Il était une fois, dans un pays lointain, une jolie princesse qui vivait dans un grand château. Fille unique d'un couple royal, elle était promise à épouser un prince charmant et à ne jamais rencontrer le grand méchant loup. Oui, cette histoire aurait pu se dérouler ainsi, mais, nous le savons bien, les contes de fées n’existent que dans les livres que ces mères moldues s'obstinent à lire à leurs petites filles. Pourtant, mon histoire aurait pu être bien similaire à celle de ces histoires. Le château était un manoir écossais, le couple royal un comte et son épouse et la princesse une jeune fille de bonne famille, au sang pur et à la vie parfaite. Quant au grand méchant loup, il est bien présent dans ce conte, mais il n'est pas celui que l'on croit.


« Blue-Lennon ! Descends donc ! » L'adolescente leva les yeux de son livre, tendant l'oreille. Si c'était important, sa mère l’appellerait de nouveau. « Blue ! Tu as reçu une lettre ! » Elle posa on livre sur son lit puis descendit l'escalier qui la menait à l'immense salon. Centre du manoir Greyjoy, le salon était empli d’œuvres d'art divers astiqués chaque jour par les esclaves nés moldus de la famille. Cordélia, la mère de la jeune fille se tenait près de l'escalier de chêne. Blonde, tout comme sa fille, elle portait une longue robe de sorcier en velours pourpre. « Te voila enfin, tu as reçu une lettre. De Poudlard. » Blue-Lennon leva les yeux vers sa mère, remarquant à ce moment la lueur de fierté qui y brillait. Poudlard, la célèbre école de magie, celle qui avait accueillit ses ancêtres. Celle qu'elle attendait d'intégrer depuis des années. Tremblante et fébrile, elle décacheta l'enveloppe.

« Ton père va être très fier de toi ! » S'exclama Cordélia, ravie pour sa fille. « Depuis le temps que j'attends ! Oh mère, quand irons nous au chemin de traverse ? » Répondit Blue, aussi excitée qu'une petite fille, ce qui fit sourire a mère. « Nous avons le temps ! Mais nous irons, promis. » Un sourire éclaira le visage de Blue. Petite princesse, véritable trésor du couple Greyjoy, elle avait tout ce dont une jeune fille de son âge pouvait rêver. Et, une fois encore, un de ses rêves s’exauçait.