rien qu’en présence de ce petit individu, elle se sentait déjà mieux. Un peu plus calme, un peu plus légère. Un peu plus elle. C’était comme s’il avait senti son malaise et qu’il était venu pour la réconforter. Peut-être un peu tiré par les cheveux comme idée pour la plupart des gens mais pas pour Isÿe. Elle tourna sa main et l’oiseau se posa délicatement sue deux de ses doigts alors qu’elle déposait un baiser tendre su le sommet de son crâne. Elle le regarda encore un moment, le caressant de sa main valide, avant de finalement le rapprocher de la fenêtre et de l’inciter à s’envoler de nouveau, le regardant disparaître dans la nuit noire et dans les étoiles. At least, one of us can be free. Si Isÿe avait pu lire la phrase soulignée dans le livre d’Eothain, nul doute que contrairement à lui, elle aurait compris que les étoiles étaient ce dont la mère de ce dernier parlait, tout simplement car sa propre mère lui disait toujours que peu importe ce qui pourrait bien arriver, elle n’aurait qu’à contempler ces dernières pour qu’elle soit avec elle. Des paroles réconfortantes pour elle qui aujourd’hui n’avait plus ni famille ni foyer. Des paroles qui, ce triste soir d’automne, mettait un peu de baume au cœur de cette petite fille qui avait déjà trop vécu.

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W. Eothain Lysaght
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je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.   WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time. EmptyMar 31 Juil - 11:31

Nobody said it was easy, It's such a shame for us to part, Nobody said it was easy, No one ever said it would be this hard, Oh, take me back to the start, I was just guessing at numbers and figures, Pulling the puzzles apart, Questions of science, science and progress, Do not speak as loud as my heart, But tell me you love me, come back and haunt me, Oh, and I rush to the start, Running in circles, chasing our tails, Coming back as we are ✰ windsaght, 02x03


Il observait son dos sans rien faire, se demandant intérieurement à quoi elle pouvait bien penser, ce qu'elle pouvait bien regretter. Car, comme chacun sait, les gens qui restent sur le rebord des fenêtres, ils pensent à quelque chose de triste, il se rappelle des trucs. Eothain adorait lire à cet endroit de sa chambre, y passer de longues nuits tranquilles à y regarder les étoiles ou juste à profiter du vent frais. Eothain avait ce privilège d'avoir une fenêtre alors qu'ils étaient supposés de trouver dans les cachots mais, honnêtement, il aurait fait un scandale si il n'y avait pas eu une ouverture dans sa chambre. Et certes, cette fenêtre était basse, on y voyait que le lac mais il adorait l'endroit, littéralement. Un bref instant, il se demanda si Isÿe regrettait sa vie passée, avant qu'il ne l'achète. Il ne s'était jamais posé la question de ce qu'elle avait pu vivre pendant ses onze premières années. C'est pas comme si l'esclave était du genre bavarde sur elle-même en même temps. Le fait qu'elle soit là, presque mélancolique, excita la curiosité du jeune homme. Qui était-elle réellement ? Que venait-il de se passer ? Autant de questions qui, il le savait, finiraient sans réponses. Isÿe pouvait s'avérer aussi loquace et séduisante qu'une tombe, lorsqu'elle le désirait. Il se contentait d'observer son dos, pensif, se demandant comment il pourrait amener le sujet sans trop la brusquer et en la forçant par les mots à parler avant de finalement lâcher sa phrase idiote, qui tentait d'être affable mais qui n'était que soucieuse, un brin inquiète. Oui, effectivement, Eothain s'inquiétait pour Isÿe et, tout aussi effectivement, il avait plutôt honte de se l'avouer. L'esclave était insolence par nature. Elle répliquait à tout par tout, surtout lorsque c'était Eothain qui la provoquait un peu. Elle finissait toujours par lui clouer le bec (ça aussi il avait honte de se l'avouer) ou par le faire sortir de ses gonds et c'était très bien comme ça, leur relation par excellent. Mais non, pas cette fois. Cette fois, elle s'octroyait quelques secondes de silence, un luxe que Eothain lui céda bien volontiers vu qu'il semblait enfin se rendre compte du profond trouble dont Isÿe était victime. Il s'impatienta même pas, se contentant de rester ainsi sur le bord du lit à la regarder, les bras ballants, jouant des pouces pour se séparer de l'état de statue grecque. Alors qu'enfin l'impatience, légère, ténue, commençait à taper à la porte, sa voix résonna, morte et éteinte naguère si claire et pimpante : « Etagère du bas, à côté du bureau. Troisième livre en partant de la gauche. » Eothain arqua un sourcil interrogateur, dans le mauvais sens. Il avait la très nette impression que certaines personnes tentaient de lui parler à travers les bouquins et, mine de rien, il détestait ça. Eothain préférait le concret, les mots, les actions. Pas les phrases soulignés dans Peter Pan ou les indications pour s'informer de l'état de santé de quelqu'un. Mais qu'il en soit ainsi.

Sceptique quant à la marche à suivre, il finit par se glisser sur le sol et à s'approcher du bureau, se retrouvant tout à fait de dos à la sang-de-bourbe et n'ayant pas le loisir de la voir fabriquer son manège avec le volatile. Il compta à mi-voix les livres et finit par s'emparer de celui indiqué dans un mouvement assuré. Par pur réflexe, il le prit dans une mains et fit tourner les feuilles à toute vitesse avant de le claquer et de s'en emparer complètement, retournant sur son lit sans jeter un seul regard à l'esclave. Reprenant sa position initiale, allongé avec son confortable coussin adossé à la tête de lit, il ouvrit le livre à la première page. Blanche, l'édition. Il tourna la page et le titre lui sauta aux yeux, lui glaça les sangs. « I spit on your grave » Son père le lui avait fait lire, des années et des années auparavant, pour lui apprendre une chose : la revanche. Cette revanche, qui vous poussait à faire des actes inconsidérés, qui équivaudraient au tort duquel vous avez été victime. Ne jamais abandonner. Cette femme, malgré les épreuves, malgré son viol, les sévices, cette horreur qu'elle avait vécu, n'avait pas abandonné. Eothain avait toujours été effaré par ce livre et ne l'ouvrait qu'avec réticence, sa lecture ayant déjà été désagréable la première fois. Il referma le livre dans un bruit sec qui coupa l'air, scindant le silence tranquille pour le rendre acéré, palpable. Il irradiait de fureur. C'était même un euphémisme de le dire. Ses yeux indifférents, glacials, parfois désireux, jaloux, méchants, n'étaient que brûlants, comme si tous les feux de l'Enfer brûlaient en leur sein. Ces deux prunelles bleues détaillaient la silhouette d'Isÿe, pâle en comparaison du ciel nocturne, glissaient sur elle avec lenteur, comme si cette étude physique allait lui révéler ce que qu'il pensait été faux mais c'est l'inverse qui se produisit. L'expression sur son visage. Le souvenir, fugace, de ses vêtements malmenés. Sa tirade, « On ne t’a pas tenu au courant ? C’est la nouvelle mode chez les esclaves ! Jupe relevée et haut déchiré ! Parait que ça plait beaucoup aux sorciers et que c’est plus facile pour eux et leurs petites besognes ? Quoi tu ne me trouves pas alléchante comme ça ? Manque plus que la petite bourse pour les gallions et le costume est parfait ! » qui résonnait encore dans son esprit. Sa colère. Ses tremblements, maintenant comme évidents aux yeux de Eothain désormais qu'il se passait en boucle son arrivée dans la tête. Il lança de toutes ses forces le livre contre le mur en face de lui, qui tomba dans un fracas épouvantable sur son Rappeltout et une fiole en verre qu'il se réservait pour les potions. De fureur, d'une intense colère, de rage, de possession bafouée, de dégoût, de sainte horreur, un armada incompréhensible de sentiments mais une seule chose sure : une rage. Acide, froide, sulfureuse, impulsive, terrible, qui prenait le pas sur tout le reste. Il sauta sur ses pieds et, avec violence, attrapa le bras d'Isÿe une fois porté à sa hauteur. Un seul mot et, une seule envie, éclater une tête contre un mur. Un seul mot et, un seul halo, de la menace à l'état pur. Un seul mot et, un seul sentiment, revanche. « Qui ? » cracha-t-il à l'adresse de la sang-de-bourbe, plongeant ses yeux de braise dans les siens, éternellement ambrés. Qui, cette fois, ne sauraient pas le calmer.
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Isÿe (Windsor)
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BELLE ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun : ils étaient fou l'un de l'autre - WINDSAGHT ♥

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eothain&isÿe
“And now, certainly, she felt like a flame. They were meant to be this way. Like two flames that join and merge into one.”



Le passé d’Isÿe était et serait toujours un tabou, une chose dont il ne fallait absolument pas parler. Ce n’était pas seulement parce qu’il était douloureux comme tous ceux des autres esclaves, c’était principalement parce qu’il était dangereux. Son identité était une menace aussi bien pour elle que pour ses proches et c’était pourquoi elle avait tiré un trait sur celle qu’elle était autrefois, du moins, s’en persuadait-elle tant bien que mal. Il n’était pas aussi aisé que ça de se débarrasser de son identité surtout quand elle était aussi profondément inscrite en vous. Malgré elle Isÿe était toujours la même enfant qu’autrefois et elle obéissait aux mêmes règles. Même esclave, elle restait une princesse et elle protégeait les siens avec la férocité d’une lionne, la dangerosité d’une dragonne. On pouvait dire tout ce que l’on voulait mais l’emblème des Lysaght convenait tout particulièrement bien à la blonde qui se montrait aussi brûlante, aussi sauvage que l’image du dragon pouvait le suggérer. Au grand dam de son « propriétaire » qui aurait probablement préféré qu’elle soit plus soumise et plus docile. Mais on ne dressait pas une dragonne, on la respectait. Et il allait devoir l’apprendre, le comprendre s’il voulait la garder auprès de lui. Sinon, il ne faudrait pas qu’il s’étonne qu’elle prenne un jour son envol pour de meilleurs horizons ou qu’un autre se fasse à son détriment une place de choix dans son cœur. Le lien qui liait Eothain à Isÿe aurait pu être comparé à un échiquier où les deux protagonistes se livraient un duel sans pitié où presque tous les coups bas étaient permis. Et inutile de vous dire que l’un comme l’autre n’hésitait pas à se montrer toujours plus fourbe, toujours plus malin que leur adversaire. Seulement, le temps d’une soirée, la partie était arrêtée et Isÿe se détournait totalement de son camarade. Oui, elle ne pensait plus à Eothain pour le moment, elle ne pensait plus à ce qui s’était passé entre eux la semaine précédente, à ce qui se passerait dans le futur, ou même à l’instant présent. Elle était à des milliers années lumières de lui, présente physiquement mais mentalement dans une autre dimension.

Elle ne réagit même pas lorsqu’il lança le livre et elle ne fut pas sensible à toute la haine et la rage qui émanaient de lui. Elle était comme devenue imperméable à tout ce qui se passait autour d’elle. Elle ne ressentait plus rien, ne désirait plus rien, ne pensait plus à rien. Ce ne fut que lorsqu’il lui attrapa violemment le bras qu’elle concéda à tourner son regard vite vers lui. Elle haussa lentement un sourcil à sa question, alors qu’elle finissait par ouvrir les lèvres, non pas pour répondre à sa question, mais au contraire, pour l’envoyer bouler plus loin, chose que seule elle osait se permettre. « Ah ça t’intéresse maintenant de savoir ? » Pas de méchanceté dans la voix qui était juste vide, aussi remplie de vie et d’émotions qu’une pierre tombale laissée à l’abandon depuis une centaine d’années. Se détachant de sa poigne avec une force insoupçonnée pour une si fragile jeune femme en apparence, elle alla s’allonger sur le lit comme si c’était le sien, regardant le plafond au-dessus d’elle comme s’il s’agissait de la chose la plus passionnante au monde. Elle était silencieuse, distante, bien loin de l’Isÿe habituelle qui n’était que flammes et flamboyance. Ce ne fut qu’au bout d’un long moment que ses lèvres s’étirèrent d’un large sourire moqueur et hautain qui ne lui ressemblait pas, acide, cruel. Digne d’un Lysaght, qu’elle n’était pas. « Oh mais suis-je bête ! Tu n’aimes pas l’idée que quelqu’un ait pu toucher ce qui t’appartient c’est ça ? Qu’un autre homme que toi ait pu me… toucher ? » Sa voix n’était que venin, dangereuse au possible et surtout, toxique. Tout le mépris qu’elle ressentait pour son agresseur mais aussi par extension, pour Eothain à cet instant transpirait dans cette dernière. Pour une fois, les rôles semblaient s’être échangés entre eux deux. Lui était fait de feu et il brûlait comme il ne l’avait jamais fait jusqu’à aujourd’hui. Elle, faite d’une glace impitoyable que rien ne semblait pouvoir faire fondre, même les flammes dans le regard que le brun lui adressait. Une drôle de scène se déroulait dans cette pièce. Quelque part, et bien que les deux jeunes gens n’en avaient guère conscience, une épaisse vitre venait de se briser entre eux. Pour la première fois de sa vie, Isÿe mettait Eothain au courant d’un souci qu’elle pouvait rencontrer dans sa vie d’esclave. Habituellement, elle ne lui disait strictement rien de ce qu’elle considérait comme sa vie personnelle. Elle le tenait le plus loin possible de ce qu’elle pouvait faire dans les moments où elle n’était pas avec lui, ne souhaitant pas qu’il se mêle de ses affaires et qu’il ne lui complique l’existence. Mais pour une fois, elle lui avait ouvert une porte – ou tout du moins, une petite fenêtre – sur ce que c’était que d’être Isÿe l’esclave et ce que ça pouvait impliquer. Ce n’était pas la première agression qu’elle vivait, après tout, pour les né-moldus la vie n’était pas simple, mais c’était la première fois qu’elle en vivait une de ce genre. Elle en avait beaucoup entendu parler par des amies à elle qu’elle avait dû consoler mais le vivre, c’était vraiment différent. Elle soupira longuement alors qu’elle fermait finalement les yeux pour essayer de se calmer. Elle n’aurait peut-être pas du finalement venir ici, ce n’était pas une si bonne idée de rester proche d’Eothain quand ils étaient tous les deux dans un tel état de nerfs. Ils allaient surement finir par se bagarrer et au final, elle se sentirait encore plus mal. Pourtant, allongée sur son lit, son odeur si particulière lui chatouillant le nez, elle était presque bien. La chaleur du corps du brun qui était ici quelques instants plus tôt l’apaisait et la calmait plus qu’elle aurait voulu l’admettre. C’était comme si ce qui rappelait la présence d’Eothain lui mettait du baume au cœur. Le bourreau habituel était devenu le calmant et elle ne l’expliquait pas. Mais elle n’avait pas envie de réfléchir sur les tribulations de son âme. Pas maintenant. Pour l’instant, elle fermait les yeux, elle respirait plus ou moins calmement, et surtout, elle essayait d’oublier tout ce qu’elle avait pu vivre.

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W. Eothain Lysaght
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je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment, je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère, je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux, tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, défoncés à l’amour, ivres de notre haine, c’est comme si je sniffais de la peinture et plus je souffre, plus j'aime ça, je suffoque et tout juste avant que je ne me noie, elle me fait revenir à la vie : elle me déteste terriblement et moi, j’aime ça ∆ je crois que je ne suis pas conscient de ma propre force
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MessageSujet: Re: WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time.   WINDSAGHT ▽ you’re mine. i’m yours. we’ve loved each other since the beginning of time. EmptyMer 1 Aoû - 9:55

Nobody said it was easy, It's such a shame for us to part, Nobody said it was easy, No one ever said it would be this hard, Oh, take me back to the start, I was just guessing at numbers and figures, Pulling the puzzles apart, Questions of science, science and progress, Do not speak as loud as my heart, But tell me you love me, come back and haunt me, Oh, and I rush to the start, Running in circles, chasing our tails, Coming back as we are ✰ windsaght, 02x04


Et putain ses yeux. Elle avait de ces yeux, Isÿe, ils vous happaient et ils ne vous relâchaient pas. Il avait vu plein de trucs dans les yeux d'isÿe, Eothain. Il y avait trouvé une lueur rassurante, insaisissable, qu'aujourd'hui encore il était incapable d'expliquer. Il y avait mille feux éteints, mille feux ravivés fréquemment, des feux de joie, de l'insoumission complète, certains qui envoyaient des signaux de fumée et d'autres qui étaient aussi discrets qu'ils pouvaient l'être. Parfois, il avait vu la colère, des choses amères, tristes aussi, mais du genre refoulées, du genre renvoyées au fin fond d'un cœur en or, gros comme ça, un brin fier et, éternellement, insoumis. Mais ça, il ne l'expliquait pas, ne l'analysait pas, c'était impossible. Egoïsme, fierté et égocentrisme n'avaient jamais fait bon ménage et le jeune homme en était la preuve vivante. Il vit dans son regard, dans son sourcil arqué, qu'elle n'allait pas répondre, avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Mine de rien et quand bien même il mimait une indifférence parfaite pour elle et ses états d'âme vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cela faisait huit années qu'ils se connaissaient, huit années qu'ils se côtoyaient presque tous les jours et huit années qu'ils avaient grandi ensemble. Donc autant dire qu'ils commençaient un peu à se connaître, Eothain et Isÿe. Cette lueur dans son sauvage dans son regard, oui, il avait donné et c'est sans surprise que la phrase jaillit des lèvres de la jeune femme : « Ah ça t’intéresse maintenant de savoir ? » Même pas insolente. Juste vide, évidée, comme si l'épisode lui avait sapé toutes ses forces. Limite, Eothain aurait pu vouloir qu'elle subisse une tentative de viol plus souvent, juste pour la faire taire, mais la pensée que quelqu'un puisse toucher à ses affaires l'obsédait, le rebutait même. C'était juste impossible. Personne ne touchait aux affaires de Lysaght et encore moins à son esclave. Déjà que le coup de la soirée – « ah ce soir tu vas prendre », ça c'est bien retourné contre toi ma p'tite – lui avait laissé une boule d'amertume dans la bouche, autant dire qu'il était désormais dégoûté. Il lui adressa un regard éloquent à sa question mais, déjà, elle s'enfuyait avec véhémence, violence même, se qui fit arquer un sourcil d'Eothain avant de le froncer. Il allait lui arracher le nom du malfaiteur, le tuer, et la tuer juste après parce que, Dieu, elle l'agaçait. Il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle se laisse tomber sur le lit comme si il lui appartenait et ne fit rien pour l'en empêcher. Eothain s'appuyait contre la fenêtre en la regardant, le regarde sombre, le sourcils froncés, réfléchissant intensément à un moyen pour la faire parler. Il en trouverait bien un. Si la douleur et la torture ne semblaient pas fonctionner sur elle, il pourrait peut-être jouer sur sa grandeur d'âme, en la menaçant avec ses proches ou de parfaits inconnus. Oh, oui, Eothain était prêt à tout pour venger le tort qu'on avait osé commettre sur son esclave.

« Oh mais suis-je bête ! Tu n’aimes pas l’idée que quelqu’un ait pu toucher ce qui t’appartient c’est ça ? Qu’un autre homme que toi ait pu me… toucher ? » Qu'elle était empoisonnée, Isÿe. Oui, un véritable venin qui tenta d'atteindre Eothain mais qui, distillé par la rage et la colère qu'il ressentait, n'eut aucune effet. Strictement aucun si ce n'est qu'accentuer sa rage, de la voir refuser, de la voir le repousser en bloc. Elle ferma les yeux et lui aussi, alors que pouce et index lui massaient furieusement l'arête du nez, plongé dans une intense réflexion. Il ferait pression sur des né-moldus ou des proches plus tard. Il allait quand même tenter la torture, juste pour voir, ou l'obligation tout du moins. Au moins pour avoir bonne conscience plus tard. C'est pour ça que, profitant qu'elle ait les yeux fermés... il lui sauta dessus. Assis à califourchon sur elle, sans même penser une seule seconde à l'ambiguité de cette position, emprisonnant ses jambes en faisant pression avec son bassin dessus et agrippant ses poignets pour les tenir au-dessus de la tête de la blonde. Comme elle, à leur dernière entrevue, le maintenant – sauf qu'il n'eut pas le plaisir d'enrouler ses jambes autour des siennes, dans son pantalon réglementaire et donc non pratique, se contenant de l'empêcher de bouger en pesant sur elle de tout son poids. Ils se regardèrent un moment avant que Eothain ne se penche pour poser sa joue contre la sienne, susurrant à son oreille d'une voix trop calme pour être réelle. « Je déteste qu'on touche à mes affaires, je crois que tu l'as compris. Donc tu me dis son nom, Isÿe, et pas plus tard que maintenant. » Il resta ainsi un tout petit moment, humant son odeur avant de se détacher et de la regarder dans les yeux. Elle ne répondit pas, gardant son sourire un brin moqueur, toujours supérieur. Le silence était la pire des armes, surtout avec Eothain qui était un homme de feu, énervé, de paroles et d'actions, que l'insubordination énervait plus que d'ordinaire. Au bout d'une minute de ce silence, il s'énerva réellement, comme un enfant qui n'avait pas eu le jouet qu'il voulait à Noël, la secouant par les poignets qu'il tenait, poussant un feulement de rage mais, toujours, rien, si ce n'est que son sourire qui s'agrandissait à vue d'oeil. Il déteste ce silence. « TALK. TALK TO ME. TELL ME. » mais non, elle ne disait rien. Il se détacha, finalement, la relâchant avant de faire les cent pas au pied du lit, ses pouce et index martyrisant toujours l'arête de son nez. Finalement, la sentence vint : « leave. » Il lui adressa un regard froid et elle lui répondit, surprise, sceptique ou interrogative, il n'en savait trop rien. Eothain, d'un coup, rentra et sortit de la salle de bains en prenant ses chiffes, les balançant à travers la porte qu'il venait d'ouvrir avec violence. Les vêtements sales, déchirés, atterrirent sur la moquette du couloir sans un bruit et cela l'agaça fortement : il ne voulait plus de ce putain de silence. « Leave. » répéta-t-il devant Isÿe, qui n'avait pas bougé, lui montrant la porte en carrant la mâchoire. « Si tu préfères couvrir ton détracteur et penser que ton stupide orgueil à deux Noises te protégera de lui, pars. Si tu passes le pas de cette porte, Isÿe, je t'annonce que j'en ai rien à foutre, de ce qui pourrait t'arriver. Si tu restes, tu me dis. C'est aussi simple que ça. » L'ultimatum était presque comique, rhétorique : la réponse de l'esclave était comme évidente. Mais, au moins, il pourrait se dire qu'il avait tenté et qu'elle avait refusé.
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